Actualités

  • Un nouveau hors-série : STMicro, gros dégâts des eaux

    Suite à quelques demandes, nous avons publié pour la manif « De l’eau, pas des puces » du 1er avril dernier un recueil de tous nos articles autour de STMicro & l’eau. Après un premier tirage épuisé, de nouveaux exemplaires, augmentés par quelques articles parus dans ce numéro, seront disponibles début juin. Ce livret de 36 pages est idéal pour faire réfléchir votre cousine salariée à STMicro ou votre voisin défendant mordicus l’industrie de la microélectronique... Disponible pour quatre euros frais de port compris en nous envoyant votre règlement (en liquide ou en chèque) à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès, 38600 Fontaine. Réductions largement possibles, notamment pour des commandes groupées.

Derniers articles en ligne

  • « On ne se voyait pas contrôler nos voisins »

    Face au passe sanitaire, on peut observer différentes attitudes dans les bars de la cuvette : contrôle des clients avec zèle, contrôle discret et « souple », pas de contrôle du tout, etc. À la Motte-Saint-Martin, petit village à trente bornes de Grenoble, un bar a carrément fermé «  pour faire un truc qui choque ».

  • Suspendues !

    « Si les soignants ne veulent pas se faire vacciner, qu’ils changent de métier.  » C’est l’infectiologue Karine Lacombe, star des plateaux télés et grenobloise d’origine, qui a balancé ce jugement lapidaire le 14 septembre, la veille de l’entrée en vigueur de l’obligation vaccinale pour les soignantes et de la suspension de milliers d’entre elles. Une sortie représentative du discours médiatique dominant sur ces suspensions sans précédent dans l’histoire récente, les soignantes récalcitrantes se retrouvant sans salaire, ni même chômage ou RSA. Pas pour avoir tué ou blessé quelqu’un, juste pour avoir refusé de présenter un document médical à leur direction. Ce sujet a souvent été traité sans aucune empathie pour la situation des soignantes suspendues et sans aucun questionnement sur la pertinence de se priver des soignantes alors que les établissements de santé manquent déjà de personnel qualifié.

    Le Postillon a recueilli le témoignage de dix soignantes iséroises opposées au passe, suspendues ou non, bossant dans différents établissements. Et propose un texte original, en mélangeant leurs paroles afin de former un chœur à partir de ces paroles poignantes (Cette idée est complètement pompée de l’excellent livre de Sophie Divry Cinq mains coupées (Seuil 2020), mélangeant les témoignages des cinq gilets jaunes ayant perdu une de leurs mains pendant des manifestations de l’hiver 2018- 2019.). Parce que c’est une seule et même histoire, celle de soignantes vivant une grande injustice. Toutes les phrases composant les lignes qui suivent ont donc été prononcées par des soignantes du coin, avant ou après le 15 septembre, jour de l’entrée en vigueur de l’obligation vaccinale.

  • Pour pédaler, cliquez ici

    Rendez-vous compte : à Grenoble jusqu’à l’année dernière, il y avait encore un service presque public où on ne pouvait rien faire en ligne. On ne pouvait même pas cliquer pour réserver, vous imaginez ! Il fallait aller dans le monde réel (comme c’est désagréable !) et parler avec un humain (quelle horreur !). Heureusement grâce à nos chers élus de la transition du monde de demain, cette anomalie est réparée. Aujourd’hui, la gestion du service de location de vélos Métrovélo a été confiée à un « opérateur de mobilités » qui a enfin mis en place la «  numérisation » du service. Le problème, c’est que le logiciel foire complètement, ceci entraînant, entre autres réjouissances, nombre de situations kafkaïennes pour les clients et surtout les salariés.

  • Plein de pub, toujours peu de sub’

    Depuis deux ans, c’est un peu le passage obligé de beaucoup de politiciens nationaux en visite à Grenoble. La Papothèque est un dynamique lieu de vie du quartier Lys Rouge dans Grenoble-sud. Depuis qu’il est menacé d’expulsion pour cause d’impayés de loyer, les opposants à Piolle s’en servent d’étendard pour dénoncer l’abandon municipal des quartiers Sud. Mais si cette instrumentalisation leur permet de publier des belles photos sur les réseaux sociaux, leur brassage de vent n’a pour l’instant pas du tout permis de résoudre les problèmes financiers de la Papothèque.

  • Une certaine idée de la lose

    Retour sur l’échec de Piolle à la primaire écolo.

  • Aux perdants, la ville reconnaissante

    Grenoble ce n’est pas que le chevalier Bayard, Sami Bouajila ou encore Gilles Kuntz, bref des mâles alpha, des winners, des phares dans la nuit. C’est aussi une ribambelle de tocards, comme la déroute d’Eric Piolle aux primaires des écolos nous l’a récemment rappelé. Alors Le Postillon commence à dresser une liste non exhaustive de perdants grenoblois. Vous pouvez la compléter en contactant la rédaction, afin de pouvoir faire ériger une plaque commémorative « Aux perdants, la ville reconnaissante  » lors du prochain budget participatif.

  • La seveso valley

    Pour fêter les vingt ans de la catastrophe d’AZF, la Métropole a vu les choses en grand et est allée jusqu’à installer un nouveau site Seveso dans la cuvette. Si toute la presse a salué le début des travaux de l’usine d’Aledia, rien n’a filtré sur les nouveaux risques technologiques créés par cette boîte.

  • « Ne pas être la seule à être la seule »

    Nicolas Bonanni et Margaux Capelier, Grenoble Calling, une histoire orale du punk dans une ville de province, Le Monde à l’envers, 2021. 16 euros

  • Associations à vendre

    Depuis le printemps dernier, un vif débat agite le milieu associatif grenoblois. Apsys, promoteur coté en Bourse construisant le giga-centre commercial Neyrpic à Saint-Martin-d’Hères, propose à des associations des locaux et des moyens. Si certaines sont prêtes à accepter une telle alliance avec le « diable », ces positionnements sont avant tout symptomatiques de l’abandon financier progressif des structures de l’éducation populaire par les pouvoirs publics.

  • Vitrage simple changement compliqué

    Réussir à obtenir un logement social, c’est déjà un parcours du combattant. Mais si on a la malchance d’habiter dans un appartement avec des problèmes d’indécence ou d’insalubrité, vouloir les faire résoudre relève souvent du chemin de croix. C’est en tout cas ce que révèle l’histoire de Lætitia, dont les fenêtres simple vitrage laissent passer l’eau de pluie depuis plus de cinq ans.

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