On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.
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Parachutes plombés pour PDG
De quoi se plaignent les habitants des quartiers populaires ? Selon la Cour des comptes, 10 milliards d’euros sont consacrés chaque année aux « quartiers ». Mais où va ce pognon de dingue ? Les deux pages de reportage dessiné n’ont pas suffi pour évoquer ce qui a sauté aux yeux de la service civique du Postillon lors de ses nombreuses rencontres : le dévoiement des subventions pour les asso’, le parcours du combattant pour toucher les prestations sociales et la grosse arnaque de l’Anru.
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Derrière la « marque », l’arnaque
Que se passe-t-il à Métrovélo ? Depuis notre précédent article du mois de septembre (« Pour pédaler, cliquez ici » dans le n° 62), évoquant de nombreux dysfonctionnements – notamment informatiques – et un profond malaise, le service a changé de nom pour répondre désormais à l’appellation poétique de Mvélo+. Une opération de « rebranding » accompagnée d’une situation sociale encore empirée : les départs de salariés et les opérations d’enfumage s’enchaînent.
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Greenioble, capitale verdâtre
Verdâtre : « qui est d’un vert un peu sale, trouble ».
Pourquoi la politique soi-disant écologiste menée dans la Métropole grenobloise est-elle très sale et trouble ? Réponse dans les commentaires d’une partie du discours de Piolle à la cérémonie d’ouverture de Grenoble Capitale Verte. -
Noël sans balcon, presque en prison
Début décembre, les habitants d’un immeuble de l’Île verte ont vu leurs balcons condamnés quasiment du jour au lendemain.
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« Madame, je passe mon temps en prison... »
Le 31 janvier dernier, des bataillons de journalistes caméras et micros au poing envahissaient la salle des pas perdus du tribunal de Grenoble. C’était le premier jour de « l’affaire Maëlys », une de ces histoires aussi sordides que spectaculaires dont la presse aime faire ses choux gras. Le Postillon a préféré aller en salle 5, voisine de la cour d’assise bondée, où défilent les prévenus jugés de façon expéditive en comparution immédiate.
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Quartier haute sécurité
Quand Hubert était enfant, il n’y avait pas de grillages autour de sa barre d’immeubles de Pont-de-Claix. Pas de portail, pas de badge, pas de caméra, pas de pancartes d’interdiction dans le hall d’immeuble de « sa » montée 5. Toutes sortes de réjouissances sécuritaires dont Hubert constate la multiplication à chaque fois qu’il rend visite à ses parents. Alors il revient dans ce texte sur quarante années « d’engrillagement » et se questionne sur cette extension du domaine de la méfiance.
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La rivière qui n’existait pas
Être un peu bourré, est-ce la bonne manière de se plonger dans les eaux de Grenoble ? Oui, et non. Parce que le risque de noyade est élevé, surtout l’hiver. Mais oui parce que l’imagination se déploie, et imaginer la ville et la vallée des centaines d’années en arrière, ça en demande beaucoup, de l’imagination. Sous les pavés de Grenoble, de l’eau ! Et pas n’importe laquelle : celle du Drac.
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La déliquescence des musées
Mais quelle malédiction touche donc les grands musées grenoblois ? Malgré les millions d’euros injectés, trois des grands bâtiments de l’Art avec un grand Q subissent avaries et fuites en tout genre. Quel musée est le plus déliquescent ? Émilette a mené l’enquête.
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Le naufrage connecté
Rions un peu avec Le Daubé du 9 décembre, qui nous raconte cet énorme scandale moderne. Pendant une semaine, une vingtaine d’habitants d’un petit hameau de la commune de Sarcenas, dans la Chartreuse, ont été « privés de téléphone et d’internet », à cause d’un arbre tombé sur le câble téléphonique. Sylvain Dutourtre, maire de la commune et habitant du hameau, décrit au quotidien local la « galère » en s’insurgeant du délai de réparation : « C’est un peu surprenant qu’au XXIème siècle, cela (…)
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Mistral perdant
Il y a un an (Le Postillon n°57), on évoquait l’école Anatole France du quartier Mistral à Grenoble qui, à cause d’une absurde règle administrative, n’était toujours pas classée en Rep (Réseau d’éducation prioritaire). Cette situation illogique entraîne un manque de reconnaissance et de moyens pour les instits y travaillant, qui se battent donc depuis longtemps pour que l’école soit en Rep. L’Éducation nationale a l’air d’être toujours autant à l’écoute de ses agents : non seulement leur (…)