Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Pour sauver le climat, ils plantent des arbres virtuels !

    Le réchauffement climatique, voilà l’ennemi ! Si vous ouvrez de temps en temps les journaux ou écoutez d’une oreille même discrète les informations, vous avez forcément entendu parler de la COP 21, vingt-et-unième conférence mondiale autour du changement climatique, qui se tiendra à Paris en décembre prochain. À cette occasion, un gros battage médiatique est organisé pour promouvoir l’idéologie de la « fuite en avant technologique », qui voudrait nous sauver des désastres écologiques par un développement accru des nouvelles technologies.

  • Les Singes de Clinatec ont raté le prix Nobel

    Grenoble vient d’échapper à un tsunami médiatique. Le célèbre neurochirurgien grenoblois Alim-Louis Benabid était pressenti pour devenir Prix Nobel de médecine. Raté : celui-ci est revenu à trois chercheurs étrangers travaillant autour des maladies parasitaires.
    Pour donner à Benabid un maximum de chances dans sa quête du Saint-Graal, ses collaborateurs ont reçu l’ordre de se taire. Car depuis quelques mois, Clinatec – le centre de recherche autour des maladies du cerveau qu’il a cofondé avec le directeur du CEA (Commissariat à l’énergie atomique) Jean Therme - est en proie à de vives tensions internes.

  • La défaite des voisins

    Les personnes qu’on a interviewées ici se font régulièrement traiter de tous les noms, de « sales gros branleurs qui n’ont rien d’autre à foutre de leur journée », de « connards qui font chier les vrais habitants », de « parasites » ou de « sous-France ». Leur crime ? Accompagner depuis plusieurs mois des migrants, grands précaires et à la rue, en les soutenant notamment lorsqu’ils s’installent dans des bâtiments vides.

  • Le plutonium comme patrimoine

    Aux Journées du patrimoine, il y a des monuments qui cherchent encore leur public. Si on se bouscule aux portes de la Préfecture de Grenoble ou des musées de la Résistance et des chasseurs alpins, on se presse un peu moins – faut-il vraiment s’en étonner ? – devant celles de la centrale nucléaire de Creys-Malville, alias Superphénix, à quatre-vingt kilomètres au nord de Grenoble. En cours de démantèlement, cette « cathédrale du XXème siècle » est aussi en voie d’habile muséification et ce malgré le caractère aussi bref que raté de son histoire. Le Postillon s’est offert une petite visite guidée.

  • Si les politiques grenoblois... étaient un lieu de la cuvette

    Michel Destot : la tour Perret.
    Toute moche, la tour Perret se voit de loin et reste un symbole de la ville. On se demande si elle va s’écrouler parce que bon elle gâche le paysage. Destot, c’est pareil, on a l’impression d’en être débarrassé mais il est encore député de la ville, rapporteur du projet Lyon-Turin à l’assemblée nationale et il a écrit un bouquin. Où c’est qu’j’ai mis ma pelleteuse ?

  • Lettre anonyme municipale

    Au milieu de l’été, nous avons reçu une lettre anonyme contenant entre autres une copie du « relevé de décisions du 20 juillet 2015 du groupe du rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes ». Eh oui, vous avez bien lu « une vraie lettre anonyme » avec son enveloppe papier, son timbre, son adresse écrite en majuscules de la main gauche…

  • « Ramassis de petits bourges arrogants donneurs de leçon » : toi-même

    Cette même lettre anonyme nous a permis de découvrir avec joie la prose d’Alan Confesson à notre égard. Ce monsieur de 27 ans est depuis mars 2014 conseiller municipal et conseiller communautaire, c’est-à-dire une grande « personnalité politique », comme il se présente sur son compte Facebook. Ce qui est sûr, c’est que ce membre du Parti de Gauche est en colère, comme il a tenu à le faire savoir par mail à ses collègues élus.

  • Courrier des lecteurs

    « Habitante de Grenoble, je feuillette encore Gre.mag, le magazine de la ville de Grenoble, lorsqu’il arrive dans ma boîte aux lettres. Ce mois-ci, j’ai dû le recevoir le 21 ou le 22 septembre. C’est pourquoi j’ai été surprise de découvrir la présentation des projets sélectionnés dans le cadre du budget participatif et les modalités d’action pour aller voter lors du week-end ... passé... du 17/18 septembre. Dommage non ?

  • Pas de portable, pas de Semitag

    Un objet mis en avant par les autorités peut raconter beaucoup de choses. À Béziers, le maire d’extrême-droite a fait afficher des gros flingues dans des sucettes Decaux pour annoncer que sa police municipale était armée. A Grenoble, le SMTC (syndicat mixte des transports en commun) vient d’afficher des gros téléphones portables sur ses trams ou arrêts de bus pour annoncer qu’on pouvait maintenant payer avec son smartphone.

  • Le téléphérique urbanisateur

    Connaissez-vous beaucoup de personnes qui fassent régulièrement le trajet de Fontaine à Saint-Martin-le-Vinoux ? Il doit bien y en avoir quelques-unes mais pas bézef. C’est pourtant ce parcours qui a été retenu pour construire le « premier téléphérique urbain » de grande envergure.