Actualités

  • Un nouveau hors-série : STMicro, gros dégâts des eaux

    Suite à quelques demandes, nous avons publié pour la manif « De l’eau, pas des puces » du 1er avril dernier un recueil de tous nos articles autour de STMicro & l’eau. Après un premier tirage épuisé, de nouveaux exemplaires, augmentés par quelques articles parus dans ce numéro, seront disponibles début juin. Ce livret de 36 pages est idéal pour faire réfléchir votre cousine salariée à STMicro ou votre voisin défendant mordicus l’industrie de la microélectronique... Disponible pour quatre euros frais de port compris en nous envoyant votre règlement (en liquide ou en chèque) à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès, 38600 Fontaine. Réductions largement possibles, notamment pour des commandes groupées.

Derniers articles en ligne

  • Une poubelle radioactive à la Bastille

    C’est une grotte, dans la montagne de la Bastille, juste au dessus de Grenoble. Au bord de la route, entre le musée Dauphinois et la résidence universitaire du Rabot. à l’intérieur sont entreposés des déchets radioactifs. Des mineraux, des bidons remplis de liquide, des sacs contenant différents objets contaminés. À certains endroits, on a mesuré une irradiation 3000 fois supérieure à celle que l’on trouve en temps « normal ».
    Logiquement, tout ceci devrait être confiné. Entreposé dans des bidons hermétiques, à l’intérieur de locaux adéquats, avec une signalétique claire indiquant la nature du danger. Ici, il n’y a rien. Tout a été déposé à la va-vite, sans prendre de précautions, en attendant que ces déchets soient, peut-être, évacués ailleurs. C’est donc une véritable poubelle radioactive, située à deux pas du centre-ville de Grenoble. Partons à la découverte de cette curiosité moderne.

  • « Dans la caserne, c’est le bordel organisé »

    Toi l’Isèrois, cela n’a pas pu t’échapper : les pompiers du département sont fichtrement en colère. Tu as découvert, badigeonnés sur les casernes et les véhicules des pompiers, d’étranges slogans : « J’ai bien mangé, j’ai bien bu, je suis un élu », « Enard dégage ! », « Têtes de mort du SDIS » ou encore « Dégagez les fumiers ». Avec un peu de chance, tu les as même aperçus manifester à Grenoble à proximité du Conseil général ou de la Préfecture alors que tu allais visiter le musée de la Résistance. Depuis la mi-décembre, les pompiers s’opposent à l’augmentation de leur temps de travail, que la direction veut leur imposer sous couvert de restriction budgétaire. Cependant leur lutte dépasse largement cette seule revendication qui a mis le feu aux poudres. C’est pas tous les jours qu’on entend parler d’« autogestion, de point de non-retour et de démission de la direction » dans les casernes des pompiers.

  • Métro et Conseil Général, même combat : le nivellement par le bas

    L’austérité est à la mode. Sur ce sujet, pas d’innovations pour la Métro (communauté d’agglomération) ou le Conseil général de l’Isère qui veulent tailler dans leurs dépenses de personnel. Le projet : faire travailler les salariés deux semaines de plus pour le même salaire et couper dans quelques avantages (jours du président, RTT). En décembre, des agents de ces deux structures se sont donc mobilisés pour dénoncer ces manœuvres, un début de lutte dont on peut tirer quelques enseignements.

  • Qui est Monsieur Fioraso ?

    Tout beau, tout vert. Le « Grenoble du futur » qui se construit se veut résolument moderne, loin du nucléaire et des vieilleries du passé. Durable. On sait que ce mot creux et consensuel est utilisé à toutes les sauces, et parfois de façon très stupide. La nouvelle fierté des élus locaux est de qualifier Grenoble de « ville durable », soit littéralement « ville qui dure ». Derrière cette grande ambition - quelle ville ne veut pas durer ? - un nouveau modèle urbanistique se dessine, pas si loin du meilleur des mondes.
    Pour ce premier épisode, nous partons à la découverte des deux personnages qui portent cette ambition à la mairie.

  • Du ciment sous les cimes (Épisode 3)

    On connaît le rôle pionnier de Grenoble dans l’électricité hydraulique, les sports d’hiver ou les nano-technologies. Mais la ville fut aussi le berceau d’un matériau qui a radicalement changé nos manières de construire, l’allure des villes et le paysage, d’un matériau qui nous entoure : le ciment. Si les bétonneurs devaient faire un pèlerinage, ce serait à Grenoble, où fut révélée la recette scientifique du ciment par Louis Vicat.
    Deux siècles plus tard, c’est toujours à la famille Vicat qu’appartient la seule cimenterie active de la cuvette, à Saint-Égrève. Dans ce troisième épisode, Le Postillon est allé voir comment on fabrique « l’or gris » dans l’une des immenses usines de ce groupe prospère.

  • Archéologie du fait divers

    Au début du XXIe siècle, les principaux médias s’intéressaient surtout à ce qu’on appelait des faits divers, en leur donnant une place démesurée. Un des exemples les plus frappants fut celui du coma d’un certain Michael Schumacher. Cet homme était une célébrité après s’être illustré dans un jeu dénommé « Formule 1 ». Le but était de conduire une luxueuse « voiture » (engin motorisé consommant énormément de « pétrole » - énergie disparue il y a maintenant deux siècles) et de devancer des concurrents en tournant sur une piste pendant plusieurs heures. Ce jeu produisait beaucoup de bruit et provoquait quelquefois des accidents graves.

  • Courrier des lecteurs et rectificatif

    « Je souhaite réagir à votre série de sujets relatifs à la page Facebook de la ville de Grenoble. Tout ce que vous avez mentionné est juste mais je souhaiterais souligner plusieurs choses. La campagne « 70 000 mercis » orchestrée par la ville de Grenoble [NDR : pour se vanter d’avoir 70 000 fans sur Facebook] en partenariat avec son partenaire Eolas à l’automne 2013 confine à l’indécence.

  • Hommage aux cabines téléphoniques

    Cet automne, le PDG d’Orange/France Télécom, Stéphane Richard est venu dans la cuvette pour parler de « 4G » et clamer que « l’agglomération grenobloise est une vitrine pour notre entreprise ». Le député-maire Destot a embrayé en assurant (...)

  • Quizz : 100 % Grenoble

    A) Qui a écrit à propos de notre journal : « Le Postillon est le Washington Post local » ?

    B) Qui a déclaré dans Le Daubé : « Toute ma vie a été ancrée à Grenoble. J’ai été opéré de l’appendicite là-bas, à la clinique Mutualiste, mes parents habitaient ici, rue d’Alembert... Et je peux continuer longtemps comme ça : mon premier vélo acheté chez Liberia, le bac à sable de Saint-Bruno, et ainsi de suite » ?

  • De l’argent il y en a, dans les poches de Saragaglia

    Pendant que les collectivités locales invoquent l’austérité et le manque d’argent pour faire travailler plus leurs salariés, d’autres continuent de s’en mettre, sans complexes, plein les poches.

0 | ... | 920 | 930 | 940 | 950 | 960 | 970 | 980 | 990 | 1000 | ... | 1360