Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Déjà un second procès !

    Avec le tribunal de Grenoble, nous avons un petit problème de coordination. Notre dernier numéro était sorti quelques jours avant le résultat de notre procès contre le maire de Pont-de-Claix Christophe Ferrari et sa directrice de cabinet Yveline Denat. Beaucoup de nos lecteurs ont donc appris par ailleurs que le 26 septembre, nous avons été condamnés à verser « 2 000 euros d’amende, dont 1 000 avec sursis », à « publier en une du journal et sur [notre] site internet le jugement », à verser (…)

  • Et si l’affichage sauvage renflouait les caisses de la ville ?

    On le sait : la mairie de Grenoble est à la recherche de sources de financement. Toujours à la pointe de l’innovation sociale, elle aimerait aujourd’hui ramener de la caillasse en faisant raquer les petites structures pratiquant l’affichage sauvage pour faire connaître leurs activités. Ainsi, le site internet Le Tamis (www.le-tamis.info, présentant « ce qu’il y a d’autre à Grenoble ») et le squat du 38, rue d’Alembert ont reçu des courriers du service « droits de voirie » de la ville leur (…)

  • Terres agricoles : des mensonges en béton

    Paroles, et paroles, et paroles, et... La préservation des terres agricoles, c’est comme l’amour. Il y a les grandes déclarations, et puis la réalité. Officiellement, tout le monde est pour l’agriculture de proximité et contre le bétonnage des terres agricoles. Aucun politicien, même « décomplexé », ne s’amuse à clamer qu’il meurt d’envie de mettre du béton à la place de champs nourriciers. Tenez, par exemple, la métropole de Grenoble. Tous ses responsables font des grandes déclarations pour (…)

  • Votation citoyenne : la mairie à qui perd gagne

    En octobre a eu lieu la première « votation citoyenne » autour des tarifs de stationnement (voir Le Postillon n°37 pour plus d’informations). Le comité de liaison des unions de quartier (Cluq) avait demandé via une pétition l’abrogation d’une délibération municipale augmentant les tarifs de stationnement, et l’organisation d’une concertation. Rien de très méchant, vu que cette promesse de concertation faisait partie des engagements de Piolle. Mais chacun sait que les engagements n’engagent (…)

  • Reste-t-il des militants pour la majorité municipale ?

    Pour que la position de la mairie recueille quand même quelques voix à la votation, les élus de la majorité ont fait imprimer à des dizaines de milliers d’exemplaires un quatre-pages défendant leur choix de passer en force. Avec quel argent ? Mystère : des militants de l’Ades (une des composantes de la majorité) ont demandé quel imprimeur avait fait ce travail, combien ça avait coûté et qui avait payé, sans obtenir de réponse. Une fois imprimé, il fallait encore les distribuer. Le problème, (…)

  • Une autoroute à vélo fait-elle plus peur qu’une pluie d’obus ?

    Sur le marché de l’Estacade, le dimanche 30 octobre : une femme pas toute jeune commence à discuter avec moi. « Ah Le Postillon.... c’est intéressant ce que vous faites. Parce que là avec Piolle, c’est n’importe quoi, catastrophique. Non, mais vous avez vu : pas un jour sans un fait-divers, et puis les bouchons, alors ils veulent faire des autoroutes à vélo, mais ça va faire qu’empirer la situation... ». Bon je vous passe les détails de son argumentaire. C’est en gros la ligne éditoriale du (…)

  • Piolle : « les actions de Minatec sont à vendre »

    En marge du rassemblement anti-Front national et pro-migrants à Saint-Martin-d’Hères le 4 novembre dernier, Piolle nous a fait une lecture commentée de notre dernier numéro, en défendant sa politique. On n’a pas appris grand chose de plus que les éléments de langage répétés un peu partout (en résumé, il n’y a pas d’alternative aux choix qu’ils ont fait), à part ce fait concernant les 11 440 actions que la ville possède dans Minatec. Comme on se demandait pourquoi la municipalité ne s’en (…)

  • UGA : Université de la grosse arnaque

    Toujours à la pointe de l’adaptation à l’ultra-libéralisme, l’Université Grenoble Alpes (UGA) a inventé un nouveau concept de gestion salariale, réalisant un vieux rêve du Medef : le travail non rémunéré. Embauchés le 1er septembre, les étudiants travaillant dans les bibliothèques universitaires de l’UGA (droit-lettres, sciences et sciences humaines) n’ont en effet toujours pas reçu leur salaire. « On est mené en bateau par l’administration qui nous répète depuis des semaines que les paies (…)

  • L’université en guerre contre la bonne bouffe

    C’est pourtant pas bien méchant : tous les lundis midi, des étudiants proposent une grande bouffe à prix libre sur le campus de Saint-Martin-d’Hères. Après avoir cuisiné plein de légumes récupérés le dimanche, ils amènent des grandes gamelles remplies de bonne bouffe pour la partager. Une initiative qui rencontre un certain succès, vu qu’au moins cent-cinquante personnes s’y pressent tous les lundis. C’est pas bien méchant, mais ça ne plaît pas aux autorités : la mairie communiste de (…)

  • Manif de policiers : en plein dans le mille

    Parfois les faits divers donnent un certain relief à l’actualité. Le 28 octobre, un homme de 52 ans a été abattu par des policiers à échirolles. Selon leur version, l’homme alcoolisé les aurait menacés avec un pistolet d’alarme, ce qui les aurait poussés à viser immédiatement la tête de cette personne sans histoire. Mais le meurtre de cet homme n’a presque pas fait polémique : ce qui a scandalisé nombre de commentateurs et de twittos, c’est la mise en garde à vue des cinq policiers, (…)