Ils en deviennent tous accrocs. Petit à petit, les élus et promoteurs des stations de ski développent une pratique addictive envers une substance blanche dénommée « neige synthétique ». Le nouvel exécutif régional veut les pousser dans cette dépendance : le leader tout-puissant Laurent Wauquiez est venu dans le Vercors pour annoncer le lancement d’un « Plan Neige ». Alors qu’il coupe les vivres financiers à nombre d’associations du secteur social et culturel, il a immédiatement débloqué dix millions d’euros pour le développement de cette neige artificielle, en espérant que les investissements atteignent deux cents millions d’euros au final. Face aux aberrations et aux dangers de cette poudre blanche (Le Postillon n°25), ses promoteurs exercent un pervers chantage au chiffre d’affaires. Le directeur général de la station de Villard-de-Lans Didier Beuque s’est ainsi exclamé : « Cette saison, sans neige de culture, nous aurions ouvert il y a seulement quinze jours. Et nous aurions perdu 80 % de notre chiffre d’affaires ! » (Le Daubé, 04/05/2016). Le plus dangereux de ces drogués porte toujours un pull rouge et se nomme Gilles Chabert. C’est le nouveau « Monsieur Montagne » de la région Rhône-Alpes. « L’or blanc fait vivre ‘‘et le reste c’est du bla bla’’ insiste Gilles Chabert » (Le Daubé, 4/05/2016). C’est dommage que Gilles Chabert ne veuille pas entendre de blabla : cela lui permettrait de comprendre qu’une piste de neige artificielle entourée d’herbe est aussi triste qu’une course à l’emploi vide de sens. À quand les cures de désintox ?
Contact
Pour nous envoyer vos vrais courriers :
Le Postillon
42 avenue Jean Jaurès
38600 Fontaine
Et les virtuels :
lepostillon@gresille.org
Pour nous parler : 04 76 94 18 65
Le Postillon ?
Le journal papier Le Postillon
Après avoir existé entre 1885 et 1886, Le Postillon a ressurgi depuis mai 2009, avec pour unique business plan d’occuper le créneau porteur et néanmoins complètement délaissé de la presse locale critique. Devant l’ampleur de la tâche, nous nous concentrons sur des sujets locaux et parlons presque exclusivement de Grenoble et sa cuvette. Aucune association, organisation ou parti politique n’est parvenu jusqu’ici à nous convaincre de devenir son journal de propagande. Et malgré les nombreuses sollicitations, nous avons refusé toute entrée dans notre capital : nous sommes donc complètement indépendants.
Le site internet du Postillon
Bienvenue sur un SITE-ARCHIVE. Le Postillon n’est pas un média internet, mais uniquement un journal papier de Grenoble et sa cuvette. À contre-courant de la vague numérique, nous tenons à faire exister avant tout un objet dans la vraie vie, qui sent l’encre et qu’on peut se passer de main à main.
Plutôt que de se fatiguer les yeux derrière un écran, nous vous conseillons vivement de vous procurer les exemplaires papier de notre journal (voir « Où le trouver ») que vous pourrez ensuite tranquillement déguster sur une terrasse au soleil ou sous la couette.
Si nous avons décidé de réaliser ce site, c’est pour que les internautes s’intéressant aux sujets que nous avons traité puissent trouver nos écrits. Vous ne pourrez pas poster de commentaire car nous ne voulons pas perdre notre temps à modérer. En revanche, nous lirons avec plaisir toutes vos réactions, emballées ou énervées, par courrier postal ou par mail.
Si notre journal est payant, l’accès à notre site est libre. Profitez-en bien car chacun sait que la presse gratuite est vendue.
Ce site web a été réalisé et est hébergé en partenariat avec Grésille. Sa réalisation et son hébergement reposent sur des logiciels libres issus des contributions de plusieurs dizaines de milliers de personnes.