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Articles de ce numéro

  • Julien Polat, le bébé-Carignon aux dents longues

    Si le candidat Carignon n’arrête pas de vanter le soi‑disant glorieux passé de Grenoble, il veut également prendre exemple sur une référence actuelle pour transformer notre chère ville. « Le modèle de développement équilibré que conduit Julien Polat à Voiron est celui dont on doit s’inspirer » confie-t-il au journal Les Affiches en 2018. Un « modèle » d’autant plus fiable que Julien Polat, 35 ans, a été le « poulain » de Carignon à ses débuts en politique. Après avoir grenouillé dans des emplois publics, ce jeune ambitieux s’est fait élire à la mairie de Voiron en 2014, avant de devenir premier vice‑président du Pays voironnais et vice-président du Conseil départemental. Candidat à sa réélection, il vise aussi d’autres postes plus prestigieux.
    Après six ans passés au pouvoir, Polat marche effectivement dans les pas de Carignon à son âge, la moustache en moins. Autoritarisme, copinages, proximité avec les patrons, omniprésence de la communication pour masquer un bilan peu reluisant : partons donc à la découverte de ce « modèle  ».

  • Wanted - La dette de Carignon

    « Je n’ai naturellement aucune dette envers le Département de l’Isère. » C’est ce que nous a répondu Alain Carignon à propos d’une vieille ardoise autour de l’échangeur routier d’Alpexpo. C’est l’un des épisodes de la corruption mise en place par Carignon, alors président du Conseil général de l’Isère. Ce dernier a magouillé, de 1986 à 1989, pour le compte de son parti politique, le RPR, ancêtre des Républicains. Il sera jugé, avec son directeur général des services Xavier Péneau, pour plusieurs projets dont (...)

  • Municipales - Les pronostics

    Les municipales approchent : afin de vous aider à faire votre choix, Le Postillon suit les tendances et vous donne ses cotes pour les têtes de liste à Grenoble en 2020.

  • « La blague, c’est les autres »

    Enfin un peu d’air dans une campagne électorale municipale. Il y a les candidats attendus, les ralliements opportunistes, les communiqués indignés, les promesses creuses, les postures et les impostures. Tout ce qui fait que les semaines précédant les élections sont toujours étouffantes pour qui s’efforce de suivre l’actualité locale.
    Et puis une nouvelle venue dans le « spectacle électoral » : pour les prochaines municipales à Grenoble, « POPO », alias Lisa Poget, mène une liste pour le parti POPOlitique. Une démarche résumée par le meilleur slogan qu’on ait vu dans une campagne municipale depuis 1965 : « La blague, c’est les autres.  »

  • Voyage au bout de la ligne

    Au Postillon, y a un tel lobbying en faveur du vélo que personne ne prend jamais le tram. Alors on s’est dévouées pour aller ausculter le moyen de transport qu’on retrouve sur toutes les cartes postales de la ville. Presque 24 heures dans les rames de la ligne A qui court de Fontaine à Échirolles. La plus ancienne et la plus longue. Après des allers-retours innombrables, des cafés à presque toutes les stations, des rencontres par dizaines – des vieilles, des bourrés, un canapé, une manif, et un ex-taulard – on se demande : qu’est ce qu’il y a de vraiment commun dans les transports ?

  • Mon Ecocité va craquer

    Quand il avait présenté le projet en 2007, le maire Destot en avait parlé comme du « futur centre ville » de Grenoble. La « requalification » de la presqu’île scientifique de Grenoble, en cours depuis douze ans, comporte un volet technologique et de nombreux projets immobiliers : des nouveaux bâtiments scientifiques et industriels et l’écoquartier Cambridge, situé le long de l’avenue des Martyrs. Si les grues tournent depuis un moment, c’est encore loin d’être fini : le chantier devrait durer jusqu’en 2034. Alors que la moitié des immeubles sont aujourd’hui construits et que les premiers habitants sont arrivés il y a trois ans et demi, l’écoquartier ressemble bien plus à une cité dortoir qu’à un centre-ville. Malfaçons en série, absence d’équipements publics et de volonté de travailler le lien social, gabegies public-privé : des habitants nous racontent ce morceau de la « ville de demain ».

  • À quand un Lubrizol-sur-Drac ?

    L’immense nuage noir de l’usine Lubrizol à Rouen a marqué au fer rouge les consciences. Un type de catastrophe réservé à la Normandie ? Non ! Dans la cuvette aussi, on a nos petites bombes à retardement. À vingt bornes à la ronde de Grenoble on compte pas moins de dix sites Seveso seuil haut. Ça va péter ?
    Pour ce numéro, Le Postillon se penche sur la plateforme chimique de Pont-de-Claix, où l’industrie fait joujou avec du chlore en grande quantité. Il y a les rejets quotidiens et puis les petits nuages de pollution planant au gré des incidents sur la plateforme. Ça n’empêche pas les pouvoirs publics d’être très généreux avec des entreprises embauchant de moins en moins de monde. Voyage au paradis de la chimie.

  • TRot’ c’est tRot’

    Plaidoyer contre l’arrivée d’une flotte de trottinettes en libre-service dans la cuvette.

  • Les kiwis font de la résistance

    À Saint-Martin-le-Vinoux, dans le quartier de la Buisserate, il y a un grand jardin entre les immeubles et la voie ferrée. Des arbres fruitiers, des cabanons et des potagers lui donnent un air de campagne. Depuis huit ans qu’un promoteur veut y implanter quatre immeubles, ce jardin vit ses dernières heures : du moins, comme on le racontait dans Le Postillon n°49, c’est ce que veut croire la municipalité. Un an après, certains habitants ne sont toujours pas de cet avis.

  • Ehpad chance !

    Douze euros d’augmentation par jour sur trois ans : non, non, il ne s’agit pas du salaire des soignants, mais du tarif pour les résidents de l’Ehpad du Grand-Lemps. Ça fait quand même 360 euros en plus par mois. Comment en est-on arrivé là ?

  • « Le taser et le cutter c’est si je croise mon voisin »

    Une après-midi de janvier, aux comparutions immédiates du tribunal de Grenoble. Sous les projecteurs, les prévenus, plus ou moins familiers de la barre, voient les prochains mois ou années de leur vie se décider en quelques dizaines de minutes.

  • Un chien est mort

    « À court terme, une solution provisoire est impérative si nous ne voulons pas être confrontés à un décès sur l’aire que nous pourrions éviter ». C’est un courrier de Geneviève Picard, élue au conseil communautaire du Grésivaudan, qui nous a rappelé que l’histoire des Bony (voir Le Postillon n°42, 43 et 45) était loin d’être réglée. Cette famille du voyage installée depuis vingt-sept ans à côté de la station d’épuration de Villard-Bonnot vit dans des odeurs abominables et des nuées de mouches sans que les élus et (...)

  • Un des premiers Mut’ins

    La mobilisation grandit de semaine en semaine. Depuis l’annonce du projet de vente de la clinique mutualiste rue d’Alembert à Grenoble, des opposants variés se fédèrent pour éviter que cet Espic (établissement de santé privé d’intérêt collectif) ne tombe dans les mains du privé lucratif. Parmi eux : Jérôme Alexandre, un ancien administrateur de la structure gérant la clinique qui s’est fait virer pour s’être opposé à ce projet de vente. Son histoire permet de comprendre un peu mieux le fatras administratif entourant ce « bien commun ».

  • Une comm’ sur des roulettes

    Qu’il ne soit pas dit dans Le Postillon que les services municipaux ne sont pas efficaces. En tout cas, pas le service de presse. Pas cette fois-là. Une source nous a appris que la Ville de Grenoble avait un projet de skatepark dans le passage sous le train entre la gare et Saint-Bruno, là où il y a eu plusieurs camps de migrants sans abri ces derniers mois, là où, depuis la dernière expulsion fin novembre, la Ville a installé des plots en béton et des palmiers (!). Alors on a passé un coup de fil (...)

  • MC2 : T’Angot Reject

    Notre dernier numéro dressait le portrait de Jean-Paul Angot, directeur de la MC2 candidat à sa reconduction malgré un bilan peu reluisant. Finalement, on a appris fin décembre qu’il jetait l’éponge. Suite à différentes tergiversations, il a décidé de « retirer son projet » à la tête de la MC2. Mais avant, le directeur a tout fait pour sauver sa peau. Prévu initialement le 18 décembre, le conseil d’administration (censé statuer sur la réélection d’Angot) est repoussé à la semaine suivante. Sentant le mauvais (...)

  • Les très chers bus électriques

    Qu’il est vert, mon bus ! Il y a quelques dizaines d’années, les transports en commun de l’agglomération étaient surtout des trolleybus. Ce type de véhicule, toujours en circulation dans certaines villes de France, bénéficie d’une motorisation électrique alimentée par ligne aérienne donc pas sur batteries, un mix entre un bus et un tramway. C’est assez fiable et pérenne mais pas assez innovant, donc ce n’est plus d’actualité dans la cuvette. Car l’innovation aujourd’hui ce sont les véhicules à batteries. (...)

  • Courrier des lecteurs

    La rédaction du Postillon tient à faire part à ses lecteurs de sa déception à propos du courrier reçu. En effet ces derniers mois, il est presque exclusivement positif, à tel point que le choix de la palme du fayot relève du casse-tête. Dans un souci de pluralisme et d’objectivité, on aimerait que notre rubrique Courrier des lecteurs soit plus représentative de l’avis de notre lectorat – et on sait que vous êtes nombreux à nous détester, ou du moins, à avoir plein de choses à nous reprocher (ou alors (...)

  • L’uberisation de la démocratie

    Pour les municipales, Le Daubé a noué un partenariat avec la plateforme Make.org afin de « vous permettre de faire vos propositions. Sur notre site internet et sur la plateforme Make.org, vous pouvez déposer des propositions d’actions et voter sur les contributions des internautes. Un bon moyen de faire vivre la démocratie sur le mode participatif. » Comment ne pas vouloir faire « vivre la démocratie » grâce à une start-up voulant sauver le monde ? Le fondateur de Make.org est un certain Axel Dauchez, (...)

  • Gros succès pour la patate connectée

    La rubrique de la noix connectée du Postillon s’est fait complètement disrupter. Un certain Nicolas Baldeck, grenoblois d’origine, a obtenu un gros retentissement médiatique mondial grâce à une « patate connectée ». Faut dire que le bougre est parvenu à tenir un stand au CES de Las Vegas, le plus grand salon mondial de promotion des nouvelles technologies. Stand où il présentait une véritable « patate connectée », avec un dispositif qui « capte les ondes cérébrales de la patate, ou des interférences wifi (...)

  • Microoled

    Des écrans partout ! Après avoir rempli maisons et sacs à mains, les écrans s’incrustent maintenant dans les plus petits objets. Tel est en tout cas le but de la société grenobloise Microoled qui « conçoit depuis 2007 des micro-écrans à haute définition ». Sa dernière innovation, que ses marketeurs sont allés présenter au CES de Las Vegas, est l’intégration de ces micro-écrans dans des lunettes de soleil « pour sportifs en montagne, trailers et cyclistes en priorité ». En déboursant 499 euros quand même, les (...)