Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Au bout du sous-sol, la merde

    C’est magique : depuis un siècle et demi on fait caca, on presse un bouton, la chasse d’eau coule, et les déjections s’évanouissent dans le sous-sol. Et après ? Pour ce quatrième épisode de Grenoble sous terre, direction les égouts.

  • Règlement de Comte à Villard-Bonnot

    Sale époque pour l’agriculture dans le Grésivaudan. Quand les paysans ne sont pas évincés par les usines de puces électroniques et l’urbanisation qui les accompagne, ils le sont par les caprices de la noblesse.
    Cela faisait bientôt 50 ans que les Achard louaient une ferme et 40 hectares – 55 terrains de foot ! – de terres agricoles à la famille de Miribel, propriétaire du très chic château de Vors à Villard-Bonnot. Après des années de procédures judiciaires, la famille d’agriculteurs a été expulsée en juin dernier, alors que les châtelains ne semblent pas avoir le moindre projet agricole sérieux dessus et se réfugient derrière leur bon droit. Dans la Silicon Valley française, de vieilles noblesses sévissent toujours.

  • Dans la tour Chavant, les fantômes des luttes et du service public

    C’est une grande tour, le plus grand bâtiment de Grenoble après les fameuses trois tours de l’Ile Verte. Ici, point d’habitant mais tous les services financiers de La Poste depuis 1971, date de sa construction. Aujourd’hui, les bureaux courant sur 57 mètres de hauteur sont tous vides et quelques années de travaux devraient laisser la place à un projet so 2022 : salle d’escalade, coworking, roof top avec resto de luxe, etc.
    Le départ de services financiers est-il une bonne nouvelle ? Damien, ancien facteur, a interrogé d’anciens salariés du centre financier pour savoir ce qui se passait dans cette mystérieuse tour. Et l’histoire qu’ils racontent parle de bien plus que cette tour de béton : des comptes chèques postaux, de l’informatisation, des réorganisations incessantes, des luttes des « filles des chèques  », de l’apparition des «  services clientèle  », de l’amour des gens et du service public. Ou comment le changement d’usage d’un bâtiment peut illustrer une partie des bouleversements de notre époque.

  • Les derniers enfants de l’extraball

    Qu’est-ce qui fait qu’un jeu passe de mode ? Pourquoi ne voit-on plus de flipper alors qu’il se vend toujours 500 000 exemplaires par an d’un jeu aussi con que le Monopoly ? J’ai essayé de le savoir auprès de Georges et Gérard, qui en réparent au 22 rue Bordier.

  • Anne / Jean-Baptiste : l’énigme de l’intersexualité en 1760

    Le texte de vingt pages est écrit à la plume, sur un papier vieilli et orangé. Une fois habitué aux mots légèrement différents d’aujourd’hui se détache l’histoire d’Anne Grandjean. Et de son procès, au XVIIIe siècle, raconté par son avocat Me Vermeil. Cette histoire cachée dans les cartons des archives départementales de l’Isère, raconte la vie de cette personne présentée comme « hermaphrodite », (on dit intersexe aujourd’hui). Née à Grenoble, son histoire a défrayé la chronique judiciaire dans le royaume de France.

  • Au bout de chaque rue, un data center ?

    On entend beaucoup parler des énormes data centers – « centres de données » en bon vieux français – à l’autre bout du monde. Mais savez-vous qu’il y en a également à Grenoble ? Que des données sensibles peuvent y être hébergées, comme les données génomiques de milliers de personnes ? Petit voyage dans la cuvette pour tenter de percer les mystères de ces énormes grilles-pains sécurisés indispensables au bon fonctionnement du monde virtuel.

  • On veut (un peu) d’argent Un appel à dons « moyen »

    Jusqu’ici on n’avait rien contre Bruno Moyen. Remarquez qu’on n’avait rien pour non plus hein. Son travail de photographe ne nous a jamais touchés : on n’est pas trop sensibles aux photos d’immeubles, matière de son livre « Grenoble sous un autre angle ». Enfin, chacun ses goûts, ses hobbies, ses choix de clients. Dans ses travaux de « commande », lui photographie des imprimantes, des bijoux, des verres de vin ou des élus. C’est complètement sans intérêt, mais pourquoi pas ? Faut bien (…)

  • Nouveau prix DÉFINITIF

    Comme vous avez pu le lire, depuis quelques mois on se cherche un peu. On a changé légèrement de format et de maquette – parce que pourquoi pas. On a espacé les numéros – pour plein de raisons. On pensait, jusqu’à cet été, garder cet espacement, faire peu de numéros mais des gros pavés. Et puis en fait, à l’usage : non. Le gros numéro double de l’été, on l’a trouvé un peu trop cher, un peu trop gros, un peu trop « revue », un peu pas assez journal. Alors à partir de ce numéro, on a pris une (…)

  • Changement de tuile

    Ce n’est pas le premier revirement du maire de Grenoble sur l’affaire du marché de la fête des Tuiles. Déjà en 2018, la mémoire lui faisait défaut dans ce dossier qui a quand même donné lieu à un faux en écriture publique révélé par la Chambre régionale des comptes (un document de marché antidaté) : il ne connaissait « pas bien » l’association Fusées, bénéficiaire du marché de la Fête des Tuiles et son responsable Pascal Auclair, alors que ce dernier émargeait sur les comptes de campagne de (…)

  • Des nouvelles de l’écocité

    Une lectrice nous donne des nouvelles de son quartier de la Presqu’île, amas de tours sortis de terre ces dernières années sous le nom « d’écocité ».
    « Nous avons enfin un parc public ! Et malgré le bruit du chantier et des trains, on voit jouer, surtout le soir, des enfants par dizaines (mais où étaient-ils avant ?). Pour notre plus grand plaisir, un couple de canards a élu domicile dans la mare du parc. Las c’était sans compter sur notre éco-aménageur qui arrose les plantes grâce à un (…)