Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Big Brother se construit aussi à Grenoble

    À Grenoble, on a de quoi être fiers : on est à la pointe de l’innovation-numérique-qui-va-changer-le-monde-et-créer-plein-d’emplois. En plus, nombre d’entreprises locales participent à quelques grandes œuvres contemporaines. Avez-vous entendu parler du fichier TES (titre électronique sécurisé) ? Il s’agit encore d’une merveilleuse idée du parti socialiste. En pleine torpeur de la Toussaint, le gouvernement français a décrété la création d’un nouveau fichier regroupant pas moins de 60 (…)

  • Nan mais alu, quoi !

    « ‘‘Et si on reprenait l’usine ? Et si on faisait tourner les machines ? Et si on fournissait nos clients ? Et si on se payait avec ça ?’’ Ça ne vous rappelle rien ? Si : Lip, les années 70, l’imagination au pouvoir. C’est possible, aujourd’hui et à côté de chez vous. »
    Les salariés d’Ecopla, soutenus par le journal Fakir, pensent à relancer la production de barquettes aluminium destinées à l’industrie agro-alimentaire. Rabat-joie, Le Postillon s’interroge sur l’utilité sociale des (…)

  • « Deux mois sans ma voiture »... mais avec des avions !

    La Maif, le SMTC, la Métropole ont lancé une opération « deux mois sans ma voiture ». Le principe : pendant deux mois, des particuliers laissent leur voiture dans un parking, et peuvent bénéficier d’un abonnement gratuit aux transports en commun et au système de location Métrovélo. Cette opération se déroulant en octobre et novembre a fait un carton : selon les responsables, deux cent cinquante personnes voulaient participer pour seulement quatre-vingt-dix places. L’occasion de voir que (…)

  • Chassez la publicité, elle revient à vélo

    Depuis Piolle, il y a moins de publicités dans les rues grenobloises. Fini les sucettes Decaux et les colonnes Morris. Restent encore les arrêts de bus, et puis... un nouveau médium publicitaire en voie de développement : le vélo. Une start-up nantaise baptisée Ecovélo a lancé un nouveau concept : proposer à des cyclistes de faire de la publicité sur leur vélo, en échange d’argent ou d’un vélo gratuit. À Grenoble, ça a vachement plu au Crédit agricole, qui depuis septembre paye pour que dix (…)

  • Le rugby grenoblois à l’heure américaine

    Au FCG, le club de rugby grenoblois, on innove : le nouveau président s’appelle Eric Pilaud, et habite à Los Angeles. Ce quinquagénaire préside là-bas une boîte dénommée Innovista Sensors, développant toutes sortes de capteurs, contrôleurs, actionneurs pour l’industrie des transports ou de l’armement. Des finalités qui correspondent très certainement aux fameuses « valeurs du rugby ». Bref, les rugbymen grenoblois sont donc dirigés par un businessman qui vit à 10 000 kilomètres d’eux. Joli (…)

  • La Métropiolle contre Trump ?

    Le lendemain de l’élection américaine, Piolle a réagi dans un texte appelé « Demain, un Donald Trump dans chaque pays, chaque ville, chaque village ? ». Pour une fois, ce communiqué n’est pas qu’un ramassis de banalités : Piolle prend le risque de s’éloigner des réactions indignées attendues et pose quelques constats pertinents : « Il est urgent d’entendre les témoignages des habitants de nos villages, de nos petites villes abandonnées par leurs industries et les courants porteurs.(...) Les (…)

  • Edito

    Certains soirs de bouclage, on a de ces cas de conscience ! Est-il moral de publier des conversations privées ? Devons-nous acheter du café bio ou premier prix ? Prendre un vélo pas attaché dans la rue, est-ce voler ? Quelles sont nos limites - en avons-nous - concernant le choix de la photo en quatrième de couverture ? Le Postillon doit-il durablement coûter trois euros et garder ses quatre pages supplémentaires en couleurs et de qualité ? Sur cette dernière question, incapables de (…)

  • Le Postillon chez le commissaire politique

    Commissaire : Ah Le Postillon ! Vous êtes sur une mauvaise pente, vous : lors du dernier conseil municipal de Grenoble, le 18 juillet, votre journal a été cité par le Front national ! Le Postillon : Et alors ? Commissaire : Vous commencez sérieusement à nous rappeler les heures les plus sombres de notre histoire ! Le conseiller municipal frontiste Alain Breuil a révélé au grand jour votre proximité intellectuelle. Lors d’un débat sur l’acquisition d’une œuvre d’art à 100 000 euros par le (…)

  • Perdu de vue

    Jusqu’à peu, Thierry Semanaz travaillait au cabinet du maire de Grenoble. Ce membre du Parti de gauche, également conseiller municipal de la majorité à Saint-Martin-d’Hères, était en charge de l’urbanisme, de la tranquillité publique, des sports et de la montagne. Depuis le mois de juin, il a subitement disparu du cabinet : pas de pot de départ et pas de remplaçant. C’est vrai que l’urbanisme, la tranquillité publique, le sport sont des sujets sans importance… Quelques mois après le (…)

  • Courrier des lecteurs

    Trop gentil avec les éoliennes ?
    Merci de continuer à postilloner un peu partout, c’est toujours fort plaisant de vous lire (j’ai bien noté qu’avec un bon coup de brosse à reluire j’avais une chance d’être publié dans le courrier des lecteurs...). En tant que trentenaire-grenoblois-qui-passe-un-week-end-en-trièves-puis-qui-vient-s’y-installer analphabète, j’ai beaucoup apprécié de découvrir Giono dans le journal, et trouvé le traitement de notre débat sur l’éolien sérieux et fouillé, mais (…)