Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • La vi(ll)e sauvage

    La ville est pleine de vies autre qu’humaine : arbres, buissons, arbustes, herbes, fleurs ; insectes, oiseaux, rongeurs, reptiles, mustélidés, félins, canidés, et même chevreuils et sangliers. Certaines sont soignées, entretenues, conservées et renouvelées, d’autres sont contrôlées ou carrément combattues, voire même considérées comme envahissantes. Qu’est-ce qu’on laisse ? Qu’est-ce qu’on entretient ? Qu’est-ce qu’on contrôle ? Qu’est-ce qu’on combat ? Mais, surtout, pourquoi sont-elles là ? Plongeons dans les multiples manifestations de la ville sauvage.

  • L’éléphant (du déferlement technologique) dans la pièce (de l’anti-fascisme)

    Le 18 juin, on reçoit un mail groupé du Fonds pour une presse libre [1], demandant à plus de 100 médias de signer l’appel « pour un front commun des médias contre l’extrême-droite ». Dans les jours d’après, quantité de mails en retour annonçant que Le Courrier des Balkans, Le Crétois, Youpress, etc., signent. Au final 90 médias valident cet appel diffusé largement à partir du 20 juin.
    Au Postillon, on n’a pas répondu, comme d’habitude. On nous demande régulièrement de signer des tribunes, appels, courriers, prises de position et à chaque fois on fait les morts. À vrai dire, on croit bien être atteint de tribunophobie. Oui mais là quand même, avec l’extrême-droite aux portes du pouvoir, l’heure est grave, non ?
    Le 24 juin on reçoit un courrier papier (merci, ça fait toujours plaisir) d’un de nos abonnés, qui nous demande « je vois que Le Postillon ne figure pas dans la liste des médias contre l’extrême droite. Pourquoi ?  » Bonne question, Laurent. Alors pour une fois, on va tenter de répondre, ce long texte étant une sorte de complément d’analyses et de réflexions à côté de notre reportage dans le Nord-Isère.

  • Extension du domaine de l’entrepôt

    Si l’Isère est connue pour la microélectronique, elle l’est moins pour la logistique. Pourtant à Saint-Quentin-Fallavier, il y a « la plus grande plateforme logistique de France ». Petite plongée dans ces entrepôts envahissant les campagnes, où – avec quelque temps d’avance sur le reste de la société – les machines remplacent les humains.

  • « On m’a plusieurs fois dit que je m’étais grillé, je vous le confirme aujourd’hui »

    C’est la dernière « affaire » concernant Piolle. Selon Enzo Lesourt, qui a été son « conseiller spécial » pendant huit ans, le maire de Grenoble et « l’insoumise » Élisa Martin (députée qui, à l’époque, était première adjointe) lui avaient imposé un deal fin 2016 : faire passer son salaire de 3 000 à 3 600 euros à condition qu’il reverse 400 euros en liquide chaque mois à Élisa Martin (qui venait de perdre ses indemnités d’élue au Conseil régional et devait se contenter de 3 100 euros brut). Au total, cet arrangement, qui a perduré jusqu’en 2020, a entraîné le détournement de 16 800 euros d’argent public – d’où l’ouverture d’une enquête par le parquet pour « concussion et recel de ce délit ». Après avoir été entendu par la police, Enzo Lesourt a décidé de sortir du silence et revient dans cette interview – sans toutefois toujours répondre aux questions – sur cette affaire, sur la condition de salarié politique et sur « l’obsession des élus pour la toute-puissance, même à gauche  ».

  • entre fête et diarrhée

    Avant ici il y avait un aéroport. Depuis les Jeux olympiques de 1968, les avions ont disparu et ont été remplacés par quelques habitations mais surtout des grands bâtiments où plein de gens fourmillent. Il y a le côté commerce, avec le centre commercial Grand’Place, en pleine panique suite à l’ouverture récente du mastodonte Neyrpic à Saint-Martin-d’Hères. Et puis il y a le côté « événementiel » avec le Summum, Alpexpo, Alpes Congrès, etc. Début novembre, deux complices du Postillon sont allés traîner leurs dégaines de « pacifistes » 24 heures dans et autour de ces grandes bâtisses. Et reviennent avec plein de questions sur la Foire, et sur ce qui foire.

  • Sans papiers et sans contact humain

    Afin de donner du grain à moudre à tous les participants du Tech&Fest (le 5 et 6 Février à Alpexpo), Le Postillon se penche sur la « fête » de la « dématérialisation » permise par les « techs ». Les premiers à la subir sont les étrangers, qui doivent composer avec la fermeture de tout accueil physique à la préfecture de l’Isère, entraînant – outre un immoral marché noir de rendez-vous à la pref’ – quantité de situations kafkaïennes.

  • Humanité vacante

    Cette année, quantité de propriétaires isérois ont reçu une « taxe pour logements vacants » alors que leur logement est occupé. La faute à un bug informatique (un peu) et à la dématérialisation (beaucoup).

  • Arrêtez STIP !

    Mais comment diable notre mathématicien fait-il pour trouver des sujets de chroniques ? Le génie de la gabegie numérique, c’est de déborder partout, jusqu’à la porte du bureau… Nul effort à produire, il suffit de tendre la main et de se délecter. Ce mois-ci, c’est au tour de l’Inria de produire les fruits gâtés du numérique.

  • Père chlorate raconte-nous des histoires

    Les plateformes chimiques du sud grenoblois ont maintenant plus d’un siècle et approchent peut-être de leur fin, les menaces de fermeture qui planent sur Vencorex pouvant entraîner la fermeture des autres entreprises des plateformes. Elles ont déjà laissé derrière elles quantité de pollutions, de maladies professionnelles et d’armes chimiques. Dans un avenir proche, elles laisseront peut-être en plus des chômeurs (et leurs situations humaines dramatiques) et des friches industrielles polluées. On s’est déjà penchés sur leur histoire à plusieurs reprises (voir notamment les Postillon nº12 et n°54), et voilà qu’on découvre ici quelques nouveaux faits édifiants.

  • Courrier des gens qui nous lisent

    Odeurs non virtuelles
    « Je lisais Le Postillon dans le TER de retour de Lyon, et en même temps j’ai eu mon premier voisin de train en casque de réalité virtuelle. Il était devant moi de dos, siège devant en diagonale. Un homme assez jeune à l’apparence assez tranquille en pull de laine et veste en peau de mouton retournée (je l’ai remarqué quand il s’est couvert avant de sortir), il a passé le trajet à hocher très légèrement la tête un peu à gauche un peu à droite, les mains jointes et (…)