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Articles de ce numéro

  • Encore une bavure Piollicière ! 

    Quel est le rapport entre le nouveau parking de la Villeneuve et les lampadaires de Grenoble ? Entre Margaret Thatcher et Eric Piolle ? Entre la CGT et Jérôme Safar ? Entre le conseiller de Michel Destot et les actions que possèdent Eric Piolle à Soitec ? Entre la ville intelligente et les situationnistes ? Au mois d’octobre, une vive polémique a éclaté autour de la gestion des lampadaires grenoblois. Le Postillon tente d’en tirer quelques enseignements afin d’éclairer votre lanterne.

  • Vincent Fristot, l’élu à énergie positive 

    La métropole grenobloise n’en finit pas d’innover ! Après le journaliste intelligent (Le Postillon n°13), l’élue augmentée (Le Postillon n°14), le grand promoteur inutile (Le Postillon n°18), l’arrivée d’une nouvelle équipe à la municipalité permet à notre cuvette de se porter à la pointe de la transition énergétique. Nous avons maintenant la chance d’avoir un prototype d’élu à énergie positive, plus connu sous le nom de Vincent Fristot. Actuellement président de GEG (Gaz électricité de Grenoble) et adjoint à l’urbanisme, au logement, à l’habitat et à la transition énergétique, c’est une innovation développée par Europe-écologie-les-verts (EELV) en partenariat avec Minatec, le premier centre européen pour les nanotechnologies, et l’association Négawatts. L’élu à énergie positive brille tellement qu’il est même membre du conseil scientifique de la fondation pour l’écologie politique, un satellite d’EELV. Partons à la découverte de cette innovation écologique.

  • Sous la novlangue, les humains

    Tout commence par une idée foireuse du rédac’chef : « Ce serait super que tu écrives un papier autour de la gare et de sa future transformation en ‘‘pôle d’échanges multimodal’’. » Ne voyez pas dans son enthousiasme une éventuelle passion pour un sujet original : si le boss veut qu’on parle de la gare, c’est parce que cet endroit, tout le monde connaît, tout le monde y passe de temps en temps, donc : ça peut faire vendre. Le Postillon vous propose donc un véritable article multimodal, entre valises à roulettes, Poste 3, gens de la rue magnifiques et cheminot averti.

  • La vieille dame qui pétille contre le Tahiti de pacotille

    Connaissez-vous les Chambarans et le bois des Avenières ? Non ? C’est normal : pour l’instant il n’y a rien là-bas. Rien d’intéressant : ni centrale nucléaire, ni pôle technologique, ni grandes entreprises. Tout juste trouve-t-on un camp militaire. Et puis de petits villages, des étangs et quelques paysans. Et surtout des forêts. Partout. Des arbres sur des centaines d’hectares. Vous trouvez ça normal, vous, qu’on laisse tel quel ce territoire, inutile, non rentable ? De ne vouloir tirer aucun profit de ces champs bons à rien, mais à une heure de Lyon, Grenoble et Valence ? Vous trouvez décent de laisser les cervidés, promeneurs, pêcheurs, chasseurs, cueilleurs, sylviculteurs, simplement jouir de ces étendues de calme ? Non ?

  • Escroquerie Partner

    Encore un article sur Raise Partner ! Dans notre dernier numéro, nous avons longuement détaillé quelques unes des magouilles réalisées par cette société cofondée par éric Piolle, le maire de Grenoble. Pillage de l’argent public, bénéfices déclarés à l’étranger, arnaque autour d’un brevet : des méthodes représentatives de l’« anti-modèle grenoblois », en tous points rebutantes et pourtant cautionnées par tous les élus et promoteurs de « l’innovation » à la grenobloise.
    Depuis, un ancien salarié et associé de Raise Partner nous a contacté pour nous dire qu’il avait bien aimé l’article - mais qu’il le trouvait incomplet. Luc (pseudo) s’estime victime d’une escroquerie et a entamé des démarches judiciaires pour la faire reconnaître. Son histoire enfonce encore un peu le clou sur cette société et ce qu’Éric Piolle, un de ces « actionnaires très minoritaires » censé représenter « l’autre gauche », « assume ».

  • « Je me suis toujours battue contre l’injustice et je vis en plein dedans »

    Le secteur des aides à domicile est en « tête des secteurs qui recrutent » (L’Obs, 18/11/2014), et représente même - alors que la population vieillit et que le papy-boom approche - « un gisement d’emplois inespéré en temps de crise ». Plus de 500 000 personnes, dont 90 % de femmes, y travaillent déjà. Mais si ce secteur « recrute autant, ‘‘c’est parce que le turn-over y est très élevé : beaucoup de femmes ne tiennent pas’’, assure Loïc Trabut, chercheur à l’Ined et auteur d’une étude sur les aides à domicile. ‘‘L’idée qui prévaut est que le métier ne demande pas de formation, poursuit-il. Certes, le savoir-faire ne passe pas forcément par une certification qualifiante, mais il faut au moins avoir le cœur bien accroché...’’ » (L’Express, 5/12/2013). Salaires misérables, horaires morcelés, tâches pénibles, impossibilité de bien faire son travail dans le temps imparti, agressions verbales, proximité avec la mort, stress : il n’y a pas grand chose à envier dans le quotidien des aides à domicile. Babeth et Latifa (pseudos), deux aides à domicile grenobloises, nous ont raconté la réalité de ce métier, quelquefois beau, toujours ingrat. Leurs témoignages mélangés nous offrent un voyage au pays du prolétariat moderne.

  • Au feptième fiel

    « Je ne pensais pas qu’une structure publique puisse écraser ce qu’elle prétend soutenir. » Toni est une jeune « auteure-compositeure-interprète » grenobloise. Au printemps 2013, Laurent Simon, le directeur de la Régie 2C, lui propose de faire une résidence de longue durée dans une des deux salles de la Régie, Le Ciel, pour enregistrer et co-produire son premier album, et donner son premier concert. La régie 2C est une régie autonome, dépendant de la Ville de Grenoble, dont une des missions est de soutenir et promouvoir les jeunes artistes locaux.

  • La carte du tendre

    Ici on sait recevoir. La Métro, le SMTC (syndicat mixte des transports en commun), l’Entrepôt du Bricolage et Le Daubé (toujours là pour les partenariats avec le pouvoir) se sont alliés pour offrir quatre mille mallettes aux « nouveaux arrivants » de l’agglomération grenobloise (pas les migrants et autres populations en galère, ceux qui ont les moyens). À l’intérieur, un tas de documents promotionnels, et quelques cartes classiques de l’agglomération. Alors, nous aussi, on a voulu faire un cadeau aux habitants de Grenoble, nouveaux arrivants ou pas. Pierre Lazare nous a proposé cette « carte du tendre », comme il l’appelle.

  • Gare aux champis

    Tout le monde sait que le mois d’octobre est la saison des champignons hallucinogènes. Mais on sous-estime certainement le rôle de ce produit naturel dans l’origine des comportements étranges de personnalités locales. Ainsi, à la fin du mois d’octobre, l’UMP de l’Isère a consacré sur son site un long article au Postillon pour nous accuser de « protéger » le maire Éric Piolle, de faire partie de la même « famille » de « l’ultra-gauche et ses filiales », en argumentant de manière implacable : « à Grenoble, Le Postillon, la famille Rapetout d’Avrillier/Comparat , l’Ades, les faux réseaux citoyens, le Front de Gauche sont de même nature et s’abritent derrière une ‘‘vitrine légale’’, Eric Piolle.

  • Laurence Comparat le cul entre deux âges

    Pas toujours facile de passer du statut de contestataire à celui d’élu. Il n’y a pas si longtemps, l’universitaire Laurence Comparat se définissait comme une « militante radicale » (Grenews, 29/06/2011), et s’activait notamment au sein du syndicat Sud contre la privatisation des universités.

  • Transferts

    Le boss de l’urbanisme municipal passe au privé.
    Laurent Gaillard, ancien directeur de l’urbanisme à la mairie de Grenoble depuis 2003, a quitté l’administration publique cet été pour se faire recruter chez Aktis. Sa très bonne connaissance du cadastre devrait bien arranger les affaires de cette grosse agence d’architecture et d’urbanisme (n’ayant rien à voir avec le bailleur social Actis). On espère qu’il est parvenu à obtenir le salaire correspondant à ce savoir précieux.

  • Des lobbyistes éclectiques pour la « mobilité électrique »

    Les véhicules électriques, c’est génial ! C’est du moins ce que claironne régulièrement Le Daubé qui, on le sait, se soucie uniquement de l’avenir de la planète. Bon, il se trouve que ce noble quotidien local est également partenaire officiel de l’association Citelec, association dont le but est de « promouvoir les mobilités électriques dans la région de Grenoble ».

  • Le geste éco-citoyen : débranchez les voitures électriques !

    Pour accompagner cette offensive médiatique, La Métro vient d’implanter 70 voitures électriques en libre-service sous le nom d’I-Road et Coms, promouvant au passage une petite entreprise en galère dénommée Toyota.

  • Papa fait du smartphone, maman de la tablette

    Si vous n’avez pas jeté immédiatement à la poubelle le numéro d’octobre d’Isère magazine, vous avez dû remarquer cette « une » orwellienne mettant en scène une famille (un papa, une maman, deux enfants) brandissant chacun fièrement leur tablette ou smartphone, pour faire la publicité du « très haut débit pour toute l’Isère ».

  • Un « néophyte » déjà connu de nos services

    Rigolons un peu avec Rue89 Lyon qui a publié un article sur « les coulisses du chantier de la démocratie locale » et le lancement des CCI (conseils citoyens indépendants) à Grenoble.

  • Métropole : la mort du politique

    Certains élus de la cuvette, notamment ceux du Front de gauche, sont toujours réticents au prochain passage en métropole, prévu pour le premier janvier prochain.