Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Le lobbying du téléphérique grassement subventionné

    Il faut voir dans ce projet de téléphérique Fontaine-Saint-Martin-le-Vinoux le résultat d’un intense lobbying. Cela fait des années que les industriels du câble – en premier lieu l’entreprise iséroise Poma, qui bétonne la montagne un peu partout dans le monde – font pression pour développer des téléphériques urbains, afin d’augmenter leurs chiffres d’affaires.

  • Toujours plus con : « la nature connectée » !

    Grenoble étant une ville de montagne et de nouvelles technologies, il fallait bien que des nigauds cherchent à gagner de l’argent en liant les deux. Qu’ils suivent l’air du temps pour développer la « montagne 2.0 ». Le magazine publicitaire Spot (mai 2015) nous avait prévenu dès ce printemps : « Rando2.0 : la technologie s’invite sur nos sentiers. Les randonneurs veulent rester connectés : comment répondre à cette attente ? »

  • Les managers deviendront-ils décroissants ?

    « À cause du numérique, les jeunes souffrent d’un manque d’intégration et d’échange au sein de l’entreprise (…) ; ils passent de 70 à 90 % de leur temps de travail derrière l’ordinateur ; ils ne se déplacent pas dans l’entreprise car ‘‘il faut envoyer un mail avant’’ (...) ; le numérique accentue la surcharge de travail et informationnelle, facilite de très grandes amplitudes horaires de travail, induit une peur de l’automatisation et d’être remplaçable ». Ces paroles n’ont pas été prononcées à une quelconque conférence décroissante ou rencontre de néo-luddites, mais lors des « jeudis de l’entreprise » le 10 septembre dernier, à Grenoble école de management.

  • Les Républicains sont à la rue

    Pour les Républicains de l’Isère, les champignons hallucinogènes c’est toute l’année. Au mois de Juin 2014, les grilles du Jardin de ville ont accueilli une exposition itinérante « la rue, c’est l’histoire de chacun ». On y voit des photos de jeunes dormant dans les rues de Grenoble raconter leurs histoires de vie compliquées. Pour le site des Républicains de l’Isère, cette exposition est une « provocation » de la mairie de Grenoble : certains riverains et commerçants de la place Grenette se plaignent en effet depuis quelques mois de la présence de jeunes SDF.

  • Horrible : des piscines et des barbecues dans la rue !

    La canicule de cet été a entraîné de véritables actes d’incivilités dans les quartiers grenoblois : des bouches d’incendies ont été ouvertes pour servir de douches improvisées, et des piscines sauvages ont même été installées. Un scandale. Celle qui a le mieux exprimé son indignation est une « riveraine de la rue Denis Papin à Echirolles qui a appelé Le Dauphiné Libéré (7/7/2015) pour signaler qu’une telle piscine avait été installée sauvagement en bas de chez elle, à quelques arrêts de tram seulement du stade nautique de la commune.

  • François Brottes : enfin un élu isérois qui réussit

    Je sais pas vous, mais nous on commençait à avoir un peu honte de nos grands élus grenoblois socialistes, qui bien souvent n’arrivent pas à s’imposer au niveau national. Regardez nos deux sous-ministres : Fioraso a été obligée de démissionner et se retrouve à donner des Légions d’honneur à (presque) tout le monde pour occuper ses journées. Vallini ne parvient que peu à faire parler de lui, de ses costumes, ni même de ses lunettes malgré la prétendue importance de « sa » réforme territoriale.

  • Les bienfaits du Piollisme : une colère pour tous 

    Il y a quelque chose à mettre au crédit de la bande à Piolle : depuis un an et demi, on s’emmerde un peu moins à Grenoble. Avant, sous l’ère Destot, les rares débats publics étaient généralement plats, sans esclandres ni coups d’éclats. Non que sa politique suscitât un grand enthousiasme - les résultats des dernières élections l’ont montré - mais parce qu’elle provoquait généralement ennui et désintérêt. L’arrivée de Piolle a réveillé quelques ardeurs – et les mêmes qui pouvaient sans broncher laisser faire Destot sur tel point, montent maintenant au créneau pour démonter Piolle quand il fait la même chose.

  • Un courrier capillo-tracté

    « Nous vous rappelons que la distribution de tracts, flyers, prospectus, etc. sur la voie publique est soumise au Règlement général de voirie de la ville de Grenoble. Par conséquent, à proximité de la gare, la distribution de tracts est interdite les mercredis, vendredis, samedis et veilles de fête, de même que de 7h00 à 9h30, de 11h30 à 14h30 et de 16H00 à 19h30 les lundis, mardis et jeudis ». Cet extrait est issu d’un courrier hallucinant de Gilles Larnaud, « chef de service » à la direction environnement de la Ville de Grenoble.

  • Edito

    Cessez immédiatement d’acheter ce journal : vous risqueriez d’être bientôt accusé de collaboration. Un conseiller municipal de Grenoble nous a accusé devant plusieurs dizaines de personnes d’être « un média d’extrême droite ». Par cette sortie tout en finesse lors d’un séminaire d’élus sur le plateau « résistant » du Vercors le 18 avril dernier, l’élu EELV Pierre Meriaux voulait dénoncer notre dernier numéro, très critique envers une de ses collègues, l’adjointe à la culture Corinne Bernard.

  • Allez vous faire connecter !

    Pour ce quatrième épisode du feuilleton autour de la ville intelligente (les trois premiers étaient dans les n°24, 25, et 26), Le Postillon écrit une lettre à Loïc Lecerf, PDG de la start-up Smart me up, spécialisée dans « l’analyse faciale en temps réel » et basée à Meylan.