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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Les retombées de la poubelle radioactive

    Dans le précédent numéro nous révélions l’existence d’une poubelle radioactive dans une grotte sur les pentes de la Bastille ainsi que de la contamination devant et à l’intérieur de l’ancien Institut de géologie de Dolomieu laissé à l’abandon. Depuis, Anthony, un ancien employé qui est intervenu là-bas a tenu une conférence de presse. Les médias (l’AFP, Le Daubé, France 3 Alpes, Place Gre’net et Metronews notamment) ont relayé cette information, l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) s’est rendue à Grenoble, l’Université Joseph Fourier, propriétaire de Dolomieu, a réagi. Des hommes en tenue de pingouins ont été vus là-bas, on a même reçu un recommandé et rencontré de nouveaux informateurs. Résumé des faits.

  • Non coupée et très addictive

    Le fameux adage « Neige en décembre, touristes plein les chambres » n’a plus lieu d’être dans la gestion capitaliste de nos montagnes. Utilisée comme appoint dans les années 1980, la neige artificielle est aujourd’hui absolument nécessaire, comme en témoignent les rubans blancs environnés de verdure qui tiennent lieu de pistes quand il fait un peu trop doux. Toutes les stations s’équipent d’enneigeurs, des plus basses aux plus élevées, voire jusqu’à des altitudes délirantes, et même sur des glaciers pour y assurer le ski d’été ! Les championnats du monde de ski n’ont plus lieu que sur de la neige artificielle, pour que l’état de la piste soit toujours le même. Éliminer l’aléa de l’enneigement permet aux gestionnaires de station de prévoir une saison fixe, et longue, du 1er décembre à la mi-avril (voire à la fin avril) et donc de rentabiliser des équipements toujours plus dispendieux.
    Selon Carmen de Jong, entre 2005 et 2011, la surface d’enneigement artificiel a été multipliée par deux dans les Alpes. Alors que certains rêvent encore d’une candidature de Grenoble aux jeux olympiques, partons à la découverte de cet ersatz de nature fabriqué par les machines.

  • « On est parfois obligé de mentir pour interpeller les gens »

    L’un de nos reporters cherche, comme vous l’aviez compris si vous avez été attentif aux précédents numéros, un métier proche de ses attentes. Il a lu quelque part que le boulot d’agent de sécurité demandait à être « calme et patient, réfléchi et autonome, psychologue, responsable, sociable, en bonne condition physique, mobile et bon en expression écrite », des qualités correspondant trait pour trait à sa personnalité.
    Profitant d’un samedi après-midi pour s’adonner à son passe-temps favori, le shopping à Grand-Place, il a saisi l’occasion, à la sortie d’un de ses magasins préféré, pour aborder le vigile posté là et lui demander ce qu’il en pensait.

  • Caravane palace

    « Où dormir ? Camping des Trois Pucelles. Seyssins. (…) Ouvert toute l’année. Compter 12,5 euros pour deux avec une tente. Un deux étoiles de bon confort. Situé à un petit quart d’heure de Grenoble. » Source : le guide du Routard « Alpes », 2007/2008. Situé dans une zone pavillonnaire entre le Drac et la ligne C du tram, l’unique camping de la cuvette grenobloise a ouvert en 1968.
    En hiver, rares sont les touristes qui s’y attardent. Vivent ici, à l’année, une famille, des célibataires, des solitaires, des chats, des vieux, des chiens, des jeunes, des travailleurs, des chômeurs et des retraités. On nous glisse : « faut pas trop faire de la pub du camping hein ? Nous on veut rester tranquille ici . »

  • De Longevialle : l’alternative, le stade des alpes

    Cette campagne municipale grenobloise a été rythmée par une épreuve qui aurait toute sa place aux Jeux olympiques : les concours de langue de bois. Le principe : une structure invite les candidats à venir débattre autour de sa marotte.

  • À quand des classements intelligents ?

    À chaque jour son nouveau classement foireux. Un jour on apprend que Destot est classé « cinquième maire de France » par le magazine L’Express, suite à la décision obscure d’un jury composé de personnalités comprenant notamment des maires PS. Trois semaines plus tard, il pointe cette fois à la 34509ème place (sur 36 000) selon un classement non moins contestable du site linternaute.com.

  • Un rapport « médiateur de la complexité »

    Qu’il est beau mon projet ! Chaque campagne municipale rejoue le sketch du moi-mon-projet-il-est-mieux, alors que tous les candidats se rejoignent dans le manque de créativité. Dans cette guerre de communication, Jérôme Safar a frappé très fort.

  • Un manager ne fait pas le printemps

    Le Daubé (20/02/2014) annonce, sur pas moins d’une double-page, que « nous vivons le second hiver le plus doux depuis 1968 » en interrogeant quelques professionnels afin de connaître les incidences sur les stations, les agriculteurs, les oiseaux, le BTP.

  • Le blog augmenté sur papier de Geneviève F.

    5 février : Interrogée par Les Échos, je m’emballe : « Si on veut avoir davantage d’étudiants, si on veut avoir une vraie équipe France, c’est la culture qu’il faut changer et il faut commencer très tôt (…). Il faut enseigner la culture de l’entrepreneuriat dès la maternelle ». C’est d’ailleurs bien dommage qu’on n’ait pas mis en place cette révolution dans l’enseignement à l’occasion de la réforme des rythmes scolaires.

  • Quitte-nous ! Abandonne-nous !

    Histoire de faire durer le supplice jusqu’au bout, l’encore maire Destot s’est cru obligé de faire un grand discours pour son dernier conseil municipal. La totalité de ce laïus mériterait d’être démonté, mais nous nous contenterons de commenter les trois dernières phrases du cumulard chevrotant : « Je vis les dernières semaines de mon mandat. Jusqu’au bout, avec passion. Et émotion ».