Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Trop riche pour être gentil

    Qu’il est modeste, le patron de la multinationale Araymond ! L’héritier de l’entreprise familiale établie à l’origine cours Berriat à Grenoble, a eu droit à un portrait flatteur dans Les Affiches (20/04/2018). À la très impertinente question sur son « plus grand défaut », Antoine Raymond répond en toute simplicité : « trop gentil pour être aimé ». Il est tellement gentil qu’il s’est battu d’ailleurs pour des grandes causes : la suppression de l’ISF (impôt sur la fortune) ou de la réduction (…)

  • Le Vallini, animal opportuniste

    Ces derniers temps la cause animale devient peu à peu le créneau de toutes les personnalités has been en manque de présence médiatique. Le sénateur André Vallini vient de rejoindre le combat en annonçant qu’il avait « décidé de sensibiliser à la cause animale », en prenant position – avec une audace incroyable - contre la corrida ou la chasse à courre. À ce propos, rappelons que le Grand Promoteur inutile (voir Le Postillon n°18), au temps de sa toute puissance, s’était insurgé contre les (…)

  • Les Tuiles : rafraîchissons la mémoire de Piolle

    Éric Piolle aurait-il la mémoire défaillante ? Fin mai, « une enquête préliminaire a été ouverte pour favoritisme dans l’attribution des marchés publics afférents aux deux éditions de la Fête des tuiles, en 2015 et 2016. En question, l’octroi de prestations à deux associations sans mise en concurrence. Et notamment à l’association Fusées dont le co-directeur fut l’un des signataires de l’appel à voter Éric Piolle en 2014. » (Place Gre’net, 30/05/3018). Le maire de Grenoble a réfuté toute (…)

  • La mairie de Grenoble nage en plein « buen vivir » !

    Grenoble est la capitale du bien vivre ! En juin, un forum international pour le bien vivre – prononcez plutôt « buen vivir », c’est plus tendance – se déroulera sur le campus, co-organisé par CCFD-Terres solidaires (Comité catholique contre la faim et pour le développement), l’Université Grenoble-Alpes, la métropole et la Ville de Grenoble. Notre bon maire de Grenoble évoque d’ailleurs souvent cette notion de bien vivre ou de mieux vivre. Pendant la campagne des municipales, Piolle promettait « de faire gagner Grenoble pour que notre ville soit celle du mieux vivre ». Depuis il fustige régulièrement – à raison – l’indicateur de richesse qu’est le Produit intérieur brut parce que « le PIB mesure tout sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue » selon les mots de Robert Kennedy en mars 1968. « Il est grand temps qu’on se choisisse des indicateurs pour mesurer le bien-être de nos sociétés, qu’on délaisse le PIB pour se choisir des indicateurs qui ont du sens », explique le maire écolo sur Facebook (31/01/2018). C’est d’ailleurs le but du forum organisé en juin.
    Mais cette mise en avant du bien vivre est-elle une simple opération de communication pour le maire de Grenoble ? Pas du tout ! En 2016, la mairie annonçait un mal nommé « plan de sauvegarde » des services publics locaux, avec plus de cent suppressions de postes. Si le maire Piolle rejetait la faute sur l’austérité imposée par le gouvernement, il annonçait vouloir « tourner le dos aux vieilles habitudes » et « créer le service public du XXIème siècle ». Deux ans plus tard, on est allés rencontrer quelques-uns des 3 000 agents de la Ville de Grenoble pour les interroger sur leurs conditions de travail. Petit voyage au pays du « buen vivir ».

  • La transition enchantée

    « Grenoble : fini le nucléaire en 2022 ! » Qu’il est beau ce titre en Une du Daubé du 9 mars dernier ! GEG (Gaz et électricité de Grenoble) et la ville de Grenoble ont annoncé lors d’une conférence de presse que « d’ici 2022, 100 % des besoins des Grenoblois seront couverts en électricité verte ». Le vert, c’est la nature, c’est l’écologie, c’est tout beau, tout propre. La preuve en cinq actes. Youpi !

  • Travail social : l’espoir sur liste d’attente

    Des baisses par ci, des baisses par là : depuis trois ans, les élus de droite ont pris le pouvoir au Conseil départemental. Nombre de structures sociales, partenaires du Département, se retrouvent dans la dèche : certaines ont fermé, d’autres galèrent à poursuivre leur mission, et quantité de travailleurs sociaux sont désemparés devant le manque de moyens à leur disposition pour épauler des personnes en grande difficulté. La diversité des structures touchées et la complexité des situations, ajoutées aux arguments perfides des élus départementaux, n’aident pas à avoir une vision claire de la dégradation des politiques sociales en Isère. Rendre simple un truc compliqué, voilà le but de cette nouvelle, proposant un monologue imaginaire basé sur des faits bien réels.

  • MNA : que des tracas

    Ce sont des jeunes, partis sur les routes pour fuir la pauvreté ou l’ennui, le décès de parents, ou la guerre. L’administration les nomme MNA, pour « mineurs non accompagnés » : des jeunes mecs pour la plupart. Selon les chiffres du département, près de 1 200 sont arrivés en Isère en 2017, contre 700 en 2016. Face à leur arrivée, les limites du système actuel explosent. Le Département, chargé de les accueillir, dit n’avoir plus un sou, et traite ces exilés de « fraudeurs ». Les jeunes, malgré les traumatismes de l’exil, sont pris dans la tourmente administrative et ballottés de département en département. 

    Précision importante : dans l’article sur le journal papier, une Emilie de l’Adate témoigne. Il s’agit bien évidemment d’un pseudonyme, même si nous avons oublié de mettre un astérix pour le préciser, comme pour les autres prénoms cités. Toutes nos excuses à une "véritable" Emilie, qui s’est sentie visée par cette erreur.

  • Sous terre

    À Grenoble, on n’a pas de volcan, donc pas d’éruption, donc pas de Pompéi, pas d’endroit resté figé dans le temps à cause des sédiments volcaniques. Mais à défaut, on a des anciennes mines de ciment... C’est beaucoup moins spectaculaire certes, mais ce sont quand même des endroits où presque rien n’a bougé depuis souvent un siècle. Grâce à l’aide de deux minéphiles, Le Postillon part à la découverte de ce patrimoine local méprisé et pourtant plein de petits trésors.

  • A quand des mines de cobalt en Belledonne ?

    Vous êtes pour les véhicules électriques, les éoliennes, la dématérialisation, les médias numériques ou les panneaux solaires ? Mais êtes-vous pour l’ouverture de mines de cobalt en Belledonne ? à propos de la prise en charge des saloperies générées par l’extraction des métaux rares indispensables aux nouvelles technologies vendues comme « vertes », ça fait longtemps que l’Isère, la France, l’Occident ne font pas « leur part ». A quand un peu de cohérence ?

  • Bredouilles à la confluence

    En Occitanie et en Catalogne, les « dracs » sont des « créatures imaginaires de formes variables, dont la plupart sont considérées comme des dragons représentant le diable liés à l’eau et à ses dangers ». Dans la cuvette, le Drac est un torrent sagement canalisé. Mais que sait-on du Drac ? Que connaissons-nous de son histoire, de ses habitants,
    de ses îles, de ses méandres, de son artificialisation ?
    J’ai troqué la pêche aux infos pour celle aux poissons. Lolo est un passionné, alors je lui ai proposé de me faire découvrir le Drac en m’emmenant balancer des hameçons. Au fil des épisodes, on le remontera et on racontera plein d’histoires de chlore, de joggers, de « trous à canards », de barrages, de truites, d’inondation et peut-être même de dragons. Pour le début de ce feuilleton, on est allés à la confluence, l’endroit où le Drac se jette dans l’Isère.