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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • « Je me suis toujours battue contre l’injustice et je vis en plein dedans »

    Le secteur des aides à domicile est en « tête des secteurs qui recrutent » (L’Obs, 18/11/2014), et représente même - alors que la population vieillit et que le papy-boom approche - « un gisement d’emplois inespéré en temps de crise ». Plus de 500 000 personnes, dont 90 % de femmes, y travaillent déjà. Mais si ce secteur « recrute autant, ‘‘c’est parce que le turn-over y est très élevé : beaucoup de femmes ne tiennent pas’’, assure Loïc Trabut, chercheur à l’Ined et auteur d’une étude sur les aides à domicile. ‘‘L’idée qui prévaut est que le métier ne demande pas de formation, poursuit-il. Certes, le savoir-faire ne passe pas forcément par une certification qualifiante, mais il faut au moins avoir le cœur bien accroché...’’ » (L’Express, 5/12/2013). Salaires misérables, horaires morcelés, tâches pénibles, impossibilité de bien faire son travail dans le temps imparti, agressions verbales, proximité avec la mort, stress : il n’y a pas grand chose à envier dans le quotidien des aides à domicile. Babeth et Latifa (pseudos), deux aides à domicile grenobloises, nous ont raconté la réalité de ce métier, quelquefois beau, toujours ingrat. Leurs témoignages mélangés nous offrent un voyage au pays du prolétariat moderne.

  • Au feptième fiel

    « Je ne pensais pas qu’une structure publique puisse écraser ce qu’elle prétend soutenir. » Toni est une jeune « auteure-compositeure-interprète » grenobloise. Au printemps 2013, Laurent Simon, le directeur de la Régie 2C, lui propose de faire une résidence de longue durée dans une des deux salles de la Régie, Le Ciel, pour enregistrer et co-produire son premier album, et donner son premier concert. La régie 2C est une régie autonome, dépendant de la Ville de Grenoble, dont une des missions est de soutenir et promouvoir les jeunes artistes locaux.

  • La carte du tendre

    Ici on sait recevoir. La Métro, le SMTC (syndicat mixte des transports en commun), l’Entrepôt du Bricolage et Le Daubé (toujours là pour les partenariats avec le pouvoir) se sont alliés pour offrir quatre mille mallettes aux « nouveaux arrivants » de l’agglomération grenobloise (pas les migrants et autres populations en galère, ceux qui ont les moyens). À l’intérieur, un tas de documents promotionnels, et quelques cartes classiques de l’agglomération. Alors, nous aussi, on a voulu faire un cadeau aux habitants de Grenoble, nouveaux arrivants ou pas. Pierre Lazare nous a proposé cette « carte du tendre », comme il l’appelle.

  • Gare aux champis

    Tout le monde sait que le mois d’octobre est la saison des champignons hallucinogènes. Mais on sous-estime certainement le rôle de ce produit naturel dans l’origine des comportements étranges de personnalités locales. Ainsi, à la fin du mois d’octobre, l’UMP de l’Isère a consacré sur son site un long article au Postillon pour nous accuser de « protéger » le maire Éric Piolle, de faire partie de la même « famille » de « l’ultra-gauche et ses filiales », en argumentant de manière implacable : « à Grenoble, Le Postillon, la famille Rapetout d’Avrillier/Comparat , l’Ades, les faux réseaux citoyens, le Front de Gauche sont de même nature et s’abritent derrière une ‘‘vitrine légale’’, Eric Piolle.

  • Laurence Comparat le cul entre deux âges

    Pas toujours facile de passer du statut de contestataire à celui d’élu. Il n’y a pas si longtemps, l’universitaire Laurence Comparat se définissait comme une « militante radicale » (Grenews, 29/06/2011), et s’activait notamment au sein du syndicat Sud contre la privatisation des universités.

  • Transferts

    Le boss de l’urbanisme municipal passe au privé.
    Laurent Gaillard, ancien directeur de l’urbanisme à la mairie de Grenoble depuis 2003, a quitté l’administration publique cet été pour se faire recruter chez Aktis. Sa très bonne connaissance du cadastre devrait bien arranger les affaires de cette grosse agence d’architecture et d’urbanisme (n’ayant rien à voir avec le bailleur social Actis). On espère qu’il est parvenu à obtenir le salaire correspondant à ce savoir précieux.

  • Des lobbyistes éclectiques pour la « mobilité électrique »

    Les véhicules électriques, c’est génial ! C’est du moins ce que claironne régulièrement Le Daubé qui, on le sait, se soucie uniquement de l’avenir de la planète. Bon, il se trouve que ce noble quotidien local est également partenaire officiel de l’association Citelec, association dont le but est de « promouvoir les mobilités électriques dans la région de Grenoble ».

  • Le geste éco-citoyen : débranchez les voitures électriques !

    Pour accompagner cette offensive médiatique, La Métro vient d’implanter 70 voitures électriques en libre-service sous le nom d’I-Road et Coms, promouvant au passage une petite entreprise en galère dénommée Toyota.

  • Papa fait du smartphone, maman de la tablette

    Si vous n’avez pas jeté immédiatement à la poubelle le numéro d’octobre d’Isère magazine, vous avez dû remarquer cette « une » orwellienne mettant en scène une famille (un papa, une maman, deux enfants) brandissant chacun fièrement leur tablette ou smartphone, pour faire la publicité du « très haut débit pour toute l’Isère ».

  • Un « néophyte » déjà connu de nos services

    Rigolons un peu avec Rue89 Lyon qui a publié un article sur « les coulisses du chantier de la démocratie locale » et le lancement des CCI (conseils citoyens indépendants) à Grenoble.