Accueil > Février / Mars 2016 / N°34

Même les nantis socialistes s’imposent l’austérité !

Il paraît que la socialiste Amélie Girerd n’a pas aimé notre article du n°31 où l’on soulignait qu’elle cumulait « pas moins de quatre fonctions importantes : conseillère départementale, maire de Renage, conseillère communautaire de la communauté de communes de Bièvre-est, et chef adjointe de cabinet du sous-ministre André Vallini », palpant ainsi au moins 10 500 euros brut. Dans le même temps, beaucoup de socialistes sont depuis les dernières élections à la recherche d’un poste, et aimeraient que les cumulards comme Girerd partagent le gâteau. Amandine, une militante socialiste, nous assure que « quand elle est interpellée sur ce sujet, Amélie Girerd explique que Le Postillon est un journal d’extrême-droite ». Technique de la reductio ad hitlerium très pratique, car elle permet de ne pas trop dépenser d’énergie intellectuelle et d’éviter de répondre sur le fond (voir Le Postillon n°31). Et pourtant, ça a l’air de l’avoir fait réfléchir cet article, Amélie Girerd. Ainsi Le Daubé (27/01/2016), nous apprend que le conseil municipal de Renage vient de décider de baisser les indemnités des élus de 5 %. La jeune maire ne touchera dont plus qu’environ 1 550 euros et non plus 1 634 euros pour ce poste, qui est celui qui lui rapporte le moins d’argent. Au final, le total de ses indemnités devrait s’élever aux alentours de 10 420 euros brut mensuels au lieu des 10 500. Va-t-elle réussir à boucler ses fins de mois ?