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Articles de ce numéro

  • Robert et les « balayures » électroniques

    C’est l’histoire de la dernière ferme de Saint-Martin-d’Hères. Celle qui a connu l’époque d’avant le tout-béton. Mais qui devrait bientôt disparaître sous les constructions. C’est l’histoire de Robert, et de sa vieille remorque qui nous a permis de vivre une charmante aventure en la faisant parader dans les rues de Grenoble.

  • éssorées comme des serpillières

    L’État est pourtant censé montrer l’exemple. Sur la question du ménage, deux grèves récentes ont montré que le modèle défendu par les représentants de l’État en Isère était celui de la sous-traitance et de la dégradation des conditions de travail pour les salariées. À Science-Po Grenoble, l’école des futures élites, le ménage, auparavant réalisé par des salariées de l’institution, a été sous-traité. Pour la Préfecture, les impôts ou la Direction départementale des territoires, la sous-traitance était déjà effective depuis longtemps. Mais une tentative de coup de force du nouveau délégataire Élior-Derichebourg a entraîné une grève longue et pugnace de la part des salariées. Certaines d’entre elles nous racontent leurs difficiles conditions de travail et le combat mené.

  • Morts pylônes

    Dans la station des Deux Alpes, se déroule depuis l’année dernière un des plus gros chantiers de remontées mécaniques de l’arc alpin, au prix exorbitant de 148 millions d’euros. Une énorme logistique grippée depuis cet hiver à cause… d’une erreur de calcul de la part de l’industriel Poma. Depuis trois mois, la station s’agite pour essayer de rattraper la boulette en démontant puis remontant des pylônes dont certains font soixante mètres de haut. Retour sur ce fiasco et les multiples enjeux et entourloupes de cette nouvelle étape de destruction de la montagne.

  • Les potins du patin

    Pour rafraîchir ce numéro estival, quoi de mieux qu’un petit tour à la patinoire ? Cet hiver, Le Postillon est allé traîner ses patins à glace à Pôle Sud, à la rencontre des habituées et visiteurs occasionnels de ce lieu de mixité et de sociabilité rare. Voilà-t-y pas que notre journal se met au publireportage...

  • Laaiiisseeeez paaaasser les p’tits cailloux !

    Tout commence par un courrier dans la boîte aux lettres. Expéditeur : le FLC ou Front de libération de cailloux.
    «  Salut Le Postillon. Avez-vous vu ces milliers de cailloux enfermés dans des gabions le long de l’autoroute A480 ? Quelle infamie ! Entassés par millions dans des cages le long d’une deux fois trois voies surpolluée sans perspective d’évasion…  »

  • Liberez les nappes

    Vous pensiez qu’on avait fini de vous parler de cailloux ? C’est mal connaître l’étendue du sujet qui nous permet de faire une subtile transition avec les quatre pages à venir sur la pollution des nappes phréatiques grenobloises par les industries locales. Plongeons donc dans le scandale des pollutions passées, présentes et futures de nos précieuses nappes phréatiques. Et avant le grand bain, une petite mise à l’eau pour introduire ce sujet.

  • Pollueur très mauvais payeur

    Il y a un an, Le Daubé (10/05/23) titrait « Nappe phréatique polluée : les premiers travaux cet été ». De quoi faire penser que la nappe allait vraiment être dépolluée par l’industriel Solvay selon le principe du « pollueur-payeur ». En fait, il n’en est rien ! Déjà il n’est pas possible de dépolluer une nappe. Et puis les travaux entrepris, de faible ampleur, ne visent qu’à réduire l’impact de pollutions futures. Retour sur un nouvel enfumage.

  • L’eau potable toujours menacée

    Tous les jours depuis des décennies, des usines rejettent quantité de polluants chimiques dans la rivière, à 300 mètres d’un puits de captage d’eau potable. Ce n’est pas une dystopie, ce n’est pas une mauvaise série. Ça se passe à Jarrie, au sud de Grenoble, dont la plateforme chimique regroupe les usines d’Arkema, Framatome et quelques seconds couteaux. La rivière, c’est ce bon vieux Drac (voir tous les numéros précédents du Postillon). Et le puits, c’est celui des Mollots, méconnu, mais qui alimente en partie les robinets de l’agglomération. La raison des autorisations délivrées par la Préfecture pour continuer cette hérésie ? Le sens d’écoulement de l’eau empêcherait la nappe d’eau potable d’être contaminée, ce que des mesures récentes viennent en partie de remettre en question. Si ce scandale fait un peu parler depuis l’année dernière, avec notamment le lancement en mars dernier d’une procédure administrative contre la Préfecture de l’Isère par la Ville de Grenoble, les réalités concrètes de ces pollutions n’ont jamais été documentées. C’est ce à quoi s’attache cet article. Asseyez-vous et buvez un bon verre d’eau.

  • PFAS, fluor de ma vue

    Depuis l’année dernière, la pollution due aux composés chimiques PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) fait l’actualité nationale et locale. Dans la vallée de la chimie du Sud-lyonnais, incluant un bout du Nord-Isère, l’eau, les poissons, le lait maternel, les légumes et les œufs sont contaminés par les polluants sortant des usines Arkema et Daikan de Pierre-Bénite. Cette pollution est surtout associée à la vieille industrie de la chimie ou à celle de la production des poêles Téfal, comme en Haute-Savoie. Mais pour la microélectronique aussi, les PFAS sont indispensables ! Un récent document de l’Agence régionale de santé (ARS) nous apprend que le site de STMicro Crolles est un des plus gros pollueurs régionaux.

  • Covoit’ de pandore

    À Grenoble comme ailleurs, la mode est au développement du « covoiturage organisé » notamment pour les petites distances et les trajets domicile-travail. Loin de l’image écolo et sympathique de ces pratiques, partons à la découverte de leurs nombreux effets pervers, à commencer par la dégradation des services publics de transports collectifs.

  • Pourquoi mettre en danger des lieux qui fonctionnent bien ?

    Et deux de plus ! Le désespérant chamboule-tout de la mairie dans les quartiers Sud de la ville continue. Alors qu’ils souffrent déjà d’un manque criant de lieux de sociabilité, la municipalité s’obstine à mettre en danger les rares qui fonctionnent à peu près bien. Le tout avec des méthodes dramatiquement redondantes : mise en concurrence des associations, annonces cruciales relatives à l’avenir des structures faites avec désinvolture au mépris du travail accompli et de l’investissement des acteurs de terrain, manque de considération à l’égard de ce que ces lieux apportent aux habitants… Tout ça au nom d’hypothétiques projets municipaux qui seraient « mieux », mais qui, dans les faits, demeurent brumeux. Après la progression du désert convivial dans le quartier de la Villeneuve décrite dans le dernier numéro, on se penche cette fois sur les difficultés que rencontrent le Théâtre Prémol du Village Olympique et le club de judo de Mistral.

  • Ici commence la mort

    « Quelle connerie la guerre ». Depuis le poème de Jacques Prévert et même bien avant. Et comme on n’arrête pas le progrès : la connerie devient de plus en plus ignoble. Depuis Gaza nous parviennent des informations effrayantes. Il y a bien entendu d’abord le décompte macabre des dizaines de milliers de morts. Mais la « manière » horrifie toujours un peu plus. D’autant plus quand on sait que l’écosystème grenoblois œuvre au développement des robots tueurs.

  • En IApesanteur

    L’intelligence artificielle (IA) le poursuit partout ! En allant au concert de la star locale Calogero, au Palais des Sports de Grenoble, notre chercheur mathématicien voulait juste se changer les idées. Mais là aussi, il s’est fait rattraper par les démons de l’époque…

  • un nom original, mais pour coiffeur ?

    Heureux les gérants de salon de coiffure qui peuvent faire – en toute impunité – les jeux de mots les plus pourris pour nommer leur échoppe. Au Postillon, où on se restreint beaucoup sur nos idées les plus vaseuses, il faut bien avouer qu’on est un peu jaloux de cette totale liberté. Alors pour se défouler, on propose aux futurs salons de coiffure de la cuvette quelques bons calembours.