Actualités

  • Un nouveau hors-série : STMicro, gros dégâts des eaux

    Suite à quelques demandes, nous avons publié pour la manif « De l’eau, pas des puces » du 1er avril dernier un recueil de tous nos articles autour de STMicro & l’eau. Après un premier tirage épuisé, de nouveaux exemplaires, augmentés par quelques articles parus dans ce numéro, seront disponibles début juin. Ce livret de 36 pages est idéal pour faire réfléchir votre cousine salariée à STMicro ou votre voisin défendant mordicus l’industrie de la microélectronique... Disponible pour quatre euros frais de port compris en nous envoyant votre règlement (en liquide ou en chèque) à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès, 38600 Fontaine. Réductions largement possibles, notamment pour des commandes groupées.

Derniers articles en ligne

  • La plume dans la plèbe

    Le recyclage, c’est pas triste ! Pour les ordures comme pour les journalistes. Claude Francillon vient de faire très fort : juste après avoir arrêté sa carrière de « journaliste » (il a été notamment correspondant local pour Le Monde et Le Point), il vient de se présenter aux dernières élections municipales à Corenc (...)

  • Faut-il avoir été ingénieur pour être maire de Grenoble ?

    Après une rapide étude historique, il apparaît que cette condition n’est pas nécessaire mais quand même recommandée, surtout depuis le début du XXème siècle. Ainsi Éric Piolle est le cinquième maire ingénieur depuis 1900 (après Cornier, Lafleur, Dubedout et Destot) sur les 14 qui ont été élus.

  • La Poste (toujours) Bancale

    Heureusement pour La Poste, France Telecom est passé par là. Aujourd’hui, quand il y a des suicides à répétition dans des entreprises, ça ne fait plus la une des journaux : c’est devenu un peu lassant cette « mode des suicides ».

  • La chasse est ouverte !

    À Grenoble depuis quelques mois, une nouvelle pratique étrange a vu le jour dans les rues de la ville, dans les médias locaux et sur vos réseaux sociaux préférés : une vaste chasse à l’homme (français de préférence, les étrangers sont - pour une fois - épargnés) en âge de voter et résidant dans la capitale des Alpes.
    Tremble, électeur ! Car ton opinion est sondée, ta boîte aux lettres inondée de tracts, ta voix mise à prix : voici venue l’heure du grand Safari.
    Cette traque sans pitié, organisée par le Parti socialiste et ses alliés ne répond qu’à un objectif : obtenir, de gré et parfois de force, la moindre voix pour la ramener en trophée à Jérôme Safar, successeur désigné par Michel Destot pour accéder au trône municipal.

  • Comment j’aurais pu être sur la liste du FN

    Lettre à Alexis Jolly, candidat du Front national à Échirolles.

    Salut Alexis,
    On s’est vu quelques fois, on a échangé quelques mails, et pris l’habitude de se tutoyer. On se connaît à peine, et pourtant je t’écris une lettre, à l’ancienne. À l’époque de Twitter, Facebook et compagnie, je ne sais pas si un jeune homme comme toi, de vingt-trois ans, reçoit beaucoup de lettres. Mais j’espère que tu prendras le temps de la lire. Alexis, j’ai une grande nouvelle à t’annoncer. Je t’ai menti. Voire même : je me suis bien foutu de ta gueule. Rien de bien méchant, c’était pour la bonne cause. Laisse-moi t’expliquer.

  • À quelle sauce sera mangée la banlieue rouge ?

    À Fontaine, l’une des communes de la « ceinture rouge » grenobloise, le maire sortant Yannick Boulard (PCF) ne se représente pas, après trente ans à la tête de la ville. Sept listes s’affrontent pour sa succession. Le Postillon a fait appel à son meilleur élément qui n’est ni journaliste, ni sociologue mais simplement Fontainois. Au moins, lui sait de quoi il parle.

  • L’ubiquité sans ambiguïté

    Tout beau, tout vert. Le « Grenoble du futur » qui se construit se veut résolument moderne, loin du nucléaire et des vieilleries du passé. Durable. On sait que ce mot creux et consensuel est utilisé à toutes les sauces, et parfois de façon très stupide. La nouvelle fierté des élus locaux est de qualifier Grenoble de « ville durable », soit littéralement « ville qui dure ». Derrière cette grande ambition - quelle ville ne veut pas durer ? - un nouveau modèle urbanistique se dessine, pas si loin du meilleur des mondes. Ce second épisode part à l’abordage de la « ville intelligente », de son « paradigme ubiquitaire » et de ses milliards de capteurs.

  • Les retombées de la poubelle radioactive

    Dans le précédent numéro nous révélions l’existence d’une poubelle radioactive dans une grotte sur les pentes de la Bastille ainsi que de la contamination devant et à l’intérieur de l’ancien Institut de géologie de Dolomieu laissé à l’abandon. Depuis, Anthony, un ancien employé qui est intervenu là-bas a tenu une conférence de presse. Les médias (l’AFP, Le Daubé, France 3 Alpes, Place Gre’net et Metronews notamment) ont relayé cette information, l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) s’est rendue à Grenoble, l’Université Joseph Fourier, propriétaire de Dolomieu, a réagi. Des hommes en tenue de pingouins ont été vus là-bas, on a même reçu un recommandé et rencontré de nouveaux informateurs. Résumé des faits.

  • Non coupée et très addictive

    Le fameux adage « Neige en décembre, touristes plein les chambres » n’a plus lieu d’être dans la gestion capitaliste de nos montagnes. Utilisée comme appoint dans les années 1980, la neige artificielle est aujourd’hui absolument nécessaire, comme en témoignent les rubans blancs environnés de verdure qui tiennent lieu de pistes quand il fait un peu trop doux. Toutes les stations s’équipent d’enneigeurs, des plus basses aux plus élevées, voire jusqu’à des altitudes délirantes, et même sur des glaciers pour y assurer le ski d’été ! Les championnats du monde de ski n’ont plus lieu que sur de la neige artificielle, pour que l’état de la piste soit toujours le même. Éliminer l’aléa de l’enneigement permet aux gestionnaires de station de prévoir une saison fixe, et longue, du 1er décembre à la mi-avril (voire à la fin avril) et donc de rentabiliser des équipements toujours plus dispendieux.
    Selon Carmen de Jong, entre 2005 et 2011, la surface d’enneigement artificiel a été multipliée par deux dans les Alpes. Alors que certains rêvent encore d’une candidature de Grenoble aux jeux olympiques, partons à la découverte de cet ersatz de nature fabriqué par les machines.

  • « On est parfois obligé de mentir pour interpeller les gens »

    L’un de nos reporters cherche, comme vous l’aviez compris si vous avez été attentif aux précédents numéros, un métier proche de ses attentes. Il a lu quelque part que le boulot d’agent de sécurité demandait à être « calme et patient, réfléchi et autonome, psychologue, responsable, sociable, en bonne condition physique, mobile et bon en expression écrite », des qualités correspondant trait pour trait à sa personnalité.
    Profitant d’un samedi après-midi pour s’adonner à son passe-temps favori, le shopping à Grand-Place, il a saisi l’occasion, à la sortie d’un de ses magasins préféré, pour aborder le vigile posté là et lui demander ce qu’il en pensait.

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