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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • On ch’attendait pas à ça !

    On s’est fait hara-kiri ! Et dans les deux sens du terme en plus. La quatrième de couverture de notre précédent numéro présentait un détournement du tableau L’Origine du monde avec une blague lourdingue autour de ChatGPT. Le tout avec une esthétique que n’aurait pas reniée Hara-Kiri, l’ancien « journal bête et méchant » de Cavanna et du professeur Choron. Une illustration tout droit sortie du cerveau bouillonnant d’une de nos dessinatrices occasionnelles qui nous a bien fait marrer, même si on se doutait que ça plairait pas à tout le monde. On était cependant loin d’anticiper les interprétations de cette blague très loin de nos intentions, qui ont poussé certain-es habitué-es à ne pas acheter notre journal, voire à balancer quelques qualificatifs pas piqués des hannetons. Au moment où on cherche à rentrer plus d’argent agrandir notre lectorat, publier ce genre d’image provoc’ avait un p’tit côté suicidaire – l’autre sens de « se faire hara-kiri ». Et dire que dans le dernier numéro, on se plaignait de pas avoir plus de retours critiques (bon c’est vrai que pour les textes par contre, c’est toujours pas ça)... Bref, on vous laisse donc avec quelques réactions variées de lectrices et une (très) petite partie d’une longue réponse de l’illustratrice à une de ces critiques.

  • Cash Investigation

    « Ah mince, j’aurais bien acheté Le Postillon mais j’ai pas d’espèces...  » On nous répond de plus en plus souvent ça, quand on vend notre journal à la criée. Comme ce n’est pas demain la veille qu’on nous verra avec un terminal de paiement portable, cet article pourrait être vu comme une simple défense intéressée de notre business plan. Mais en fait il est bien plus que ça : un plaidoyer pour la liberté et contre la surveillance totale.

  • Ma petite section va craquer

    Enfin une belle innovation ! À côté des mobilisations syndicales ou associatives plus ou moins attendues, un mouvement original s’est structuré à partir des écoles du quartier de la Villeneuve ces derniers mois. Alors que les cas de gamins « ingérables » se multiplient dans les écoles de ce quartier comme ailleurs, il réclame plus de moyens et de considération pour pouvoir faire face et accueillir normalement un maximum d’enfants.

  • Le retour de la norme

    Les jeunes sont-ils de plus en plus « fous » ? Les solutions proposées pour prendre en charge les « déviances » sont-elles adaptées ? Pourquoi entend-on de plus en plus parler de toutes sortes de « troubles » ? Habités par ces questionnements, on est allés discuter avec une psychologue du coin. Voilà pas mal d’années qu’elle bosse en pédo-psychiatrie de secteur, qui a remplacé, dans les années 50-60, le simple enfermement pour les malades mentaux adultes ou le placement dans des foyers pour les enfants. Elle a bien précisé que ce qu’elle raconte n’engage qu’elle et manque de toute prétention à la scientificité. Mais des fois les questionnements éclairent autant que les réponses.

  • Minimistan, maxi duperie

    Le Minimistan, ouvert depuis deux ans dans un énorme ancien couvent du quartier Alma-Très-Cloîtres (juste derrière Notre-Dame), est un « tiers-lieu » proposant toutes sortes de réjouissances : le nouveau lieu tendance grenoblois en quelque sorte. Et au Postillon, vous nous connaissez, on aime à la fois la tendance et faire plaisir à nos lecteurs et lectrices. Aussi quand début avril un coworkeur du Minimistan nous a fait suivre des échanges à notre propos sur le groupe Signal des habitués du lieu (dénommé « les portes de l’enfer »), on a eu l’impression qu’on nous passait commande. « On va forcément avoir [un article] pour le Minimistan aussi » prédit Mathieu quand Pablo lui répond : «  Oui étonnant que ce soit toujours pas sorti (...). » En voilà un bon sujet pour notre jeune reporter... Alors ni une ni deux : aussitôt commandé, aussitôt servi !

  • Les routes abandonnées

    Tous ces cailloux qui tombent et ces versants qui s’effondrent, ça fait bien du souci et du travail. Comme on l’explique dans l’article dans le reportage dans le Vénéon (du même numéro), le Département de l’Isère a lancé une « étude de vulnérabilité des territoires » pour réfléchir notamment à la possibilité de fermer certaines routes. En attendant les conclusions de l’étude, intéressons-nous aux routes déjà fermées avec ce test comparatif réalisé en toute scientificité.

  • Forage, ô désespoir

    Mais qu’est-ce qu’on va faire de tous ces immenses trous creusés à 1 000 mètres sous terre ? C’est un des mystères planant autour de la fermeture ou baisse d’activité des usines chimiques du sud de l’agglomération. L’énorme quantité de sel dont avaient besoin ces usines était puisée dans le sous-sol de la vallée de la Galaure. Si cette activité consommait énormément d’eau, comme on l’avait raconté dans le n°74, son arrêt pose aussi problème. Car pour au moins les trente prochaines années, il va falloir que des personnes s’occupent de surveiller et d’agir, afin que les cavités creusées ne polluent pas les nappes phréatiques ou ne causent pas d’effondrements. Encore une sacrée nuisance due à l’industrie de la chimie !

  • Pas mal de tracas, pas mal de blabla : SSA

    Un goût sacrément amer. Le lancement en grande pompe de la Sécurité sociale de l’alimentation (SSA) par la ville de Grenoble a été critiqué, comme attendu, par toutes les oppositions… Mais il ne passe pas non plus chez des partisans de la SSA : ils ont le sentiment de s’être fait balader dans un fumeux « processus participatif » biaisé dès le départ par la volonté municipale d’aboutir à tout prix à un résultat avant les prochaines échéances électorales – et de justifier ainsi la hausse polémique de la taxe foncière. Si les partisans de la solution adoptée défendent la nécessité « d’expérimenter » et « d’avancer », le résultat n’a plus grand-chose à voir avec les principes de la SSA.

  • Aux (IA)rmes citoyens !

    Alors que Trump vire sans ménagement tout porteur d’un discours scientifique qui ne convient pas à son agenda politique, dans la Capitale vert kaki grenobloise, l’université y va aussi de ses dérives autoritaires et militaristes, particulièrement lorsqu’il s’agit de numérique et d’IA. Récit de l’ambiance générale au cœur des labos.

  • Les soirées de promotion de l’IA

    L’intelligence artificielle n’est pas seulement imposée par quelques lointains milliardaires inaccessibles. Il y a aussi une flopée d’universitaires et autres gens très instruits qui œuvrent à accompagner son développement de « questionnements éthiques » et autres discours pseudo critiques. Soit beaucoup de blabla évitant soigneusement ce constat basique : on n’a pas besoin de l’IA, son développement va compliquer encore plus les quêtes d’émancipation et de liberté alors il faut tout arrêter, réfléchir et c’est pas triste. Compte-rendu critique de trois soirées grenobloises d’enculage de mouches artificielles.