Accueil > Hiver 2022 - 2023 / N°67
Courrier des lecteurs
« Plus le temps » = Trop d’écran ?
« Malgré mon intérêt persistant à la lecture de votre journal, il faut que je me rende à l’évidence : le temps me manque désormais pour lire vos articles. Je souhaite donc arrêter mon abonnement. Je ne sais plus où j’en suis au niveau de mes règlements, mais il n’est pas nécessaire de me renvoyer une somme d’argent éventuelle. Je vous souhaite une bonne continuation et prendrai toujours plaisir à vous lire plus ponctuellement, mais mieux. » A.L
Le Postillon : Le manque de temps de le lire, c’est souvent une « excuse » qui revient souvent pour ne pas acheter notre journal pendant des ventes à la criée. Selon notre impression pas du tout scientifiquement prouvée, elle est de plus en plus fréquente depuis le Covid. Selon notre analyse non plus scientifiquement privée, les périodes de confinement et de « distanciel » ont fait prendre – ou accentué - de nouvelles habitudes numériques forcément chronophages (séries, réseaux sociaux, nouveaux « webmédias »). Et tout le temps passé derrière des écrans est du temps de perdu pour la vraie vie – et la lecture de journaux papier.
Ceci dit, c’est vrai que nous aussi on se sert de cette excuse de « manque de temps » pour repousser les relous qui essayent de nous vendre des trucs dont on ne veut pas.
On cherche des publicitaires
Sur le répondeur : « J’ai découvert votre journal grâce à l’article sur le château de Vorz [Règlement de comte à Villard-Bonnot, dans le dernier numéro]. Très bonne découverte, c’est bien ce que vous faites. Par contre je vois que c’est le numéro 66… Comment ça se fait que je connaissais pas avant ? Hé, faut se faire connaître les gars, hein, faut faire de la pub...Bon je vais vous envoyer un chèque pour avoir des anciens numéros. » J.
Pas la seule
« Merci pour vos articles sur STMicro… Cet été, quand Macron est venu, j’enrageais et avais l’impression d’être la seule à trouver ça scandaleux ». M.P
Lecture de chiottes
« J’aime vos expérimentations de prix ou de mise en page, mais le format très vertical du 66 est quand même peu pratique pour lire au lit. Arrêtez de vous faire passer pour une lecture de chiottes ! »
Merci patron !
Le maire de Pont-de-Claix vient d’inaugurer le parc Charlotte-Bon. Un nom de femme, ça fait bien… Ça a pourtant énervé une de nos lectrices :
« En plein XXIe siècle, en pleine bataille pour la taxation des superprofits, en pleine lutte pour une juste rétribution du travail par rapport au capital, le maire de la ville aux revenus par habitant les plus bas de l’agglomération, sort de l’oubli la cousine (et belle-sœur) du patron des papeteries au prétexte qu’elle l’ a “épaulé” dans la gestion de l’usine à la fin du XIXe siècle. À l’époque, élu à Claix, le patron Paul Breton deviendra le premier maire de la commune qu’il invente de toutes pièces autour de son usine, régnant en maître absolu (église comprise) sur les ouvrières et ouvriers qui forment une large partie de la population du bourg. Député, on le retrouve lors de la Commune de Paris, à Versailles. Ainsi le maire actuel s’offre un lignage, et un certificat de féminisme à bon prix. » R.R