Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Tous à poil dans le filet numérique

    Depuis cet automne, pour s’inscrire à une formation, il faut avoir une « identité numérique ». Et pour ceux qui n’ont pas de smartphone ? Il n’y a « pas de solutions alternatives » !

  • « On est bien payé mais on doit vendre un peu de son âme et de son corps »

    C’est un des commerces que la dématérialisation n’a pas fait complètement disparaître. Les bars à champagne ou bars à hôtesses ne sont pas rares à Grenoble, notamment dans les quartiers de la gare, Championnet et l’Aigle. Vitres fumées, bouteille de champagne comme enseigne sur rue et riches ventripotents – entre autres – qui entrent discretos. Lila a bossé dans l’un d’entre eux pendant deux ans.

  • « Chuchotez encore plus doucement »

    En comparution immédiate, le 23 janvier 2023. Monsieur M. est accusé de harcèlement sur son ex-compagne. Dialogue entre l’accusé et la juge.
    – J’avais ingurgité beaucoup de cachets. Je suis allé ce soir-là acheter des cigarettes. Le bureau de tabac était fermé. J’ai continué. Il n’y avait de place nulle part pour se garer. – M. M., votre soirée en détail, les cigarettes, tout ça, ne nous intéresse pas. Contestez-vous les faits ? – Je conteste. Elle s’est garée, j’me suis garé, personne (…)

  • Grenoble, capitale verte des bibliothèques fermées

    Stupeur dans les milieux écolos grenoblois ! La « capitale verte » s’apprête à perdre sa «  maison de la nature » et l’originale médiathèque qui y réside.

  • Carnaval

    Le 12 mars prochain, le premier carnaval indépendant grenoblois, dit du Dragon, est annoncé. Mais Grenoble est-elle une ville de carnaval ? Pas vraiment, en dehors de petits carnavals municipaux. Quand les gens du coin mettent des masques sur leur yeux, c’est surtout pour aller payer des forfaits hors de prix dans les stations.
    Et dans l’histoire ? Notre bon vieux Père Castor revient sur le seul évènement carnavalesque ayant laissé une trace : celui de 1832. Qui aboutit quand même à une émeute, trois jours de désordre et le départ d’un régiment de la ville.

  • Ultra-méga bassine de ST Micro : à quand un soulèvement ?

    Fin octobre, des milliers de militants et élus écolos se sont mobilisés contre les méga-bassines à usage agricole dans les Deux-Sèvres. Le parallèle avec la situation locale nous a frappés : ici personne ne s’est mobilisé contre le « plus gros investissement industriel depuis les centrales nucléaires », l’agrandissement de l’usine STMicro à Crolles, annoncé en grande pompe cet été. Pourtant cet industriel pille bien plus d’eau qu’une méga-bassine : dans un an ou deux, la consommation annuelle des usines de puces du Grésivaudan équivaudra à 16 méga-bassines de Sainte-Soline ! Alors que les élus écolos soutiennent toujours ce pillage de l’eau, bingo : de simples habitants entament une mobilisation.

  • Le détournement d’argent public à l’insu de son plein gré

    Dans notre précédent numéro, on révélait – grâce aux informations données par son ancien chef de cabinet – les pratiques irrégulières du président de la Métropole, à propos de l’utilisation de sa voiture de service et du chauffeur mis à disposition. À l’époque, fin septembre, Christophe Ferrari n’avait pas daigné répondre à nos questions. Pas plus de réaction aux demandes des nombreux médias (Le Daubé, Place Gre’net, France 3, etc) qui ont repris nos informations à la sortie du journal (le mardi 4 octobre). Le président de la Métropole a tourné sept fois son clavier dans sa bouche avant de finalement pondre un communiqué le jeudi 6 octobre au soir. Voici donc une large partie de ce texte, accompagné de nos nombreux commentaires et nouvelles informations. S’il reconnaît avoir fauté, il prétend que c’est à l’insu de son plein gré et menace quand même notre journal de poursuites judiciaires.

  • Inventaire après liquidation

    On parle beaucoup des usines quand elles s’installent et qu’elles créent de l’emploi. Mais une fois qu’elles sont parties, que reste-t-il des terres occupées et des emplois ?
    À deux kilomètres de l’usine en pleine extension de STMicro Crolles, se trouve l’ancien site d’Atofina (devenu Arkema) de Brignoud. Fermé depuis 2004, il reste néanmoins quelques traces indélébiles de ses cent cinquante ans d’histoire. Dans les entrailles du site, on trouve toujours du mercure et une douzaine d’autres polluants. Les anciens ouvriers eux peuvent se faire diagnostiquer des cancers jusqu’en 2044 à cause des produits qu’ils ont manipulés. Certains se débattent dans des méandres administratifs et judiciaires pour que leurs souffrances soient reconnues et indemnisées comme des maladies dues au travail.

  • La désindustrialisation racontée par le vélo

    Si je sais faire un gâteau, je sais faire une bombe, proclame un slogan féministe.
    En France justement, on a des tas d’usines d’armement. Fabriquer des missiles, ça paraît plus compliqué que faire des vélos, alors : puisqu’on sait faire des bombes, est-ce qu’on saurait encore fabriquer des vélos ?
    Le Postillon est allé papoter avec Jean-Paul Routens, qui a fabriqué des vélos toute sa vie et qui a assisté impuissant à la fermeture de toutes ces petites et grosses entreprises nécessaires à la fabrication entière d’un vélo. C’est une histoire de la mondialisation, de la désindustrialisation et d’une dépossession de nos moyens de production. En selle !

  • Le « Street Phone Box Project »

    Le week-end des 25, 26, 27 novembre, c’était le « start-up week-end Grenoble », trois jours d’euphorie entrepreneuriale connectée qui, cette année, mettait à l’honneur – ô comme c’est original – l’intelligence artificielle.
    Il y a six ans, deux zozos du Postillon (n°38) y étaient allés pour faire un reportage et tenter de provoquer des réactions avec un projet de start-up orwellien. Cette année, Jean-Michel Sepultura, partisan du retour des cabines s’y est pointé pour pitcher un projet de réinstallation de cabines téléphoniques. Enfin, il en a vachement mieux parlé, comme vous pouvez le voir dans ce texte.