Actualités

  • Un nouveau hors-série : STMicro, gros dégâts des eaux

    Suite à quelques demandes, nous avons publié pour la manif « De l’eau, pas des puces » du 1er avril dernier un recueil de tous nos articles autour de STMicro & l’eau. Après un premier tirage épuisé, de nouveaux exemplaires, augmentés par quelques articles parus dans ce numéro, seront disponibles début juin. Ce livret de 36 pages est idéal pour faire réfléchir votre cousine salariée à STMicro ou votre voisin défendant mordicus l’industrie de la microélectronique... Disponible pour quatre euros frais de port compris en nous envoyant votre règlement (en liquide ou en chèque) à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès, 38600 Fontaine. Réductions largement possibles, notamment pour des commandes groupées.

Derniers articles en ligne

  • Horreur, une caricature ! La dure vie de Fanny Lacroix

    C’est un des sujets médiatiques du moment : les violences envers les élus. Si certains ont effectivement subi quelques actes de barbarie (comme le maire de Saint-Brévin en Loire Atlantique victime d’un incendie criminel par des opposants au projet de centre de demandeurs d’asile), d’autres surfent sur la vague pour se victimiser et faire parler d’eux. Ainsi de Fanny Lacroix, maire du petit village trievois de Chatel-en-Trièves (500 habitants) et ancienne candidate Modem aux législatives de 2022. Au (...)

  • Tensions à Laffrey : manque de baignade et entre‑soi des montagnes

    Avez-vous pris cet été le bus pour aller au lac de Laffrey ? En utilisant la ligne directe, vous auriez pu avoir la surprise de tomber sur des policiers encadrant la montée dans le bus et un vigile présent à l’intérieur de chaque bus. Diable ! Mais pourquoi ? Le chauffeur conduisant en cette fin juillet nous apprend qu’il s’agit de prévenir les « incivilités » ayant explosé suite à la mise en place de cette ligne directe il y a trois ans (coïncidant avec la sortie du confinement). En cause : le manque de (...)

  • « Malheureux de voir ces terres qui partent en béton »

    C’est une des figures des producteurs du marché de l’Estacade, connue à la fois pour sa verve, ses légumes bon marché et l’interminable file d’attente de ses clients. Agriculteur sur les terres limoneuses de Noyarey, Daniel a vu l’agriculture monter dans le train du « progrès  » et a décidé de rester à quai. À 73 ans, il cultive toujours – avec son « jeune » qui va prendre sa suite – ses légumes « à l’ancienne », sans plastique, sans trop de mécanique, et sans jour de vacances. Son témoignage est aussi un plaidoyer contre la bétonnisation de ces très fertiles terres de la plaine de l’Isère.

  • Jeunes paysans dans la silicon valley : le parcours du combattant

    «  Le plus beau jardin de France ». C’est ainsi que Louis XII qualifia le Grésivaudan lors d’une visite en 1507, charmé, paraît-il, « par la diversité de ses plantements, par les tours en serpentant qu’y fait la rivière Isère ».
    Aujourd’hui, les « plantements  » ne sont plus divers mais essentiellement dominés par le maïs et les noyers. Ces dernières années, de nombreux «  jeunes porteurs de projets agricoles » aimeraient s’installer dans la vallée. Un véritable parcours du combattant qui devrait se complexifier à cause de la pression foncière que subit la vallée avec l’agrandissement des usines de microélectronique. Retours d’expériences et analyse.

  • Jean François Clappaz, le jardinier artificiel

    Après une longue carrière dans l’industrie à la tête de l’entreprise familiale Clappaz SARL, œuvrant dans la mécanique de précision, Jean-François Clappaz a décidé de se reconvertir. Une décision radicale afin de tout donner pour son idéal : faire pousser du béton et avoir la satisfaction de nourrir les entreprises du territoire. Après un stage de « chargé de développement économique d’un pôle aéroportuaire » chez Elegia, il a trouvé un terrain pour lancer son activité : la vice-présidence à l’économie et au développement industriel de la communauté de communes du Grésivaudan. Et depuis : ça pousse ! Récit d’un changement de vie réussi.

  • « Grenoble, c’est le cerveau de l’armement »

    Pour défendre l’extension de ST, les élus (droite, gauche et écolos confondus) parlent de « souveraineté industrielle », sans jamais questionner les débouchés des puces produites dans le Grésivaudan. Il faut savoir que les puces d’objets électroniques « basiques » (simples ordinateurs, téléphonie 3G) ne sont pas produites en Europe car pas assez « rentables ». Ici, on ne produit que des puces à haute valeur ajoutée pour des applications high-tech toujours plus inutiles ou nuisibles (satellites d’Elon Musk, voitures autonomes, mouchards intelligents, téléphones dernière génération). Sont aussi concernées des armes sophistiquées, comme certaines utilisées par les Russes en Ukraine (drones, missiles, avions de chasse), sur lesquelles ont été retrouvés plusieurs composants de ST. Elle est belle, la « réindustrialisation » !

  • Ça manque d’eau... et d’arguments

    «  De l’eau, pas des puces !  » Le 1er avril dernier, 1 000 personnes ont manifesté – sous la pluie... – entre Brignoud et Crolles pour dénoncer «  l’accaparement des ressources par les industriels de la microélectronique ». Cette mobilisation importante pour une lutte naissante (et qui n’est soutenue par aucune organisation à l’exception de Lutte ouvrière et du syndicat CNT) a entraîné des réactions indignées d’élus, persuadés de la bonne volonté des multinationales ST et Soitec de prendre soin de l’eau, ce « commun infiniment précieux ». Avec les industriels de la microélectronique, les élus ont à peu près autant d’esprit critique qu’une gamine de quatre ans avec l’existence du Père Noël... Le Postillon tente d’être un peu plus sagace en commentant une vidéo de communication interne à ST sur ce fameux thème de «  l’eau  ».

  • Les magouilles fiscales de STMicro

    Suite à la contestation de l’extension de STMicro, centrée sur sa consommation d’eau pharaonique, tous les élus défendent la multinationale en relayant sa communication sur le futur recyclage de l’eau. Comment ne pas croire aux bonnes intentions de l’entreprise ? La preuve par ses multiples démarches pour alléger le budget de la France.

  • Où sont les chèvres ?

    Cet épisode m’a rappelé une vieille histoire. Raphaël avait retrouvé dans une maison abandonnée de La Tronche un vieux tract intitulé « SOS pour les bergers  » et me l’avait envoyé. Ce document datant de 1991 dénonçait : «  L’Office national des forêts (ONF), qui gère en France des milliers d’hectares, se base sur la loi de Colbert pour interdire le pâturage des troupeaux moyennant amendes de 3 000 à 6 000 francs. Les bergers de la Bastille, eux, prétendent que dès lors que l’équilibre naturel est respecté, des chèvres ne peuvent qu’entretenir la montagne. […] Les bergers de la Bastille ont donc besoin de votre soutien. Acheter leur fromage, c’est soutenir leur projet.  »

  • « S’il n’y a pas d’opposition, rien ne bouge »

    Pour chaque projet pouvant avoir des « conséquences sur la propriété privée, la population et son environnement », il doit normalement y avoir une enquête publique, censée informer les citoyens et leur permettre de donner leur avis auprès d’un « tiers indépendant  » : le commissaire-enquêteur. C’est une des activités de Gabriel Ullmann, bien connu dans notre département. Après s’être fait radier en 2018 suite à un avis défavorable sur le projet industriel d’Inspira dans le Nord-Isère, il vient d’obtenir sa réintégration par la justice. Le Postillon en profite pour lui poser trois questions sur des dossiers locaux traités dernièrement dans notre journal.

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