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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Ainsi vogue la Galaure

    Pour ce numéro, on a un sujet original : le pillage de l’eau par l’industrie… Sauf que cette fois on s’éloigne de la cuvette pour aller dans la vallée de la Galaure, à cheval entre l’Isère et la Drôme. Là-bas, les alertes sécheresses s’enchaînent, les nouveaux paysans n’ont pas le droit d’arroser pendant que… un industriel bien connu de nos services et répondant au nom de Vencorex pompe chaque jour plus d’une piscine olympique. Car dans la Galaure, il y a du sel dans les profondeurs. Et que le sel est l’élément indispensable pour le fonctionnement des plateformes chimiques. Alors que les élus et salariés s’inquiètent du redressement judiciaire récemment annoncé de Vencorex, partons à la découverte d’une nuisance supplémentaire de l’industrie chimique locale.

  • "Pour moi à la fin, c’était invivable."

    Roland signe toujours ses mails par « votre abonné de Loire-Atlantique ». S’il a migré de l’autre côté de la France depuis quelques années, ce n’est pas seulement pour profiter de l’océan : c’est aussi pour respirer un air plus sain que celui de la cuvette et ainsi préserver sa santé mise à mal par une vie de travail sur la plateforme chimique de Pont-de-Claix. Ouvrier à Progil (aujourd’hui devenu Vencorex), délégué syndical, et surnommé Léon à l’usine, il nous a souvent écrit ces dernières années pour nous informer du rôle de son ancienne boîte dans la fabrication du terrible « agent Orange » ou de ses souvenirs de pollution due à la plateforme.

    On a profité d’une virée vers l’océan pour le faire parler plus longuement. Il revient ici sur sa vie, les multiples accidents dans l’usine, les retombées mortelles de l’amiante, la bonne ambiance alcoolisée qui régnait dans les ateliers, l’arrivée du management plus brutal et les incessantes réorganisations des boîtes.

  • courrier des gens qui nous lisent

    Barnier crétin des Alpes
    « Depuis la nomination du Savoyard Michel Barnier (né à La Tronche) au poste de premier ministre, certains médias ont ressorti le surnom donné par certains de ses adversaires politiques : le « crétin des Alpes ». Nous nous insurgeons de l’injure faite à la réputation des crétins des Alpes en les comparant à un tel personnage arriviste. Michel Barnier n’a rien à voir avec nos illustres prédécesseurs qui n’avaient jamais bougé de leurs montagnes, se contentant d’en (…)

  • L’humanitaire augmenté

    Le Daubé (02/06/2024) juge utile de consacrer un article pour annoncer que la Fondation STMicroelectronics a offert 70 ordinateurs à la Fondation Grenoble-INP afin de « réduire la fracture numérique parmi les étudiants ». Quelle acte de charité désintéressé… sachant que parmi les étudiants de Grenoble-INP, beaucoup seront de potentiels futurs salariés de STMicro. Comme toute structure œuvrant au « social washing » des multinationales, la Fondation STMicro veut faire le bien sur Terre et, en (…)

  • « En même temps » : plus d’industrie et plus de RN

    Un périple estival nous a menés dans la région de Dunkerque, là où Verkor, la start-up grenobloise, est en train de construire sa gigafactory. Elle s’étend sur 80 hectares de bonnes terres agricoles, disparues à jamais, à côté d’une tout aussi imposante usine de frites de l’entreprise belge Clarebout, pas loin du port maritime de mega-containers et des réacteurs nucléaires de Gravelines, auxquels elle sera branchée directement. Une autre gigafactory, ProLogium, est en train d’y voir le jour, (…)

  • Les noyers connectés aux drones

    Pour ce numéro, le choix de la « noix connectée » s’est imposé à nous tout naturellement. Car pour la première fois en dehors de cette rubrique, on a vu « noix » et « connectée » dans le même article. Dans le numéro n°72, nous racontions l’histoire de l’expansion de la culture des noix dans le Sud-Grésivaudan, portée par l’industrialisation de l’agriculture. Cette industrialisation prend encore une nouvelle dimension avec l’arrivée des « drones et de l’intelligence artificielle dans les (…)

  • Quand les informaticiens de l’UGA réécrivent l’Histoire

    Ces derniers temps, la fabrique de l’ignorance a trouvé en l’IA et en ChatGPT des alliés de taille pour subjuguer le peuple, pour nous aider à bien voter (le plus à droite possible), pour fabriquer du faux plus vrai que le vrai, mais aussi pour réinventer l’histoire. Dans le dernier numéro (« Ici commence la mort ») nous évoquions les recherches autour des drones de combat menées par Vérimag, laboratoire de recherche sur les logiciels embarqués au campus de Saint-Martin-d’Hères, en (…)

  • Pauvre Martin, pauvre misère

    C’est une question qui avait traversé quantité d’articles du Postillon les premières années du premier mandat de Piolle : comment se fait-il que la France insoumise – qui à l’époque s’appelait le parti de Gauche – ait défendu sans réserve les politiques menées à Grenoble, en avalant quantité de couleuvres et sans jamais se démarquer des politiques austéritaires menées par les écolos (notamment avec le « plan de sauvegarde » de 2016) ? Cette « soumission » nous a toujours étonnés : on avait (…)

  • Vivre fibre ou mourir

    « La fibre partout et pour tous ! » C’est la grande ambition égalitaire du Département de l’Isère, qui annonce vouloir « connecter 100% des Isérois au réseau fibre optique en 2025 ». Et pour ce faire, un demi-milliard d’euros d’argent public est investi, dont 70 millions d’euros du Département, 100 millions d’euros de l’État, 68 millions de la Région ou 46 millions d’euros des intercommunalités. C’est toujours ça que les hôpitaux ou les structures sociales n’auront pas… D’autant que le (…)

  • Pages de publicité

    Réédition du livre sur le Néron Bonne nouvelle ! Il y a deux ans, nous avions fait un article à la gloire de ce bon vieux Néron, le sommet le plus atypique de la région grenobloise, en se basant sur les informations d’un livre intitulé sobrement Le Néron. Un « objet livresque non identifié » attaquant cette montagne par tous les versants « botanique, géologique, topographique, étymologique, et surtout humain. Car ses pentes escarpées et dangereuses regorgent d’histoires humaines étonnantes (…)