Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • « Il n’y aura pas de printemps grenoblois »

    Suffit-il de gagner l’élection pour faire une campagne réussie ? Bien que la liste « Grenoble une ville pour tous » soit parvenue à prendre la mairie et à placer 42 élus, il reste encore des militants assez grincheux pour râler. Nous en avons rencontré trois, ne désirant pas témoigner en leur nom propre car « c’est difficile de jouer contre son propre camp ». On les appellera donc Dany, Eva et José. Ayant participé activement à la campagne, ils « ne sont pas très optimistes » pour la réussite du mandat, « même s’ils aimeraient bien se tromper ».

  • Piolle et Raise Partner : les conseils du Postillon

    Une fois n’est pas coutume, Le Postillon publie un texte sur internet, entre deux numéros papier. Ce n’est pas le début d’une nouvelle mode, juste l’occasion d’apporter quelques informations supplémentaires à propos d’Éric Piolle et de Raise Partner.

    Notre dernier numéro, sorti le 26 mai 2014, révélait qu’Eric Piolle était un des co-fondateurs de Raise Partner, une société œuvrant dans la finance. Nous ajoutions qu’il en était encore aujourd’hui actionnaire très minoritaire (moins de 0,5%), et que sa femme y travaillait toujours. Six semaines plus tard, l’UMP de l’Isère a profité de cette information, en ajoutant que Raise Partner avait des clients dans des paradis fiscaux, pour attaquer le maire de Grenoble, qui s’était engagé pendant la campagne à « boycotter les banques qui pratiquent les paradis fiscaux ». Après plusieurs jours de polémique médiatique, on ne résiste pas à la tentation de se transformer en cabinet de conseil.

  • Quand on fabriquait des vélos à Grenoble

    C’était mieux avant, quand les vieux ils étaient jeunes. À l’époque, point de Minatec, de CEA, de « pôles de compétitivité », de fusions-acquisitions ou de métropolisation. À l’époque, Grenoble ne fabriquait pas de gadgets, puces pour téléphones portables, data centers, disjoncteurs 500 000 volts pour centrales nucléaires. À l’époque, Grenoble cultivait des noix (un produit sain), fabriquait des gants (un accessoire aussi utile qu’élégant) et mangeait du gratin dauphinois (un plat nourrissant). À cette époque bénie, lorsque de dynamiques entrepreneurs se lançaient, nul INPG, nulle Geneviève Fioraso ne dévoyait leurs nobles élans en vulgaires start-up de biotechnologies ou en usine de drones. C’est pourquoi, à l’époque, lorsqu’un Grenoblois nommé Biboud voulut créer son entreprise, il se lança dans la production la plus intelligente qui soit.

  • « Tous unis pour la croissance de nos start-up »

    Eric Piolle n’est pas le maire de Grenoble, mais de « #Grenoble ». Le 30 mars au soir, devant le musée où des milliers de personnes fêtaient sa victoire, un écran géant a affiché toute la soirée ce « #Grenoble ». Alors que leurs adversaires avaient tenté de faire croire que la liste « Grenoble, une ville pour tous » était hostile au progrès, fallait-il voir dans cette nomination « augmentée » de Grenoble une volonté de la bande à Eric Piolle de paraître « moderne » ? Vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire : si vous voulez être à la mode, clamez partout que vous êtes « #grenoblois ».

  • Les belles gueules

    Au mois de mars dernier, on a reçu une série de photos réalisées à Grenoble dans le Jardin de ville, sur la place Grenette et dans les rues piétonnes adjacentes. On publie ces portraits de belles gueules tels quels, sans légende. Une autre personne a recueilli quelques-unes des paroles de ces belles gueules.

  • Édito

    « Achetez Le Postillon. C’est le dernier numéro qui ne critique pas Éric Piolle ! ». C’est avec ce slogan accrocheur qu’on a vendu notre journal le 30 mars au soir devant le musée. Parmi les milliers de personnes venues fêter la victoire d’Éric Piolle, beaucoup ont souri en l’entendant. Et puis quelques fans du nouveau maire n’ont pas du tout aimé : « Quoi ? Vous allez critiquer Éric Piolle, maintenant ? Pfffff. C’est minable. Vous êtes vraiment anti-tout.

  • L’interview farfelue

    Près de deux mois après avoir été élu, le maire de Grenoble vient de rompre avec son manque d’audace en annonçant des mesures spectaculaires. Il a accordé, en exclusivité, une interview à l’AFP (Agence Farfelue du Postillon).

  • Rien n’a changé

    La Région Rhône Alpes et l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) organisent un « challenge » intitulé « Au travail j’y vais autrement ». Et il sert à quoi ce « challenge » ? Le but est d’inciter les employés des « établissements publics, privés ou associatifs » à se rendre à leur travail autrement qu’en voiture « pour initier des comportements vertueux en matière d’environnement et de mobilité ». Super !

  • Méfiez-vous des spécialistes

    Connaissez-vous Simon Labouret ? C’est notre petit Jean-Michel Apathie à nous. Depuis trois mois, ce jeune « politologue » de Sciences-Po Grenoble a été interrogé par tous les médias (Le Daubé, France 3, France Bleu, Place Gre’Net, Le Monde Diplomatique...) pour analyser les élections municipales. Comme ses confrères, il parle beaucoup mais n’apporte pas grand-chose d’intéressant.

  • Un dauphin, c’est fait pour s’échouer

    On l’avait pourtant prévenu, le Jérôme Safar :