On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.
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Derniers articles en ligne
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Le « dégradé » à la mode
Alors que le service des urgences de la clinique mutualiste et de l’hôpital de Voiron fonctionnent en mode très « dégradé », n’acceptant plus de patients la nuit sauf cas extrêmes, comment ça se passe aux dernières urgences fonctionnelles de la cuvette ? Mi-novembre, Le Postillon a passé un bout de nuit dans celles de l’hôpital Nord, et papoté avec quelques patients et soignantes.
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La fiche lecture
Marion Honnoré, Devenir Gilet jaune, Histoire sensible d’une lutte, Le monde à l’envers, 2021
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Les princes de la ville
Au Postillon, on nous reproche très (trop) régulièrement de ne pas assez parler de choses « positives ». Faut dire qu’on est des durs à jouir. Non pas qu’on trouve qu’il ne se passe rien de bien dans le coin. Mais c’est pas tous les jours qu’on nous fait rêver et voyager tout en restant dans la cuvette.
C’est ce qui s’est passé quand on a déboulé sur le toit de l’IGA, énorme bâtiment inoccupé depuis près de vingt ans. On nous avait parlé de « bar clando », on a découvert un « lieu d’échanges et de partage » autant inattendu que magnifique, porté par deux « princes de la ville » sans-papiers. -
Dans le monde de Nasa
Dans presque chaque coin de la ville, il y a des personnages emblématiques qu’on croise quotidiennement, cantonnés dans un périmètre restreint. Points fixes humains sur le passage de vies tout aussi routinières, on les remarque et on passe souvent devant avec un mélange de curiosité et de défiance. Sans oser s’arrêter et prendre le temps de rencontrer le monde de ces figures pourtant si familières.
Nasa habite rue de la résistance à Saint-Martin-le-Vinoux. À deux pas de la Casamaures, son carré de façade sort de l’ordinaire urbain, presque autant que l’architecture luxuriante de la villa mauresque voisine. Quelques chaises sont disposées sur le trottoir. Sur la porte de l’appartement de Nasa, situé au rez-de-chaussée d’une maison occupée par Anne-Marie et sa famille, est cloutée une pancarte qui semble signifier « attention, moutons » ; une lourde chaîne métallique et une grosse souche de bois sont suspendues au volet ; la porte est entrouverte sur une atmosphère sombre. Intrigué, je frappe à la porte. Je suivrai Nasa pendant six mois, et certainement plus encore.
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C’est pour qui la galette ?
Récemment je suis allée me promener dans le quartier des Essarts à Echirolles, comme ça, pour voir. En fait c’est faux : on va jamais se promener dans ce quartier. Il fait partie des quartiers les plus pauvres de l’agglo, alors quand on entend parler de lui, c’est (presque) uniquement pour des histoires de violence ou de drogue. Et pourtant, des habitantes ont tellement d’autres choses à dire.
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Pierre Mériaux, l’inspecteur la raideur
Pour beaucoup, le parcours de Pierre Mériaux est incompréhensible. En tant que simple inspecteur du travail, il est souvent respecté des syndicalistes et des salariés en lutte. Depuis qu’il est aussi élu écologiste, et d’autant plus en tant qu’adjoint au personnel depuis 2020, il est haï par nombre de syndicalistes et d’employés municipaux, qui font souvent face à son intransigeance et son « agressivité ». Les bibliothécaires grenobloises, toujours en lutte contre le contrôle du passe sanitaire, mettent l’impasse actuelle de leur mobilisation sur le compte de sa rigidité. À travers le récit de ce combat, Le Postillon tente d’éclaircir le « mystère » Mériaux.
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Le Chocolatier, Le Presseur et Le Policier
C’est une histoire croquignolesque, qui pourrait être vue comme un banal fait‑divers. Mais les personnalités impliquées et l’absence totale de médiatisation (notamment de la part du Daubé) en font un cas d’école du « deux poids deux mesures » du traitement de « l’ensauvagement » et des violences contre les policiers.
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Trempette dans le Verderet
Pour nous autres explorateurs urbains, amateurs et amatrices de lieux sous terre, Grenoble est d’une tristesse ! Alors que Lyon et Paris sont truffées de souterrains, catacombes, de carrières abandonnées où aller se promener, boire des canons et faire la fête clandestinement, à Grenoble même, on ne trouve rien sous terre (1), de par la proximité avec la nappe phréatique.
Halte au fatalisme ! Dans cette série, nous sommes partis à la recherche de ces lieux dissimulés sous nos pieds. Galeries, égouts, cachettes oubliées, où se perdre, où dénicher un autre point de vue sur la ville, où s’aimer. Premier épisode : le Verderet. -
La rupture de barrage
Le saviez-vous ? Parmi les onze grands barrages de Rhône-Alpes, dix d’entre eux pourraient, en cas de rupture, libérer une énorme vague touchant de manière plus ou moins importante Grenoble, renouant ainsi avec l’histoire ancestrale - interrompue depuis un siècle et demi - des inondations dans la cuvette. Alors quelle serait la « pire » rupture de barrage ?
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Allô Allô Allô Allô
Le 22 octobre dernier, l’Oirct (observatoire international pour la réinstallation des cabines téléphoniques) organisait une journée de cabine téléphonique mobile qui a rencontré un certain succès, au moins médiatique, avec des articles dans Le Dauphiné Libéré, Place Gre’net ou L’âge de faire. Il y a eu beaucoup d’appels passés depuis la cabine téléphonique – remorque à vélo qui s’est posée un peu place Saint-Bruno, un peu boulevard Joseph Vallier et un peu square Docteur Martin. C’est vrai (…)