Actualités

  • Un nouveau hors-série : STMicro, gros dégâts des eaux

    Suite à quelques demandes, nous avons publié pour la manif « De l’eau, pas des puces » du 1er avril dernier un recueil de tous nos articles autour de STMicro & l’eau. Après un premier tirage épuisé, de nouveaux exemplaires, augmentés par quelques articles parus dans ce numéro, seront disponibles début juin. Ce livret de 36 pages est idéal pour faire réfléchir votre cousine salariée à STMicro ou votre voisin défendant mordicus l’industrie de la microélectronique... Disponible pour quatre euros frais de port compris en nous envoyant votre règlement (en liquide ou en chèque) à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès, 38600 Fontaine. Réductions largement possibles, notamment pour des commandes groupées.

Derniers articles en ligne

  • La clé à molette des champs

    Loin de se limiter aux seules métropoles, le déferlement high-tech s’abat aussi sur les campagnes et les activités agricoles, transformant peu à peu les anciens paysans en simples opérateurs de machines. Pour contrer ce mouvement de fond, une coopérative d’autoconstruction de machines agricoles s’est monté il y a une dizaine d’années en Isère. L’Atelier paysan – c’est son nom – aujourd’hui installé à Renage, à trente kilomètres de Grenoble, connaît un petit succès et une croissance importante ces dernières années. Discussion avec deux de ses membres autour de la philosophie, des questionnements et des limites de cette structure.

  • Des greniers grenoblois à la guerre d’Espagne

    Le saviez-vous ? À la fin des années 1930, un anarchiste cambriolait les greniers grenoblois pour financer notamment les révolutionnaires espagnols. Une histoire que Le Daubé a failli raconter...

  • Enclavé dehors

    Des fois, des bouts de terres ont des histoires rocambolesques. C’est le cas de neuf hectares presque vierges sur les hauteurs de Seyssins. Déjà, une clinique s’est construite dessus dans la plus parfaite illégalité. Et maintenant, un conflit dur oppose le propriétaire Brice Jimenez avec certains de ses voisins et la mairie. Plongée dans un imbroglio sur le devenir de cette mine d’or foncière.

  • Souriez, vous êtes opérés

    Les nouvelles salles des blocs opératoires de l’hôpital de Grenoble sont truffées de caméras de vidéosurveillance, ce qui inquiète certains soignants.

  • L’hôpital au secours des vélos électriques

    Deux médecins haut placés du Chuga (centre hospitalier universitaire Grenoble-Alpes) utilisent leur aura de soignant pour faire la pub’ du vélo électrique. Incroyable coïncidence : le fils de l’un d’eux dirige EbikeLabs, start-up qui vend un système électronique pour vélos électriques.

  • Big bro vert

    Avez-vous remarqué le récent développement de la vidéosurveillance dans les rues grenobloises ? Alors que les opposants de Piolle n’arrêtent pas de l’attaquer sur son manque d’entrain à installer des caméras, il y a quand même presque deux fois plus de caméras aujourd’hui qu’à son arrivée à la mairie. Les récentes installations, qui n’ont jamais été présentées ou débattues publiquement, vont servir à lutter « contre les incivilités routières » selon l’adjointe à la tranquillité publique Maud Tavel. Si Piolle dit s’opposer au modèle de la smart city, ce développement de la vidéosurveillance assumé par les élus verts-rouges ne peut que renforcer ce modèle.

  • Grenoble Habitat : l’humain après tout

    Le bailleur social Grenoble Habitat est en pleine croissance. Depuis 10 ans, l’entreprise privée, détenue à moitié par la Ville de Grenoble a largement agrandi son parc locatif tout comme le nombre de salariés. Ce développement rapide implique des réorganisations successives qui ont un effet délétère sur plusieurs salariés de Grenoble Habitat. Les locataires tentent, eux, de faire entendre une réclamation simple : vivre dans un logement digne. Mais le bailleur s’éloigne d’eux. Plutôt qu’entretenir ses appartements, l’entreprise préfère construire et vendre des immeubles. Ça rapporte beaucoup plus.

  • Le cri de la cabine

    Depuis onze années, on fait du journalisme local. On le répète à tous les gens qui voudraient qu’on soit plus militants. Tous les deux mois, on saute d’un sujet à l’autre, évoquant telle injustice, critiquant telle évolution, dévoilant telle information, racontant telle histoire méconnue, raillant telle personnalité, sans jamais vraiment s’engager pour une cause.
    Il y aurait tant de combats à mener. Des combats essentiels, tous plus importants les uns que les autres. Il y en a tellement qu’on vient de (...)

  • Zone blanche, peuple bavard

    L’éradication des dernières « zones blanches » est devenue une grande cause nationale, comme si le droit à la connexion partout tout le temps était devenu plus important que le droit au logement ou celui d’avoir de quoi bouffer.
    Pour ce troisième épisode du feuilleton « Crise-Antennes  », Le Postillon est allé se balader dans une des dernières zones blanches habitées du coin : le hameau de Bois Barbu à Villard-de-Lans. Depuis plusieurs mois, un projet d’antenne-relais de trente mètres de haut clive les habitants. Malgré 55 % de « non » à la consultation organisée en décembre par la mairie, le conseil municipal a quand même voté pour le projet d’Orange. Reportage à Clochemerle-en-Vercors.

  • Atsem la misère, récolte la colère

    Les écoles étaient présentées comme «  la priorité absolue  » pendant le premier mandat de Piolle. Si les chantiers se sont multipliés pour rénover ou créer de nouvelles écoles, rien n’a par contre été fait pour améliorer les conditions de travail des salariées municipales de ces écoles, qu’elles soient agentes d’entretien, animatrices périscolaires, ou Atsem (Agentes territoriales spécialisées des écoles maternelles) (Ces postes étant en énorme majorité occupés par des femmes, leur dénomination est entièrement féminisée). Depuis 2015, certaines luttent pour améliorer leur statut et leur quotidien mais rien n’avance – ou presque. En novembre et décembre, elles ont encore multiplié grèves et rassemblements, sans parvenir à arracher autre chose que des miettes. Pour espérer enfin avoir des conditions de travail et des statuts dignes, elles espèrent plus de soutien, notamment de la part des parents d’élèves. Alors si votre marmaille est dans une école de Grenoble, cet article est fait pour vous. Si vous n’avez pas de marmaille, ou qu’elle est scolarisée ailleurs, cette double-page vous apprendra quand même plein de choses, en sautant d’une réunion en visio à des passages de Mélancolie ouvrière et des considérations sur le précariat et la « lutte pour l’égalité  ».

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