Actualités

  • Un nouveau hors-série : STMicro, gros dégâts des eaux

    Suite à quelques demandes, nous avons publié pour la manif « De l’eau, pas des puces » du 1er avril dernier un recueil de tous nos articles autour de STMicro & l’eau. Après un premier tirage épuisé, de nouveaux exemplaires, augmentés par quelques articles parus dans ce numéro, seront disponibles début juin. Ce livret de 36 pages est idéal pour faire réfléchir votre cousine salariée à STMicro ou votre voisin défendant mordicus l’industrie de la microélectronique... Disponible pour quatre euros frais de port compris en nous envoyant votre règlement (en liquide ou en chèque) à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès, 38600 Fontaine. Réductions largement possibles, notamment pour des commandes groupées.

Derniers articles en ligne

  • À la recherche de chemins loins du tourisme

    En Oisans, la manne financière du tourisme de masse empêche toute velléité d’imaginer une vie plus simple à la montagne. À Ornon, quelques jeunes, promis à une carrière de guide ou moniteur de ski, ont choisi de déserter l’industrie du tourisme pour se rapprocher d’une « vie plus paysanne ». Et c’est loin d’être facile.

  • Péter des câbles toujours plus gros

    Depuis des années, les maires successifs des Deux Alpes et de l’Alpe d’Huez ont un projet mégalo : relier les deux stations de ski de l’Isère pour en faire «  le plus grand domaine skiable du monde », selon eux. Un budget de 100 millions d’euros au moins, pour relier les cinq kilomètres qui séparent les deux stations. Forcément ça crée des oppositions, et notamment celle du collectif «  Non au téléphérique  ». Mais dans cette vallée, ne pas acquiescer sans réserve au développement infini des stations de ski relève du crime de lèse-usine à pognon. Reportage dans les deux plus grosses stations de l’Isère.

  • Tinder au sommet

    Les sites de rencontre ont été un des nombreux business virtuels à profiter de la crise sanitaire. Mais une fois le contact pris en ligne, reste à se voir dans la vraie vie. Une des tendances grenobloises, renforcée par la fermeture des bars, est de donner son premier rendez-vous en montagne. Petit voyage au pays de la drague Quechua.

  • Les canons ou la mort ?

    Les querelles de clocher aussi se modernisent : à Gresse-en-Vercors, petite station à cinquante kilomètres au sud de Grenoble, le village se déchire sur l’opportunité ou non d’installer des canons à neige. D’un côté, les habitants historiques, garants de l’âme de cette petite station familiale, favorables aux enneigeurs. De l’autre, les nouveaux arrivés, ne travaillant souvent pas dans le village, et hostiles aux canons. Et quelque part, il y a Marcia, un peu paumée dans tout ce bazar : la station de Gresse, c’est sa famille, mais elle ne comprend pas cette obsession des canons. Elle nous embarque au pied du Grand Veymont.

  • Touche pas à mon canon

    En Isère, le Département va investir dans les années à venir près de 50 millions d’euros dans la neige de culture, et passer de 536 ha équipés à 854 en 2025 — soit presque la moitié des domaines skiables du département. Avec de tels enjeux financiers, les recherches autour de la neige de culture sont-elles les bienvenues dans les Alpes françaises ?
    L’histoire de Carmen de Jong prouve que beaucoup n’acceptent pas qu’on s’intéresse aux impacts environnementaux des canons. Intégrée à un laboratoire de recherche pendant dix ans en Savoie, cette chercheuse dut affronter une hiérarchie que son travail dérangeait. Aujourd’hui, elle travaille à Strasbourg et a retrouvé une liberté totale.
    À la mi-février 2021, la chercheuse présente le résultat de ses recherches devant des millions de téléspectateurs sur la ZDF, la deuxième chaîne télévisée d’Allemagne. Sa visibilité outre-Rhin contraste avec le peu de reconnaissances de la chercheuse dans la presse française. Une bonne raison de lui poser quelques questions.

  • Le berger et les flashcodes

    Que fait la Métropole grenobloise pour la montagne ? L’année dernière, un appel d’offres autour de «  l’art  » et des « transitions  » a abouti à des panneaux nécessitant un smartphone pour être décryptés. Petite virée au cœur de l’alpage surfréquenté de Chamechaude.

  • « Le gars qui veut s’enrichir en cherchant des cristaux, c’est pas le bon filon »

    Au milieu de ces grands tas de cailloux mal rangés que sont les montagnes se cachent quelques pépites : les cristaux. Parmi les habitants des montagnes s’activent quelques passionnés de ces beaux cailloux : les cristalliers.
    Daniel Canac fait partie de ceux-là. Une activité qui lui a valu une garde à vue dans l’affaire des « cristalliers de l’Oisans  » en 2005, une condamnation pour détention d’explosifs et quantité d’aventures rocailleuses. Alors qu’il est rangé du burin, il raconte sa passion.

  • Le koweït de l’isère

    « C’était très calme. J’en suis même venue à regretter le fracas des chaussures de ski sur les caillebotis en métal  », raconte la dame qui s’occupe de l’entretien des lieux de passage vers les remontées mécaniques de Vaujany.
    S’il y a bien une station qui n’aura aucun mal à se remettre de la crise sanitaire, c’est elle. À Vaujany, les millions pleuvent même avec les remontées mécaniques fermées. Cet ancien petit village de paysans profite depuis quarante ans de l’énorme manne financière apportée par la présence de deux grands barrages sur son territoire. Petite visite d’une commune où l’argent facile n’a pas créé d’autres imaginaires que celui de la fuite en avant dans le tourisme de masse.

  • Être à sa place ou pas

    Dans une autre vie, le dessinateur le moins organisé du Postillon a été coordinateur de hors-séries et journaliste pigiste pour Montagnes Magazine. Vieux mensuel de la presse spécialisée, «  MM  » est édité par les éditions Nivéales aux côtés de titres plus récents : Trek mag, Skieur, Grimper, ou plus exclusifs comme Vertical. Il y avait une certaine tension dans l’ancienne ganterie de la rue Irvoy qui regroupait alors les rédactions soumises à un management essorant et précarisant. Un parfum d’aventure aussi, excitant pour un jeune journaliste : on peut donc bosser et voyager en même temps ? Aller randonner et gagner de l’argent ? En tout cas, on peut essayer – mais c’est pas gratuit.

  • Cinq euros, mais sans QRcode

    À l’heure où les masques tombent peu à peu, nous doublons la dose de postillons pour tout le monde avec ce double-numéro-d’été-bonus-hors-série-montagne-offre-exceptionnelle. Forcément tout ce papier imprimé en plus a un coût (sans même parler du boulot pour remplir les pages, hé !), alors on profite habilement de l’occasion pour vous faire raquer plus : cinq euros au lieu de trois . Par contre, en dehors de la caillasse, on demande rien d’autre : vous pouvez lire notre canard avec ou sans pass sanitaire, (...)

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