À Grenoble, la gauche a quand même bien de la chance : cela fait quinze ans qu’elle peut compter sur Alain Carignon pour favoriser ses succès électoraux. Depuis sa condamnation à vingt-neuf mois de prison dans les années 1990, le simple nom de l’ancien maire de Grenoble (de 1983 à 1995) crée de telles divisions dans la droite grenobloise qu’elle est incapable d’espérer reprendre le pouvoir municipal. Après de multiples tentatives de retour ratées, Carignon est repassé à l’offensive depuis mars dernier. Il a créé un « comité de ville des Républicains 38 », censé « faire entendre la voix des Républicains dans le débat municipal et contribuer à l’élaboration d’un projet alternatif ». Fin mai, il organisait une réunion publique qu’un stagiaire du Postillon est allé couvrir. Après avoir enchaîné sur un tractage, il révèle – pour vous lecteurs - certains détails de la vie interne de ce groupuscule radicalisé.
Été 2016
- Le numéro 36 est en kiosque !
- Avec le fan-club de Carignon
- Fermer des bibliothèques, sauver le high-tech ?
- Tout sur les poils
- Le Trièves se prend un vent
- Quartiers sud : la mairie à la limite du hors-jeu
- La bête noire des robes noires
- Des grillages à poules contre les nuages toxiques !
- « S’ils veulent faire péter l’usine, ce sera sans moi »
- « Le milieu du journalisme est une caste »
- Et à la fin, c’est les robots qui gagnent
- Qui s’y frotte, s’y pique
- Édito
- Mission : sauver Rambo
- Safar chat noir
- Tout le monde déteste le Linky
- Le Lyon-Turin ou la caverne
- Le parc de Chartreuse entre de bonnes mains
- Vend maison avec vue sur le mur
- À HP, licenciement abusif et magouilles
- Delaunois a pris très cher
- Vive le populisme !
- La « bienveillance » comme homélie verte et rouge
- « Tu vois, on te traite bien »
- Gattaz et modèle grenoblois, même combat !
- Une passion soudaine des apparatchiks du PS pour la CFDT
- Au CEA, bientôt des « corps allongés dans le couloir » ?
- Non coupée et très addictive
- La « montagne augmentée » pour des sommets de connerie toujours plus élevés
- Comment aider Le Postillon ?
Articles de ce numéro
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Le numéro 36 est en kiosque !
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Fermer des bibliothèques, sauver le high-tech ?
L’annonce a fait grand bruit : pour essayer de faire 14 millions d’euros d’économies dans les prochaines années, la mairie de Grenoble va sabrer dans ses dépenses sociales, en rognant sur les dépenses de santé scolaire et en fermant trois bibliothèques. Au total, les gestionnaires verts & rouges veulent supprimer cent postes d’ici 2018. Derrière l’avalanche des réactions indignées de la part des oppositions, cette politique d’austérité révèle des grands choix de société : préfère-t-on donner de l’argent au high-tech ou aux bibliothèques ?
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Tout sur les poils
Selon la définition donnée par Wikipedia, le poil est « une production filiforme de l’épiderme, couvrant partiellement ou intégralement la peau des mammifères et dont il est l’une des caractéristiques ». Chez l’Homme comme chez l’animal, il se décline sous toutes les formes : dru ou frisé, court ou long, brun ou blond... Nul n’y échappe : homme ou femme, « gorille » ou imberbe, sosie de Demis Roussos ou de Justin Bieber, chaque être humain possède en moyenne près de 5 millions de poils sur le corps. Une chose est sûre, à l’approche de l’été, le poil sera comme toujours l’objet de toutes les attentions : sublimé ou taillé chez le barbier, coupé ou raccourci dans un salon de toilettage pour animaux, épilé ou rasé chez l’esthéticienne. Pour y voir plus clair, nous avons poussé la porte de ces professionnels du poil, d’apparence si dissemblables et pourtant unis par un dénominateur commun.
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Le Trièves se prend un vent
Dans l’entre-deux guerres, le Trièves découvrait les charmes de l’électricité et Jean Giono venait y passer ses vacances. Presque un siècle plus tard, alors que la boulimie énergétique ne fait qu’enfler, Le Postillon envoie un de ses reporters dans ce charmant territoire du Sud-Isère pour enquêter sur un projet de grandes éoliennes. Citations de Giono, prises de position des « pour » et « contre », réflexions rafraîchissantes : voilà un nouveau reportage baroque.
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Quartiers sud : la mairie à la limite du hors-jeu
Fin avril, deux jeunes gens se sont fait descendre en pleine rue à Teisseire. Face à « l’insécurité » et à la guerre des gangs, certains veulent que l’armée investisse les quartiers. D’autres aimeraient juste pouvoir monter un club de football. Vous pensez que ça ne sert à rien ? On ne voyait pas non plus trop le rapport avant de rencontrer Youssef, le « maire du secteur 5 ». Il nous a raconté son projet, et sa colère contre la mairie qui ne l’aide pas.
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La bête noire des robes noires
Le 23 mai dernier, Me Bernard Ripert, ténor du barreau grenoblois, avocat historique d’Action Directe et ancien défenseur des complices de Carlos et d’Antonio Ferrara, était placé en garde à vue puis hospitalisé sous contrainte en hôpital psychiatrique. Une mesure qui a aussitôt suscité une levée de boucliers chez ses confrères. Ce nouvel épisode, le dernier en date d’une série d’incidents ayant opposé le barreau de Grenoble au parquet ces dernières années, a ainsi ravivé les tensions latentes entre avocats et magistrats. Au cœur de cette discorde, un homme cristallise particulièrement les critiques des robes noires : le procureur de la République Jean-Yves Coquillat, en poste depuis fin 2011 et à l’origine de l’interpellation de Me Ripert. Le Postillon l’a mis au banc des accusés.
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Des grillages à poules contre les nuages toxiques !
Les voisins de la plateforme chimique de Jarrie peuvent dormir tranquilles : les autorités viennent de mettre en place un PPRT (Plan de prévention des risques technologiques) pour donner l’illusion que tout est sous contrôle pour rassurer. Ce PPRT est tellement bien fait qu’il permet à un simple grillage à poules d’arrêter un nuage toxique.
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« S’ils veulent faire péter l’usine, ce sera sans moi »
La chimie dans le sud-grenoblois fête ses cent ans ! Youpi, Youpi ! Il paraît qu’elle est même un « tremplin de l’avenir ». Son passé est en tout cas toujours bien présent. Sur la plateforme chimique de Pont-de-Claix, il y a une ancienne décharge interne de 76 500 tonnes de produits chimiques ! Tout ça a été déposé entre 1956 et 1979. On y trouve notamment, selon le site gouvernemental Basol, « 25 000 tonnes de déchets organiques chlorés », des « déblais contenant des traces de PCB ou d’isomères HCH » et même des « engins militaires enfouis ». De quoi faire un beau tremplin pour l’avenir : même la préfecture admet qu’il y a des « interactions entre les déchets présents dans la décharge et les eaux souterraines ». Slurp. Trente-sept ans après, les différents responsables (l’entreprise Rhône-Poulenc, puis Rhodia et maintenant Solva y) ont soigneusement évité de s’en préoccuper jusqu’à cet automne. Depuis, Rhodia est en train de tester une solution de « remédiation ». L’idée est d’injecter du béton sous la décharge pour contenir les résidus... Comme pour les déchets nucléaires (voir l’article « Irradié, puis radié » dans Le Postillon n°24), la gestion de la merde est confiée à des entreprises sous-traitantes, qui elles-mêmes sous-traitent à d’autres entreprises, qui embauchent des intérimaires. Les responsabilités sont ainsi diluées, les coûts amoindris et les personnes embauchées trop contentes d’avoir du travail pour s’inquiéter du respect des normes de sécurité. À part Yves, qui a décidé de démissionner après avoir travaillé sur ce chantier pendant trois semaines. Chauffeur de poids-lourd, il était embauché en intérim par la petite entreprise Duranton Travaux Publics, qui sous-traite pour Solétanche Bachy, une filiale de Vinci, elle-même embauchée par Rhodia Chimie. Son témoignage raconte les manquements quotidiens à la sécurité sur un site classé Seveso 2.
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« Le milieu du journalisme est une caste »
En 2009, quand on a débuté Le Postillon, on était de jeunes idéalistes énervés prompts à tout critiquer. Entre autres cibles, on s’acharnait sans retenue sur le quotidien local habilement surnommé Le Daubé. Dans les quatre premiers numéros, on a publié un feuilleton intitulé Pourquoi Le Daubé est‑il daubé ?, dont on a fait un livre paru aux éditions Le monde à l’envers en 2010 (toujours disponible). Depuis on a vieilli, alors comme tout le monde on est devenu un peu plus sage et raisonnable. Et on se surprend à avoir de plus en plus de tendresse pour le tenant du monopole de l’information locale. Jusqu’à recevoir en service presse un livre, Confessions d’un journaliste, écrit par un certain Patrick Morceli (paru début 2016 aux éditions Phénix d’Azur). Ce monsieur, qui a travaillé pendant quinze ans pour Le Daubé, n’est pas soupçonnable d’être un post‑adolescent immature. Et pourtant son jugement envers son ancien employeur n’est pas très affectueux. Son livre, qui s’inspire de ses huit premières années au journal où il a été tour à tour correspondant local de presse, chroniqueur littéraire ou rédacteur d’agendas, est en revanche très instructif sur l’exploitation quotidienne nécessaire au fonctionnement de la presse locale. Discussion avec un ex‑membre du prolétariat du Daubé.
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Et à la fin, c’est les robots qui gagnent
Les Zlatan Ibrahimovic et Alberto Contador de demain seront-ils des robots ? Comme presque tous les autres domaines, le sport est petit à petit colonisé par les robots. Le 19 mai dernier, une « battle de robots » était organisée dans un gymnase du campus. Voici un compte rendu de cette joyeuse après-midi, écrit par un véritable humain garanti sans aucun algorithme.
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Qui s’y frotte, s’y pique
« Si ça frotte, c’est peut-être qu’on est au bon endroit ». Dans une interview au Petit Bulletin (5/04/2016), Éric Piolle et Corinne Bernard défendent la politique culturelle menée par la mairie de Grenoble avec une rhétorique bien pratique. La fermeture des bibliothèques ? Ça « frotte », donc on est « au bon endroit » ! En attendant d’aller bouquiner dans les bibliothèques menacées, Le Postillon a scruté deux autres « bons endroits », où ça a bien frotté ces derniers mois. Attention, ça pique !
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Édito
Au Postillon, c’est surtout l’été qu’on fait des cadeaux. Non seulement, on vous invite à un « vernissage judiciaire » pour fêter notre premier procès, le 29 juin prochain, devant le palais de justice, avec petits fours et vin d’honneur (voir en dernière page). Mais en plus, on vous offre un numéro « spécial été » avec quatre pages supplémentaires, et en couleur avec ça. Bon, forcément tout ça a un coût. Alors, avec pour seule préoccupation votre satisfaction, la noblesse du journalisme et notre compte en banque, on vend ce numéro trois euros au lieu de deux.
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Mission : sauver Rambo
Vous l’avez sûrement déjà croisé dans les rues de Grenoble. Son sourire doit vous dire quelque chose. Presque toujours torse nu (même l’hiver), il déambulait quasiment toute la journée et s’arrêtait des fois sur un trottoir pour danser sur le son de son fidèle ghetto-blaster. Il devait son surnom à sa musculature impressionnante : le « Rambo de Grenoble ».
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Safar chat noir
On redoute le pire pour nos amis de Villeurbanne : notre Iznogoud local Jérôme Safar vient d’y être nommé directeur de cabinet du maire.
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Tout le monde déteste le Linky
Le Postillon, dont le nouveau local est à Fontaine, doit subir comme les autres habitants de la « banlieue rouge » l’insistance d’ERDF pour installer le nouveau compteur « intelligent » Linky. On a beau avoir refusé par recommandé, ERDF nous a appelés et écrit une lettre pour nous dire qu’on n’avait pas le choix.
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Le Lyon-Turin ou la caverne
Une fois n’est pas coutume, les élus rouges & verts de Grenoble ont pris une bonne décision. Ils ont retiré la ville de Grenoble du « protocole d’intention » relatif au projet de TGV Lyon-Turin. Toute personne censée sait qu’il n’y a rien à gagner dans ce projet délirant, tout juste bon à faire un gros trou dans la montagne comme dans les finances publiques pour que les encravatés puissent gagner deux heures de trajet entre Lyon et Turin. Tout le monde à part les fanatiques du Progrès qui ont rivalisé de bêtise pour condamner cette décision, relevant du simple bon sens, et qui ne changera rien pour la Ville de Grenoble
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Le parc de Chartreuse entre de bonnes mains
Connaissez-vous Dominique Escaron ? Il est charmant le maire du Sappey-en-Chartreuse, et en plus il peut être très arrangeant. Il y a quelques années, Sylvie Manceau a racheté l’ancien centre de vacances des Bens, un hameau isolé du village, pour le reconvertir en centre équestre. Problème : elle avait envie de construire plus, ce qui était incompatible avec le Cos (Coefficient d’occupation des sols), dont le but était de « limiter toute velléité d’urbanisation » dans cette zone sauvage du parc naturel de Chartreuse.
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Vend maison avec vue sur le mur
Cela fait partie des incongruités du PLU (plan local d’urbanisme) que l’on peut régulièrement constater dans diverses communes. A Gières, juste en face de la mairie, la ville a autorisé la construction des « Terrasses du Sonnant », un immeuble de huit logements (six en accession libre et deux logements locatifs gérés par la Société dauphinoise pour l’habitat), à l’angle de la rue Victor Hugo et du Chemin du Platane. Problème : l’arrière du bâtiment tombe à moins d’un mètre du mur de la maison voisine, qui ne peut donc plus ouvrir l’une de ses fenêtres.
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À HP, licenciement abusif et magouilles
Il n’y a pas que les précaires et bas salaires qui peuvent être touchés par un droit du travail trop favorable aux patrons. Julie (c’est un pseudo) a travaillé dans la multinationale Hewlett-Packard (HP) pendant quinze ans et demi. Elle était même « manager ressource » et chef de projet. À partir de 2013, sa situation se dégrade.
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Delaunois a pris très cher
Hallucinations, troubles de la vision, mensonges : dans l’agglomération grenobloise comme ailleurs, la drogue fait des ravages. Dernier exemple en date : le président de la Fnaim 38 (Fédération nationale des agents immobiliers) s’est emporté dans Le Daubé (7/05/2016) contre le projet d’encadrement des loyers, « d’autant plus qu’en immobilier, surtout à Grenoble, les loyers baissent depuis dix ans ». Ce monsieur s’appelle Vincent Delaunois.
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Vive le populisme !
En mai, Joël Pommerat est venu pendant une semaine à Grenoble pour présenter son spectacle de 4h30 autour de la Révolution française, Ça ira (1) Fin de Louis. La bande à Piolle a adoré et, comme d’habitude, s’est enflammée sur les réseaux sociaux à propos de ce « magnifique théâtre ». Mais la vie est parfois ingrate. Quelques jours plus tard, Pommerat a fait paraître une tribune dans Libération pour dénoncer la politique culturelle menée par Piolle, qui lui ferait « désespérer un peu plus encore de la situation politique de notre pays par leurs actions et leurs propos ».
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La « bienveillance » comme homélie verte et rouge
« Les bonnes personnes au bon endroit au bon moment ». Non, ce n’est pas un nouveau morceau de Calogéro (auteur d’Un jour au mauvais endroit), mais les qualificatifs qu’utilisent – sans ironie – les élus de la Ville de Grenoble pour parler d’eux-mêmes. L’année dernière (Le Postillon n°32), nous avions raconté comment les élus de Grenoble s’étaient fait sermonner : « suite à de nouvelles fuites dans la presse », il leur avait été rappelé que Le Postillon ne devait « pas être traité différemment des autres titres de presse », et qu’ils étaient donc tenus de ne pas nous donner d’informations « confidentielles ». Une consigne qui a visiblement du mal à être suivie.
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« Tu vois, on te traite bien »
Lucas a aussi tenu à nous faire savoir ce qui lui était arrivé : « J’ai été arrêté par la BAC alors que je rentrais chez moi après un blocage dénonçant l’optimisation fiscale d’un fast-food. Un blocage sans violence, encadré d’un cordon de CRS devant l’entrée du restaurant, et une équipe de la BAC derrière avec des chiens en cage dans une voiture. Un policier se balade, appareil photo en main à hauteur de visage, il vient me voir toujours en filmant et me demande si je cache mon visage parce que j’ai quelque chose à me reprocher. Je réponds que non, et lui fais remarquer que certains policiers ont également le visage dissimulé. »
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Gattaz et modèle grenoblois, même combat !
Le 2 juin dernier, une centaines de militants contre la loi Travail ont bloqué Radiall, l’usine du patron du Medef à Voreppe. En plus de permettre aux salariés – pour la plupart ravis – de ne pas aller bosser pendant une matinée, cette action a mis le projecteur sur les pratiques économiques de Gattaz.
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Une passion soudaine des apparatchiks du PS pour la CFDT
Pour soutenir le gouvernement, et donc espérer plus tard obtenir des places, les apparatchiks du PS local sont prêts à tout. Et même à se découvrir une soudaine passion pour le syndicalisme, en venant gonfler les rangs de la très sage CFDT, lobby officiel de la controversée loi Travail.
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Au CEA, bientôt des « corps allongés dans le couloir » ?
La confiance règne au CEA (Commissariat à l’énergie atomique). Depuis plusieurs mois, de nombreux salariés s’inquiètent de l’installation dans les locaux de l’Inac (Institut des nanosciences et de cryogénie – un institut de recherche commun au CEA et à l’université de Grenoble) d’une start-up dénommée Enwires.
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Non coupée et très addictive
Ils en deviennent tous accrocs. Petit à petit, les élus et promoteurs des stations de ski développent une pratique addictive envers une substance blanche dénommée « neige synthétique ». Le nouvel exécutif régional veut les pousser dans cette dépendance : le leader tout-puissant Laurent Wauquiez est venu dans le Vercors pour annoncer le lancement d’un « Plan Neige ». Alors qu’il coupe les vivres financiers à nombre d’associations du secteur social et culturel, il a immédiatement débloqué dix millions d’euros pour le développement de cette neige artificielle, en espérant que les investissements atteignent deux cents millions d’euros au final.
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La « montagne augmentée » pour des sommets de connerie toujours plus élevés
Selon notre enquête, le principal lieu de deal de cette poudre blanche est le salon d’aménagement de la montagne ayant lieu tous les deux ans à Alpexpo. Pour l’élu rouge & vert grenoblois Claus Habfast, ce salon est une « pépite ». Celui qui est également président d’Alpexpo enchaîne : « Nous avons la volonté d’imposer Mountain Planet comme le rendez-vous mondial du business en aménagement de la montagne » (Le Daubé, 16/04/2016). Et donc de vendre toujours plus de canons, de ratracks, de dameuses et autres équipements écologiques.
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Comment aider Le Postillon ?
Depuis l’annonce de notre baptême judiciaire (le 29 juin à 12h devant le Tribunal de grande instance), vous vous demandez comment nous aider. Des propositions audacieuses et innovantes affluent.