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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Vive le populisme !

    En mai, Joël Pommerat est venu pendant une semaine à Grenoble pour présenter son spectacle de 4h30 autour de la Révolution française, Ça ira (1) Fin de Louis. La bande à Piolle a adoré et, comme d’habitude, s’est enflammée sur les réseaux sociaux à propos de ce « magnifique théâtre ». Mais la vie est parfois ingrate. Quelques jours plus tard, Pommerat a fait paraître une tribune dans Libération pour dénoncer la politique culturelle menée par Piolle, qui lui ferait « désespérer un peu plus encore de la situation politique de notre pays par leurs actions et leurs propos ».

  • La « bienveillance » comme homélie verte et rouge

    « Les bonnes personnes au bon endroit au bon moment ». Non, ce n’est pas un nouveau morceau de Calogéro (auteur d’Un jour au mauvais endroit), mais les qualificatifs qu’utilisent – sans ironie – les élus de la Ville de Grenoble pour parler d’eux-mêmes. L’année dernière (Le Postillon n°32), nous avions raconté comment les élus de Grenoble s’étaient fait sermonner : « suite à de nouvelles fuites dans la presse », il leur avait été rappelé que Le Postillon ne devait « pas être traité différemment des autres titres de presse », et qu’ils étaient donc tenus de ne pas nous donner d’informations « confidentielles ». Une consigne qui a visiblement du mal à être suivie.

  • « Tu vois, on te traite bien »

    Lucas a aussi tenu à nous faire savoir ce qui lui était arrivé : « J’ai été arrêté par la BAC alors que je rentrais chez moi après un blocage dénonçant l’optimisation fiscale d’un fast-food. Un blocage sans violence, encadré d’un cordon de CRS devant l’entrée du restaurant, et une équipe de la BAC derrière avec des chiens en cage dans une voiture. Un policier se balade, appareil photo en main à hauteur de visage, il vient me voir toujours en filmant et me demande si je cache mon visage parce que j’ai quelque chose à me reprocher. Je réponds que non, et lui fais remarquer que certains policiers ont également le visage dissimulé. »

  • Gattaz et modèle grenoblois, même combat !

    Le 2 juin dernier, une centaines de militants contre la loi Travail ont bloqué Radiall, l’usine du patron du Medef à Voreppe. En plus de permettre aux salariés – pour la plupart ravis – de ne pas aller bosser pendant une matinée, cette action a mis le projecteur sur les pratiques économiques de Gattaz.

  • Une passion soudaine des apparatchiks du PS pour la CFDT

    Pour soutenir le gouvernement, et donc espérer plus tard obtenir des places, les apparatchiks du PS local sont prêts à tout. Et même à se découvrir une soudaine passion pour le syndicalisme, en venant gonfler les rangs de la très sage CFDT, lobby officiel de la controversée loi Travail.

  • Au CEA, bientôt des « corps allongés dans le couloir » ?

    La confiance règne au CEA (Commissariat à l’énergie atomique). Depuis plusieurs mois, de nombreux salariés s’inquiètent de l’installation dans les locaux de l’Inac (Institut des nanosciences et de cryogénie – un institut de recherche commun au CEA et à l’université de Grenoble) d’une start-up dénommée Enwires.

  • Non coupée et très addictive

    Ils en deviennent tous accrocs. Petit à petit, les élus et promoteurs des stations de ski développent une pratique addictive envers une substance blanche dénommée « neige synthétique ». Le nouvel exécutif régional veut les pousser dans cette dépendance : le leader tout-puissant Laurent Wauquiez est venu dans le Vercors pour annoncer le lancement d’un « Plan Neige ». Alors qu’il coupe les vivres financiers à nombre d’associations du secteur social et culturel, il a immédiatement débloqué dix millions d’euros pour le développement de cette neige artificielle, en espérant que les investissements atteignent deux cents millions d’euros au final.

  • La « montagne augmentée » pour des sommets de connerie toujours plus élevés

    Selon notre enquête, le principal lieu de deal de cette poudre blanche est le salon d’aménagement de la montagne ayant lieu tous les deux ans à Alpexpo. Pour l’élu rouge & vert grenoblois Claus Habfast, ce salon est une « pépite ». Celui qui est également président d’Alpexpo enchaîne : « Nous avons la volonté d’imposer Mountain Planet comme le rendez-vous mondial du business en aménagement de la montagne » (Le Daubé, 16/04/2016). Et donc de vendre toujours plus de canons, de ratracks, de dameuses et autres équipements écologiques.

  • Comment aider Le Postillon ?

    Depuis l’annonce de notre baptême judiciaire (le 29 juin à 12h devant le Tribunal de grande instance), vous vous demandez comment nous aider. Des propositions audacieuses et innovantes affluent.

  • Enfin un procès !

    Nous invitons le tout-Grenoble à un « vernissage judiciaire » à l’occasion de notre premier procès. Ça se passe le mercredi 29 juin, entre midi et 13h30, devant le palais de Justice. Il y aura des nappes blanches, du vin d’honneur et des petits fours. Venez comme vous êtes !
    C’est avec une émotion non dissimulée que toute l’équipe du Postillon a la joie de vous faire part de l’arrivée de son premier procès. Il a deux petits noms « Injure » et « Diffamation », et la paternité est à aller rechercher du côté de Christophe Ferrari, maire de Pont-de-Claix et président de la Métropole de Grenoble, et de sa directrice de cabinet Yveline Denat.
    Un premier procès est une étape très importante dans le développement d’un petit journal local indépendant. Chacun sait que cela permet de faire un maximum de publicité, d’augmenter les ventes et de prouver son utilité. Cependant, la recherche du procès est un art très délicat : il ne faut pas se faire poursuivre par une personne insignifiante (un procès contre un responsable d’union de quartier ou un obscur conseiller municipal est ainsi à éviter), ni pour des attaques trop bêtes (se faire poursuivre pour avoir écrit « le maire est une sous-merde crapuleuse crypto-fasciste » est également à proscrire). Cela fait six ans et demi que Le Postillon cherchait à tâtons un procès intéressant : ce procès contre le président de la Métropole est donc une consécration.