Actualités

  • Un nouveau hors-série : STMicro, gros dégâts des eaux

    Suite à quelques demandes, nous avons publié pour la manif « De l’eau, pas des puces » du 1er avril dernier un recueil de tous nos articles autour de STMicro & l’eau. Après un premier tirage épuisé, de nouveaux exemplaires, augmentés par quelques articles parus dans ce numéro, seront disponibles début juin. Ce livret de 36 pages est idéal pour faire réfléchir votre cousine salariée à STMicro ou votre voisin défendant mordicus l’industrie de la microélectronique... Disponible pour quatre euros frais de port compris en nous envoyant votre règlement (en liquide ou en chèque) à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès, 38600 Fontaine. Réductions largement possibles, notamment pour des commandes groupées.

Derniers articles en ligne

  • Les Beaux-Arts dans de beaux draps

    Au cœur du mouvement de protestation printanier, il y avait deux écoles grenobloises : les architectes et les artistes. Ici, on s’attarde sur la situation critique de l’école des Beaux-arts, et ses nombreux agents en souffrance.

  • Noix connectée : Phoenix Health

    On n’arrête pas le progrès… et les inepties l’accompagnant. Le Daubé (5/5/2023) nous apprend que le lycée Stendhal a organisé une table ronde sur le thème de « la pollution numérique ». « L’objectif était de sensibiliser les lycéens à la pollution numérique dont l’impact écologique énorme est un sujet d’attention croissant. » Parmi les intervenantes, une certaine Mathilde Riant, post-doctorante au laboratoire Ageis (Autonomie, gérontologie, e-santé, imagerie et société), qui « a présenté une solution en (...)

  • Grenoble je ne boirai plus de ton eau

    Parfois, les actualités s’entrechoquent. Alors que la consommation astronomique d’eau de STMicro Crolles est de plus en plus contestée, de récentes études documentent l’énorme pollution de la nappe phréatique de Grenoble. En cause : la « vieille » industrie de la chimie dont les effluents pollués dans le Drac et la Romanche contaminent toujours aujourd’hui la nappe à des échelles conséquentes, avec l’aval des autorités préfectorales. Des polluants sont même retrouvés dans les champs captants de la fameuse eau de Grenoble !
    Ces études posent question sur l’impact à long terme de la « moderne » industrie de la microélectronique, également très consommatrice de produits chimiques. Ses effluents, rejetés dans l’Isère avec l’aval des autorités préfectorales, pourraient bien saloper pareillement toute la nappe phréatique du Grésivaudan. Ce joyeux tableau se dessine alors que fin février, la cuvée 2023 de la sécheresse s’annonce déjà comme un grand cru. Plongeons dans les détails de la nouvelle guerre de l’eau grenobloise.

  • Comment STMicro pollue l’eau

    «  Mais qu’est-ce qu’ils en font de toute cette eau ? »
    Depuis nos articles sur le pillage de l’eau par les industriels de la microélectronique, on a eu plusieurs retours s’interrogeant sur le sort réservé à ce bien commun par STMicro ou Soitec. William trouve notre parallèle avec les méga bassines agricoles malvenu et nous demande : « C’est sûr que ce sont de grosses quantités d’eau, mais si ST s’en sert avant de la rejeter dans l’Isère, quel est le problème ?  »
    Le «  problème  », c’est que ST ne s’en « sert » pas comme d’une simple force motrice. L’eau qui arrive à ST subit de multiples maltraitances et pollutions avant d’être rejetée dans l’Isère. Et de récentes actualités laissent craindre que ces rejets n’aillent encore plus polluer les nappes phréatiques du coin. Voyons voir ça en détail.

  • « C’est impossible de raisonner leur fuite en avant »

    Et vous avez pensé aux employés ? Dès qu’on critique une industrie polluante, on nous renvoie la question des emplois. Sans jamais interroger le sens de ces boulots. Victor (un nom d’emprunt) s’est posé beaucoup de questions sur le sens de son emploi d’ingénieur à ST. Tellement qu’il a fini par partir.

  • L’urbanisation augmentée

    Dans le Grésivaudan, les agrandissements d’usines, assortis de quelques arrangements avec la loi vont nourrir le pire des prédateurs pour les agriculteurs : la pression foncière.

  • L’IA au secours du chacun pour soi

    Depuis deux numéros, un chercheur grenoblois en mathématiques raconte sa prise de conscience récente des méfaits de son domaine de recherche (l’intelligence artificielle) et sa proposition d’étudier sérieusement l’option du « démantèlement du numérique ». Pour cette fournée, il s’éloigne du milieu universitaire pour raconter une réunion de copropriétaires. Où l’intelligence artificielle a été présentée comme une solution miracle pour arrêter de payer solidairement le chauffage.

  • Du sirop de menthe dans un verre de poison

    Suite à notre brève du dernier numéro, « Le RER : encore une fausse solution », nous avons reçu des « éléments de réflexion » du Collectif pour la gratuité des transports publics de l’agglomération grenobloise (CGTPAG). Pour continuer la réflexion, nous nous permettons de parsemer ce texte (à peine abrégé) de quelques commentaires.

  • Attractive attitude

    « Office du tourisme » ça faisait ringard. Alors les pingouins métropolitains ont créé « l’agence Grenoble-Alpes  ». Le but : améliorer l’attractivité pour attirer hauts-revenus, ingénieurs, cadres supérieurs, et toutes les sous-espèces de cette faune déjà pullulante dans la cuvette. Le 31 janvier, le président de la Métropole et les boss de cette agence invitaient la presse et les communicants au Stade des Alpes pour présenter la nouvelle «  stratégie d’attractivité Grenoble-Alpes  ». Après s’être fait refouler à l’entrée, Le Postillon parvient quand même à faire un compte-rendu de ce charabia attractif. Où ça baratine communication « chargée d’images positives », « branding », «  Welcome attitude » et « style vestimentaire plutôt néo-montagnard urbain ».

  • Prendre son mal au patio

    C’était une occupation qui était censée être temporaire… mais qui dure finalement depuis plus de cinq ans. Au Patio, sur le campus de Saint-Martin-d’Hères, 70 migrants s’autogèrent avec l’accord tacite des autorités universitaires. Reportage dans ce lieu atypique.

0 | ... | 30 | 40 | 50 | 60 | 70 | 80 | 90 | 100 | 110 | ... | 1360