Après quelques années d’abstinence (depuis la sortie de notre livre Le vide à moitié vert, toujours disponible), voilà qu’on replonge pour de bon dans le marigot de la politique grenobloise. Dans les derniers numéros, on s’est plusieurs fois moqué des élus récemment exclus de la majorité Piolle, feignant de découvrir la véritable nature autoritaire du maire écolo après avoir passé des années sans moufter à ses côtés. Dans celui-là, on donne la parole à l’un d’entre eux, Hakim Sabri, ancien fidèle adjoint aux finances.
Automne 2023
- « En fait on ne fait pas mieux que les autres »
- « Par manque de moyens, l’école devient un lieu insécurisant »
- Et maintenant, les e-classes !
- Massacre à la tronçonneuse
- Les limites de l’Adate
- « Les gens rentraient ici comme ils rentrent chez eux »
- Les grenoblois esclavagistes
- « guerre des puces » : Grenoble à la traîne
- « On est de plus en plus des presse-boutons »
- À LA CHASSE AUX QUECHUAS
- Désertions d’ingénieurs : mieux vaut prévenir
- Bientôt des algues vertes dans l’isère ?
- Faut-il « tout plaquer » ?
- La science peut-elle se rebeller ?
- Arrêter de nourrir le dragon
- Le procès
- Le Daubé en pleine « transformation digitale »
- Vive la presse libre !
- Taper sur les batteries
- À Varces, les conditions de détention empirent
- Même la guerre des gangs devient écolo #Transition
- Âne ou chien ? Carignon ne choisit pas
- Ferrari a des problèmes de calcul
- ZZZapp
- P2C au secours des promoteurs
- Après la bétonnisation, la « protection »
- Voiron : les voyages forment l’élu à la jeunesse
- Horreur, une caricature ! La dure vie de Fanny Lacroix
- Tensions à Laffrey : manque de baignade et entre‑soi des montagnes
Articles de ce numéro
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« Par manque de moyens, l’école devient un lieu insécurisant »
On n’apprend pas tous sous la même étoile. Si le problème des profs non remplacés touche un peu tous les établissements scolaires, il sévit particulièrement dans les écoles des quartiers défavorisés. Comme on peut le voir avec ce récit de la descente aux enfers d’une année scolaire à Léon Jouhaux.
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Et maintenant, les e-classes !
Alors oui certes, de plus en plus souvent, des classes se retrouvent sans enseignant, malgré les belles paroles de la Macronie. Mais comme on est dans la start-up nation, il y a par contre de plus en plus de tablettes dans les salles de cours. Un professeur de la cuvette raconte l’arrivée d’une « e-classe » dans son bahut — et l’impossibilité d’avoir un débat avec l’équipe enseignante sur l’intérêt et les limites de la numérisation de l’enseignement.
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Massacre à la tronçonneuse
Peu importe son prénom : notre interlocuteur est bûcheron depuis une vingtaine d’années dans les forêts iséroises. Une période assez longue pour observer l’invasion des grosses machines et l’accélération de la course à la rentabilité et à la productivité, qui détériorent les conditions de travail et les forêts.
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Les limites de l’Adate
Dans le dernier numéro, on consacrait une pleine page au « jardinier artificiel » Jean-François Clappaz, bétonneur en chef de la vallée du Grésivaudan depuis son poste de vice-président de la communauté de communes en charge du « développement industriel ». Des lecteurs nous ont signalé qu’on avait omis d’évoquer toute une partie de son œuvre... réalisée sous une autre de ses casquettes, celle de président de l’association Adate, une association d’aide aux étrangers.
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« Les gens rentraient ici comme ils rentrent chez eux »
51 années de service, à bosser quinze ou seize heures par jour. En 1972, Bachir ouvrait son restaurant Le Couscous, en plein centre ville de Grenoble. Début juillet, cette institution de la rue de La Poste a baissé le rideau. L’occasion de demander à Bachir de raconter son histoire, entre rapport paradoxal à la France, fierté du travail accompli souvent, et yeux embués parfois.
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Les grenoblois esclavagistes
Grenoble n’est pas Bordeaux ou Nantes. Modeste bourgade jusqu’à la révolution industrielle et l’invention de la « houille blanche » au XIXème siècle, rien ne relie a priori la capitale des Alpes à l’esclavagisme. Et pourtant : tout au long du XVIIIème siècle, des familles grenobloises se sont grassement enrichies grâce au commerce avec les Caraïbes, et la possession de centaines d’esclaves. Retour sur ce pan méconnu de l’histoire locale.
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« guerre des puces » : Grenoble à la traîne
« À Grenoble, en Isère, nous sommes au centre du monde, du moins pour la fabrication des puces. » Voilà comment commence le film de propagande départemental « La microélectronique en quête de talents », destiné à être diffusé partout en France. La Silicon Valley grenobloise est-elle vraiment au « centre du monde pour la fabrication de puces », ou est-ce une fable racontée pour faire croire à la solidité de cette industrie locale et « attirer des talents » ? Une fois n’est pas coutume, Le Postillon s’égare dans des considérations géopolitiques pour évoquer brièvement la fameuse « guerre des puces » guidant la course à l’armement mondiale. Où l’on voit que, malgré les milliards d’argent public déversés, les usines du Grésivaudan sont très loin de rivaliser avec les géants du secteur. Et que plutôt que de vouloir faire semblant de jouer dans la cour des grands, la seule solution raisonnable est la désertion de cette fuite en avant technologique.
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« On est de plus en plus des presse-boutons »
2,9 milliards d’euros d’argent public pour « seulement » 1 000 emplois. L’annonce de l’extension de STMicroelectronics présente le plus mauvais ratio investissement public / emplois créés de l’histoire de l’industrie. Pourquoi ? Dans les salles blanches de la filière microélectronique, il y a de plus en plus de robots, de moins en moins d’humains. À quand un ratio nombre de robots installés par million d’euros d’argent public ?
En attendant, il y a encore des milliers d’opérateurs et techniciens dans les salles blanches de STMicro et de Soitec. Le Postillon a recueilli les témoignages de cinq d’entre eux – ayant préféré rester anonymes – pour donner une véritable idée de ces métiers « déshumanisants ». -
À LA CHASSE AUX QUECHUAS
Que son « chez lui » fasse 1 000 hectares : on s’en fout, propriété privée ! Que son « chez lui » regorge de merveilles : on s’en fout propriété privée ! « Ce n’est pas la République libre de Chartreuse » s’exclame le président du Parc, pour défendre le bon droit du propriétaire. Si les relations entre le marquis et les Quechuas sont si tendues, c’est notamment à cause de la « Tour percée », une des seize arches naturelles que compte son domaine. Celle-là est la plus grande (32 mètres de portée) et la plus « instagrammable ». Et le problème, c’est que même avant la création d’Instagram, sa photographie a attiré les foules. C’est Pascal Sombardier, infatigable découvreur de nouveaux itinéraires et vendeur de « randonnées du vertige », qui avait « découvert » cette pépite en 2005. J’écris « découvert » parce qu’il est certain que d’autres personnes, notamment des chasseurs, étaient tombés, avant lui, sur cette « pépite ». Mais eux ne publiaient pas de livre et ne l’avaient pas mis en couverture d’un ouvrage tiré à des milliers d’exemplaires. Un choix pas forcément des plus judicieux, qui avait suscité, à l’époque, les critiques de l’association Mountain Wilderness. Depuis dix-huit ans, des milliers de personnes sont donc allés voir cette « pépite », ce qui a foncièrement agacé les chasseurs de la Diane de Marcieu.
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Désertions d’ingénieurs : mieux vaut prévenir
Quel gâchis, les « désertions » d’ingénieurs, de plus en plus tendance ! Un bourrage de crâne depuis le plus jeune âge pour cette « voie royale », cinq années (ou plus) d’études coûteuses pour la société, des projections d’une « vie réussie » et patatras : tout ça pour « tout plaquer » et apprendre à planter des carottes à 34 ans. Mieux vaut prévenir et faire réfléchir les futurs cadres de l’industrie microélectronique à la réalité de leurs métiers. Voilà donc quelques témoignages d’actuels ou anciens techniciens, ingénieurs, ou cadres de Soitec ou STMicro (eux aussi anonymes), insistant sur le manque de sens, et les inepties de leur métier.
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Bientôt des algues vertes dans l’isère ?
Quantité de Grenoblois traversent la France chaque été pour aller prendre le frais en Bretagne. Mais, bientôt, peut-être, la Bretagne viendra à nous grâce aux algues vertes ! ST et Soitec ont le droit de rejeter chaque jour des quantités hallucinantes d’azote et de phosphore dans l’Isère, des substances responsables de « l’eutrophisation » et du développement des algues vertes. Alors oui, les multinationales, en tout cas jusqu’à preuve du contraire, « respectent les seuils » : le problème, c’est que ces seuils, définis par arrêtés préfectoraux, sont incroyablement élevés...
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Faut-il « tout plaquer » ?
Alors qu’elles existent depuis des dizaines d’années, les désertions d’ingénieurs sont dernièrement devenues « tendance », pour le meilleur, et pour le pire. Pour contrecarrer les jolis storytellings de déserteurs suscitant une certaine complaisance médiatique (Le Postillon n°47 avait d’ailleurs été précurseur avec un dossier « Ingénieurs : pourquoi ? » il y a cinq ans), une ingénieure n’ayant « pas pour plan de carrière de déserter (oui, c’est possible !) » publie aux éditions Le Monde à l’envers (octobre 2023) un court pamphlet titré « Tout plaquer ». Le sous-titre, plus explicite : « la désertion ne fait pas partie de la solution… mais du problème », est représentatif des limites du positionnement de l’autrice qui apporte néanmoins quantité d’éléments de réflexion originaux.
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La science peut-elle se rebeller ?
Depuis un an, un nouveau groupe militant s’immisce dans le débat public grenoblois et national : les Scientifiques en rébellion. Interview contradictoire avec les maquisards des labos.
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Arrêter de nourrir le dragon
Au centre d’art contemporain Le Magasin de Grenoble, les performances sont souvent plus intéressantes à l’extérieur qu’à l’intérieur. Un lecteur nous envoie ce récit d’une œuvre spontanée réalisée début juin.
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Le procès
À l’UGA, dans les filières informatique, on fait de l’IA, on fait de la robotique, mais surtout pas de politique (le numérique étant neutre). Tout ça est laissé aux sciences molles, même si on ne les écoute pas de toute façon, vu que ce ne sont pas des sciences, des vraies. Notre chroniqueur mathématicien a quand même tenté le coup. L’université lui a même donné le droit de le faire, open-bar !, jusqu’à ce que ses supérieurs comprennent qu’il avait laissé ses élèves « parler entre eux »… du monde, de l’avenir, du délire numérique. Ça, il n’avait pas le droit. Entre injonction au changement et exigence de ne surtout rien changer, récit du « Procès » kafkaïen qui suivit.
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Le Daubé en pleine « transformation digitale »
Malgré les multiples « changements de formule » tonitruants (il y en a eu une en octobre dernier et une en mai), les ventes papier du Daubé continuent de chuter (étant passé, entre juillet 2022 et juin 2023 de 157 000 à 143 000). Logiquement, le nouveau boss Christophe Victor, commence à sabrer dans les dépenses en annonçant la fermeture d’agences et le non-remplacement des départs de journalistes. De quoi provoquer la colère de ceux-ci, dont la plupart se sont mis en grève le mardi 26 (…)
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Vive la presse libre !
Au mois de Juin, Le Postillon a fait partie des heureux bénéficiaires du Fonds pour une presse libre, un organisme à but non lucratif créé par Médiapart dont « la mission est d’accompagner et de soutenir les médias indépendants dans la recherche de leur propre modèle économique afin de développer un écosystème pérenne, solidaire et dynamique ». Nous avons obtenu un financement afin de travailler à l’extension de notre diffusion, notamment dans les campagnes et montagnes environnantes (…)
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Taper sur les batteries
Dans un des prochains numéros, on aimerait gratter derrière la communication vantant les mérites des batteries électriques et de notre « fleuron » grenoblois Verkor, constructeur de la première « gigafactory » de batteries en France. Si vous bossez dedans, que vous avez des infos intéressantes ou des pistes à creuser, contactez-nous !
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À Varces, les conditions de détention empirent
Les émeutes et pillages au centre-ville de Grenoble du début de l’été ont encore été une occasion d’appeler à toujours plus de fermeté dans la répression. Le procureur de la République de Grenoble Éric Vaillant, qui a ouvert pour la première fois le tribunal un dimanche pour enchaîner les comparutions immédiates, s’est ainsi vanté de prendre « des réquisitions empreinte de fermeté » pour les participants aux émeutes, ce qui a conduit, par exemple, à des peines de six mois ferme pour des vols (…)
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Même la guerre des gangs devient écolo #Transition
Enfin une politique publique qui marche ! On a régulièrement évoqué ici le soutien consternant des autorités au développement massif du vélo et de la trottinette électriques, dans une ville à 90 % plate, où un simple vélo, désormais dénommé « musculaire », peut suffire à la plupart des personnes pour faire n’importe quel déplacement. On a régulièrement ricané devant les déclarations d’élus assurant que l’utilisation de batteries remplies de métaux rares, consommant en plus quantité (…)
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Âne ou chien ? Carignon ne choisit pas
« Au Maroc, je retrouve mes amis les animaux et tous ceux qui se dévouent pour les accueillir, j’ai des “amis” qui me font des fêtes dans tous les douars traversés. » Changement de stratégie pour Alain Carignon, ex-futur candidat aux municipales, par rapport à sa résidence marocaine. Jusqu’à il y a une dizaine d’années, le repris de justice vivait principalement à Marrakech, dans sa luxueuse résidence secondaire, comme le décrivait un membre de son parti politique : « “Il a une superbe (…)
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Ferrari a des problèmes de calcul
Il y a un an (Le Postillon n°66), on révélait – grâce aux informations données par son ancien chef de cabinet – les pratiques irrégulières du président de la Métropole à propos de l’utilisation de sa voiture de service et du chauffeur mis à disposition. Après avoir refusé de répondre à nos questions puis à celle d’autres médias, Christophe Ferrari avait tourné sept fois son clavier dans ses doigts pour finalement pondre un communiqué assurant que le détournement de fonds public s’était fait (…)
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ZZZapp
Selon la logique qui guide notre monde « un problème = une application », il était somme toute prévisible que des start-uppers voient dans la prolifération actuelle des moustiques un simple marché à prendre. HCI Digital Services, une boîte de Moirans, s’est positionné sur le créneau et a lancé « une application pour lutter contre les moustiques ». En tapant dessus avec votre smartphone ? Hélas, non, la « lutte » se cantonne ici à du coaching et de la cartographie. Dénommé ZZZapp, (…)
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P2C au secours des promoteurs
L’ouverture du nouveau « centre de sciences » Cosmocité donne l’occasion aux élus de Pont-de-Claix de lancer une grande opération de marketing territorial. « Pont-de-Claix change, ça va vous changer la vie » clament des affiches à la gloire de « P2C », nouveau nom branché de la commune sur le site dédié, qui se révèle surtout être une belle opération de com’ pour tous les programmes immobiliers de la commune. Les promoteurs privés (Safilaf, Gilles Trignat résidences, Betrim,…) ont-ils payé (…)
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Après la bétonnisation, la « protection »
C’est un peu comme si des chauves se mettaient à prendre un shampoing anti-chute des cheveux. Des communes presque entièrement urbanisées se mettent à signer des Paen, soit des « périmètre de protection des espaces agricoles et naturels périurbains » dont on parlait un peu dans le dernier numéro. Ainsi le conseil municipal de la ville de Fontaine vient d’annoncer avoir voté ce dispositif. Sauf que la réalité n’aura échappé à personne : sur la plaine de Fontaine, il n’y a presque plus (…)
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Voiron : les voyages forment l’élu à la jeunesse
Les jeunes de Voiron ont bien de la chance. Le service jeunesse de la municipalité organise souvent des séjours à l’étranger, dans le cadre du programme Loisirs et vacances. Contrairement à d’autres communes, qui proposent toujours des séjours aux mêmes endroits, la ville de Voiron tient à varier les plaisirs et les destinations. Depuis 2021, il y a eu, entre autres, Taragonne en Espagne, Sibénik en Croatie, Monastir en Tunisie, New-York, l’île de la Réunion, Londres, la Louisiane, le (…)
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Horreur, une caricature ! La dure vie de Fanny Lacroix
C’est un des sujets médiatiques du moment : les violences envers les élus. Si certains ont effectivement subi quelques actes de barbarie (comme le maire de Saint-Brévin en Loire Atlantique victime d’un incendie criminel par des opposants au projet de centre de demandeurs d’asile), d’autres surfent sur la vague pour se victimiser et faire parler d’eux. Ainsi de Fanny Lacroix, maire du petit village trievois de Chatel-en-Trièves (500 habitants) et ancienne candidate Modem aux législatives de (…)
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Tensions à Laffrey : manque de baignade et entre‑soi des montagnes
Avez-vous pris cet été le bus pour aller au lac de Laffrey ? En utilisant la ligne directe, vous auriez pu avoir la surprise de tomber sur des policiers encadrant la montée dans le bus et un vigile présent à l’intérieur de chaque bus. Diable ! Mais pourquoi ? Le chauffeur conduisant en cette fin juillet nous apprend qu’il s’agit de prévenir les « incivilités » ayant explosé suite à la mise en place de cette ligne directe il y a trois ans (coïncidant avec la sortie du confinement). En cause : (…)