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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Une pollution certaine, mais mystérieuse

    Depuis cet été, plusieurs centaines de personnes vivent dans un bidonville au sud de Grenoble sur les terrains dits « Allibert ». Cela fait plusieurs semaines que des riverains alertent les autorités sur des risques de contamination à cause de l’amiante. À côté du bidonville, il y a l’ancienne usine Allibert que les habitants du bidonville visitent souvent, notamment pour récupérer certains matériaux. Selon des riverains, ces activités libéreraient beaucoup de poussières chargées d’amiante, mettant en danger la santé des habitants du bidonville et des riverains. Ce risque est-il réel ou fantasmé ? Le Postillon a tenté d’en savoir plus sur l’histoire de ce bâtiment, l’occasion de se rendre compte une nouvelle fois de l’opacité autour des dangers industriels.

  • « Le vrai problème, c’est la langue »

    Pour certains élèves allophones (immigrants non-francophones), l’intégration se fait assez rapidement dans le cadre scolaire. Pour d’autres, le simple fait d’arriver à l’heure à l’école tous les matins relève du miracle. C’est le cas de Marijana, 14 ans, élève en troisième FLE (Français Langue Etrangère). Arrivée de Serbie fin 2013 avec parents, frères et soeurs, elle vit aujourd’hui sous une tente du rond-point d’Allibert... Aller à l’école en vivant dans la rue, c’est possible. Mais pour combien de temps ? Une ancienne collégienne du Postillon a pu recueillir son témoignage, dans ses langues d’origine, forcément grâce à une traductrice.

  • 24 heures à La Morte

    Cet article est le premier d’une série de reportages locaux. Pour chaque numéro, la rédaction du Postillon brûlera trois cierges, pour les situationnistes, pour Albert Londres et pour Hunter S. Thompson, puis enverra sous ce haut patronage un ou plusieurs reporters avec duvets et esprit d’aventure passer 24 heures d’affilée dans un lieu défini. Dans ce numéro, c’est la commune de La Morte, à 50 kilomètres de Grenoble, qui a été retenue pour le tour de cadran.

  • Tuez des arbres

    Un coup de fil à la rédaction, quelques invectives à un de nos colleurs d’affiches, plusieurs remarques interloquées d’amis : notre campagne d’affichages « Tuez des arbres – Construisez un Center Parcs – Lisez le Postillon » a heurté plusieurs personnes qui, après l’avoir lu rapidement, ont cru qu’on avait placardé en gros dans toute la ville « Tuez des arabes ».

  • Faut-il des ateliers d’écriture à l’UMP38 ?

    Ils sont sympas à l’UMP38 : ils parlent souvent du Postillon. C’est touchant, surtout par rapport aux politiciens de gauche, qui ne se risquent jamais à commenter nos articles de peur de nous faire de la pub. Mais le problème de l’UMP38, c’est qu’on a l’impression qu’ils lisent un peu trop vite.

  • Qui a « profité » des années Destot ?

    La phobie administrative a encore fait parler d’elle. Abderrahmane Djellal, ancien président de la Mission locale, vient de faire un chèque de 15 695,06 euros à la Ville de Grenoble. La nouvelle majorité grenobloise a constaté « dans la comptabilité de l’association Mission locale de Grenoble et dans celle de la Ville, la prise en charge des mêmes frais de déplacement ».

  • Gre’vague

    La bande à Piolle a claironné vouloir « faire du neuf pour la com’ ». Au niveau des humains, c’est pas encore ça. On avait vu que la rédaction en chef du journal municipal estival avait été confiée à une ancienne communicante du maire Carignon, Élisabeth Munz (Le Postillon n°27).

  • À quoi sert Grenoble école de management ?

    Le parcours d’Amedy Coulibaly, le tueur de Montrouge et de Vincennes, a permis de rappeler une évidence trop souvent niée : « la prison, c’est la putain de meilleure école de la criminalité », comme il l’avait lui-même déclaré au Monde (16/01/2013). Il parle bien entendu de la criminalité « classique » : braquage, agressions, trafics, assassinats... Mais la criminalité en « col blanc », ou délinquance financière, où s’apprend-elle ? Dans ce domaine, une institution grenobloise obtient visiblement de « bons » résultats

  • La démocratie est-elle soluble dans les post-it ?

    On les avait déjà vu apparaître sous l’ère Destot, notamment à une réunion sur le futur de la place Saint-Bruno (voir Le Postillon n°23). Mais depuis l’élection d’Éric Piolle, ils sont omniprésents : les post-it. À presque chaque machin participatif ou « co-constructif », le public est invité à répondre à des questions généralement sans intérêt sur des bouts de papier de quelques centimètres carrés. C’est l’esprit Twitter transposé dans le monde réel : cent quarante caractères, pas plus !

  • Lyon-Turin : comment convaincre les « leaders d’opinion » ?

    Il n’y a plus d’argent en France. Pour les hôpitaux, la culture, les aides sociales : les caisses sont vides. Pour aider la presse indépendante, non financée par les publicitaires ou les annonceurs, idem : que dalle, walou (à part si la moitié de sa rédaction se fait trouer à la kalachnikov). Par contre, pour la communication, on trouve toujours les fonds.