Je sais pas vous, mais nous on commençait à avoir un peu honte de nos grands élus grenoblois socialistes, qui bien souvent n’arrivent pas à s’imposer au niveau national. Regardez nos deux sous-ministres : Fioraso a été obligée de démissionner et se retrouve à donner des Légions d’honneur à (presque) tout le monde pour occuper ses journées. Vallini ne parvient que peu à faire parler de lui, de ses costumes, ni même de ses lunettes malgré la prétendue importance de « sa » réforme territoriale. Par pitié, on ne s’étendra pas sur le cas de Michel Destot, qui malgré toutes ses gesticulations, n’a toujours pas décroché de strapontin national. Bon, il y a bien Didier Migaud, qui est président de la Cour des comptes depuis 2010, merci Didier, mais franchement on a rarement connu un poste aussi austère. Heureusement, François Brottes vient de sauver l’honneur : celui qui fut maire de Crolles et député pendant dix-huit ans du Grésivaudan, vient d’être nommé président du directoire de RTE, filiale d’EDF gérant le transport d’électricité par ligne à haute tension. Certains - qui doivent être d’affreux populistes - y voient un gros « conflit d’intérêts » : le monsieur s’occupait des questions de transport d’électricité auparavant à l’assemblée. Pour ce charmant poste, celui qui était présenté comme un député « assidu », « travailleur » et qui aimait se prétendre « proche du peuple », percevra une rémunération comprise entre 265 000 et 398 000 euros par an (soit entre 22 000 et 33 000 euros par mois). Pas mal pour un ancien élève de l’IUT de Grenoble. Amis socialistes isérois : ne perdez pas espoir, votre engagement politique peut vous rapporter gros.
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