
Le début, tout le monde le connaît. Paris, vendredi 13, attentats coordonnés, 130 morts, 300 blessés. Déclaration de l’état d’urgence, soit une « forme d’état d’exception qui restreint les libertés », appliquée pour la première fois sur l’ensemble du territoire national depuis le 14 novembre. Deux jours plus tard, on apprend que la « riposte » a débuté. « Pour la première fois, en France, plus de 150 perquisitions dites ‘‘administratives’’ - sans autorisation judiciaire – ont eu lieu, un peu partout sur le territoire visant ‘‘des membres présumés de la mouvance djihadiste’’ a annoncé le premier ministre, Manuel Valls, le 16 novembre. » (Le Monde, 17/11/2015). Qui dit « un peu partout sur le territoire », dit notamment dans la région grenobloise.