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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Réponse à des colibris

    Extrait : Alors, Maria et Hugo, trois possibilités :
    Soit c’est une bonne blague (en tout cas, on a bien rigolé).

    Soit vous n’avez jamais lu Le Postillon et ce mail est à considérer comme un simple spam, sauf que vous avez pris la peine de changer l’en-tête pour qu’on se sente réellement concernés. Merci pour la politesse, et comme vous ne nous lisez pas, ce qui va suivre ne devrait pas vous faire de peine. Tant mieux : on a horreur de faire de la peine aux petits colibris qui sont plein de bonne volonté.

    Soit vous nous avez lu et vous avez cru qu’on blaguait au sujet des VAE (les vélos-moteurs dits vélos « électriques »). Alors, Maria et Hugo, on ne blaguait pas. Ce qui va suivre, vous allez le lire et ça va vous faire un peu de peine, mais au fond c’est pour votre bien. Vous avez cinq mois pour parcourir même pas 3 000 kilomètres, vous semblez jeunes et en pleine forme (vous êtes profs de plongée quand même), pourquoi aller mendier des vélomoteurs électriques au lieu de promouvoir un autre « mode de déplacement durable & actif » comme... le vélo tout court ?

  • Le marketing de l’éthique

    Grâce à notre conseiller bancaire à nous, on avait publié dans le numéro 41 un papier dénonçant l’arnaque éthique du Crédit Coopératif. En juin, on l’a mis sur Internet, et depuis il a eu un gros succès, en étant lu, tweeté et liké des milliers de fois par des gens qui ne sont même pas de Grenoble. Parmi les nombreux retours reçus, il y a eu celui de Raphaël : (...).
    Alors on a demandé à notre conseiller bancaire à nous de lui répondre. Et on vous met sa prose parce qu’on trouve que ça explique bien comment le marketing de LA banque éthique sert juste à flatter l’égologie de ses clients (dont on fait toujours partie...).

  • Les objecteurs de décroissance

  • Détruire, disent-ils

    Des milliards d’euros d’argent public sont mis dans les quartiers populaires. Pas pour le travail social, les petits commerces ou les centres de santé. Non : ces milliards, c’est pour le BTP. Le but est de détruire une partie des grands ensembles mal construits dans les années 1960 ou 1970. Tout pour l’urbanisme et ses bulldozers ! Pour des avancées sur les questions sociales, il faudra repasser plus tard.
    Dans les quartiers de la Villeneuve de Grenoble et d’Échirolles, c’est le grand chamboule-tout. Parmi les immeubles qui vont disparaître, il y a celui du 20, galerie de l’Arlequin. C’est le gros bâtiment au-dessus du CCAS (Centre communal d’action sociale), le premier qu’on voit quand on arrive à la Villeneuve depuis le centre-ville de Grenoble. Le Postillon est allé traîner dans ses coursives, à la rencontre des habitants restants.

  • JO de 1968 : Médaille d’or de la girouette pour les Verts

    Depuis qu’ils sont au pouvoir, Piolle et les élus Verts grenoblois ne disent rien de mal sur les J.O. de 1968 et promeuvent une série d’événements « célébrant » leur cinquantenaire. Il y a dix ans, ils étaient autrement plus critiques...

  • Construire Matrix à l’insu de son plein gré

    Ils sont nombreux, dans la cuvette, à bosser pour « le monde de Matrix ». À inventer des nouveaux moyens de surveillance, de reconnaissance faciale, de détection de présence.
    À pondre des nouveaux capteurs, des nouveaux machins connectés, des applications plus smart les unes que les autres. À se battre pour que ces projets aient plein d’argent, à faire du lobbying pour que les lois accompagnent ce déferlement. Et pourtant, il n’y en a pas beaucoup qui assument. Jamais ils n’avoueront en public développer un monde inhumain, un monde « à la Matrix », où les humains vivent sous le joug de la technologie. L’année dernière, on est tombé sur une cadre grenobloise qui balançait dans un forum « Matrix, c’est un peu le monde que nous construisons ». Depuis, notre reporter l’a rencontrée.

  • Turbinons !

    Et un plan social de plus ! Général Electric a annoncé au début de l’été un plan de suppression de 345 emplois à Grenoble. Depuis, les salariés se battent, les élus pleurnichent, et les médias racontent tout ça. Au Postillon, on cherchait un angle original pour traiter ce sujet. Jusqu’à ce que Père Castor passe boire un café au local. La tentation de l’interviewer était trop grande, et en plus il raconte des choses intéressantes, le vieux.

  • Un campus plus smart les bibliothèques à la trappe

    Il nous faut rétablir une certaine justice. On a beaucoup parlé des fermetures de bibliothèques à Grenoble, ciblant la bande à Piolle et leurs choix austéritaires. Mais en fait il y en a plein d’autres des bibliothèques en péril. A Saint-égrève, les bibliothèques de Fiancey et Rochepleine vont fermer. À Claix, celle de Pont Rouge a déjà baissé le rideau. Mais c’est surtout sur le campus que des rayonnages vont tomber : fin septembre, une « lettre de cadrage de la politique documentaire » de l’Université Grenoble-Alpes (UGA) annonçait que près d’une vingtaine des « bibliothèques des composantes » allaient fermer boutique. Les « composantes », ce sont les unités de formation et de recherche (UFR), qui disposent chacune d’une petite bibliothèque pour regrouper la documentation spécifique à leurs matières. Des bibliothèques très utiles à des étudiants et des chercheurs, qui tentent de se mobiliser contre ce projet de « smart-campus ».

  • Des chances que rien ne bouge

    Dans le précédent numéro du Postillon, il y avait un reportage sur une famille de gens du voyage subissant la proximité immédiate d’un centre de compostage industriel. Un scandale sanitaire qui dure depuis presque vingt ans.
    Mais depuis j’ai compris plein de choses. Pour vivre en société, il faut respecter la loi. Et tant pis si la loi autorise à polluer l’air. Et tant pis si la loi autorise la mise en danger de la santé d’habitants. Et tant pis si la loi n’oblige pas à protéger les habitants. Oui, car « en République ceux qui font la loi ce sont les députés et les sénateurs, alors si vous voulez que ça change il faut aller voir vos députés et sénateurs ».
    Et tout ça, c’est la nouvelle sous-préfète de l’Isère qui me l’a appris.

  • Le catcheur qui, en fait, ne venait pas de Grenoble

    Son visage est mondialement connu. On l’a même vu sur un tableau derrière Macron pendant son interview télévisée. Beaucoup croient que le catcheur décédé André le Géant vient de Grenoble. En fait c’est faux. Retour sur une curieuse légende.