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Articles de ce numéro

  • Edito

    Certains soirs de bouclage, on a de ces cas de conscience ! Est-il moral de publier des conversations privées ? Devons-nous acheter du café bio ou premier prix ? Prendre un vélo pas attaché dans la rue, est-ce voler ? Quelles sont nos limites - en avons-nous - concernant le choix de la photo en quatrième de couverture ? Le Postillon doit-il durablement coûter trois euros et garder ses quatre pages supplémentaires en couleurs et de qualité ? Sur cette dernière question, incapables de trancher, nous (...)

  • Le Postillon chez le commissaire politique

    Commissaire : Ah Le Postillon ! Vous êtes sur une mauvaise pente, vous : lors du dernier conseil municipal de Grenoble, le 18 juillet, votre journal a été cité par le Front national ! Le Postillon : Et alors ? Commissaire : Vous commencez sérieusement à nous rappeler les heures les plus sombres de notre histoire ! Le conseiller municipal frontiste Alain Breuil a révélé au grand jour votre proximité intellectuelle. Lors d’un débat sur l’acquisition d’une œuvre d’art à 100 000 euros par le musée de (...)

  • Perdu de vue

    Jusqu’à peu, Thierry Semanaz travaillait au cabinet du maire de Grenoble. Ce membre du Parti de gauche, également conseiller municipal de la majorité à Saint-Martin-d’Hères, était en charge de l’urbanisme, de la tranquillité publique, des sports et de la montagne. Depuis le mois de juin, il a subitement disparu du cabinet : pas de pot de départ et pas de remplaçant. C’est vrai que l’urbanisme, la tranquillité publique, le sport sont des sujets sans importance… Quelques mois après le limogeage de Gaël (...)

  • Courrier des lecteurs

    Trop gentil avec les éoliennes ?
    Merci de continuer à postilloner un peu partout, c’est toujours fort plaisant de vous lire (j’ai bien noté qu’avec un bon coup de brosse à reluire j’avais une chance d’être publié dans le courrier des lecteurs...). En tant que trentenaire-grenoblois-qui-passe-un-week-end-en-trièves-puis-qui-vient-s’y-installer analphabète, j’ai beaucoup apprécié de découvrir Giono dans le journal, et trouvé le traitement de notre débat sur l’éolien sérieux et fouillé, mais un peu léger dans (...)

  • À l’eau, Christophe ?

    Un lecteur de l’Oisans nous envoie ce dessin à l’occasion de notre vernissage judiciaire (voir p4), peu après l’épidémie de gastro-entérite à Vif. Le captage d’eau avait été pollué par du caca. Santé !

  • À Pont-de-Claix, comme ailleurs

    Je viens juste de finir la lecture de votre article et ce n’est pas un fonctionnement spécifique à la Mairie de Pont-de-Claix. (…) J’ai travaillé à la Mairie d’Eybens et ce que vous dites de Pont-de-Claix était pareil à l’époque de Baïetto qui est toujours président du centre de gestion (CDG38), chargé des déroulements de carrière des agents des collectivités de l’Isère. (...) à se demander pourquoi avoir des diplômes, faire des formations, passer des concours, lorsque des pistonnés auront des déroulements de (...)

  • Pont-de-Claix : même les chiens sont pistonnés !

    Nous avons appris tardivement le jour du procès vous opposant à M. Ferrari et regrettons de n’avoir pu y assister. Nous avons découvert il y a peu votre journal et y avons trouvé un certain réconfort. En effet il semblerait que nous subissions les « méthodes Ferrari ». Notre association, un club canin est priée de quitter le terrain mis à disposition par la ville de Pont-de-Claix (jusque-là aucun problème) sauf que la ville va autoriser un second club canin à s’y installer. Parmi les membres du comité, (...)

  • Scandale à GIE : L’informatique ne connaît pas l’austérité

    Alors que l’argent public manque de toutes parts, cette histoire grenobloise risque de faire grincer quelques dents. Au milieu des années 1980, le bon Carignon crée Agir informatique, afin de s’occuper notamment de l’exploitation informatique de la ville de Grenoble et du CCAS. Cette société est un GIE (groupement d’intérêt économique), c’est-à-dire qu’elle est financée par de l’argent public, mais que les salariés sont en contrat privé. Tout bénéf. Règne alors une certaine « autogestion » : la mairie qui (...)

  • Des services civiques à la rescousse du Linky ?

    On a raconté dans le n°35 comment ERDF rencontrait des résistances pour imposer le compteur Linky aux habitants de Fontaine, Echirolles, Saint-Martin-d’Hères et Pont-de-Claix. Cette pauvre petite entreprise galère tellement qu’elle compte maintenant sur des jeunes volontaires en service civique pour lui faciliter la tâche. Le ministère de l’écologie a lancé dernièrement des missions de service civique intitulées « Volontaires de la transition énergétique – sensibiliser les habitants aux enjeux (...)

  • Pour des transports en commun aux ordres des patrons ?

    On a déjà parlé de Jean Sivardière, l’ancien président de l’ADTC (association pour le développement des transports en commun) en raillant son amour pour le projet dévastateur du TGV Lyon-Turin et sa haine des salariés de la SNCF pas suffisamment « productifs » (voir Le Postillon n°21 et 31). Il n’est visiblement pas le seul au sein de l’ADTC à avoir une vision très libérale du militantisme pour les transports en commun. Dans l’ADTC infos n°148 (juin 2016), on trouve un article pro-Lyon-Turin et une diatribe (...)

  • Confession en pleine lutte des places

    Toujours prompt à s’afficher en « résistant » face à l’extrême droite et à tous les méchants, le jeune conseiller municipal Alan Confesson a, par contre, des fois peur du peuple. Pendant les séances du conseil municipal de Grenoble, il était auparavant placé juste à côté du public. Aussitôt après l’annonce du plan de « sauvegarde » de la mairie de Grenoble et en prévision de futurs conseils municipaux agités, Confesson a fait une demande à ses collègues élus : ce membre du parti de gauche voulait à tout prix (...)

  • Le recrutement augmenté

    Samantha (pseudo) a récemment postulé pour bosser dans un centre d’hébergement de personnes précaires et/ou migrantes. Suite à un premier entretien avec la directrice, il lui a été demandé de faire un « test d’évaluation des compétences comportementales en milieu professionnel ». Une série de 70 questions auxquelles répondre toute seule derrière son ordinateur « sans réfléchir ». Commercialisé par l’entreprise PerformanSe (une notion tellement importante dans le travail social !), ce test permet soi-disant aux (...)

  • Pourquoi le plan de sauvegarde est une « connerie »

    Une personne nous a transmis un échange de mails entre élus du Parti de gauche à la ville de Grenoble. On n’aime pas spécialement dévoiler des conversations privées, d’ailleurs on ne publie pas tout ce que l’on reçoit. Mais cet échange de mails est particulièrement instructif, notamment sur le « plan de sauvegarde » de la municipalité. Où l’on apprend que le co-secrétaire du Parti de gauche Alain Dontaine trouve ce plan « lamentable » et « d’une bêtise rare », que certains élus sont obligés de défendre « (...)

  • Grenoble sera-t-elle insoumise ?

    Peut-on être « insoumis » une fois arrivé au pouvoir ? Les militants de Mélenchon s’agitent pour la présidentielle avec un slogan phare : « La France insoumise ». À Grenoble, nombre de militants du Parti de gauche regrettent la soumission de leurs élus aux politiques d’austérité. Suite à la présentation du plan de sauvegarde, les co-secrétaires départementaux ont sorti un communiqué pour demander un moratoire et une consultation. Une demande qui pourrait paraître évidente, mais qui n’a pas plu aux instances (...)

  • La propagande apaisée

    Il n’y a pas qu’au Parti de gauche qu’il y a des déçus de la politique municipale. Ce printemps, l’ancien président du Réseau citoyen, une des composantes de la municipalité, a démissionné de son poste. Où l’on voit que la majorité a un penchant prononcé pour la propagande, et quelques difficultés dans le débat interne.
    Week-end de fin août, sur le marché de l’Estacade : trois personnes font signer une pétition contre une décision de la mairie. Des socialistes revanchards ? Des carignonistes en train de (...)

  • Libérons les données !

    A Grenoble, il y a une adjointe à la libération des données et à l’accès à l’information. Et pourtant, qu’il est difficile, par exemple, d’avoir les chiffres concernant le « plan de sauvegarde » de la municipalité. Combien ça permet d’économiser une bibliothèque fermée ? Quelles autres mesures aurait-on pu mettre en place ? Mystère..... En divulguant quelques données internes, Le Postillon espère lancer un mouvement de libération des données.

  • Fonte des budgets à Fontaine

    Comme toute la gauche de gauche, les communistes sont censés être contre l’austérité. À Grenoble, ils se sont d’ailleurs insurgés contre le « plan de sauvegarde » présenté par Piolle. Mais au pouvoir, les grandes envolées lyriques sonnent souvent un peu faux. À l’heure de la baisse des dotations de l’état, comment gère-t-on les restrictions budgétaires dans la banlieue rouge ? Reportage à Fontaine où syndicalistes et agents sont de plus en plus remontés contre la politique menée par le maire Trovero.

  • Requiem pour une bibliothèque

    Engagement n°110 de Piolle : « Maintenir et soutenir le réseau des quatorze bibliothèques municipales ». Deux ans plus tard, le « plan de sauvegarde » des services publics prévoit la fermeture de trois bibliothèques : deux sont déjà effectives et celle de la bibliothèque Alliance est prévue pour 2017. Un lieu de vie en moins pour les habitants des quartiers Alliés et Alpins. Reportage au cœur du secteur 4, à la rencontre d’habitants qui refusent de voir leur quartier transformé en désert culturel et social.

  • Ecopla de résistance

    On en a beaucoup entendu parler ces derniers temps, et même dans des médias nationaux. Dans la vallée du Grésivaudan se joue une histoire tristement banale : une usine rachetée par un riche étranger, des intérêts financiers qui conduisent à la fermeture, 77 employés sur le carreau... Mais depuis six mois, certains d’entre eux se battent pour reprendre cette activité en société coopérative (Scop). Cette usine, elle s’appelle Ecopla, et fabrique depuis une cinquantaine d’années des barquettes en aluminium pour l’agroalimentaire (Brossard, Marie, Brioche Dorée…). Ça vous fait une belle jambe ? Une pigiste du Postillon s’est faufilée parmi les salariés ces derniers mois et leur donne la parole.

  • Baignades volées

    Nous allons revenir sur l’événement journalistique de cet été 2016 : dans son numéro du mardi 23 août, un article paraissait dans Le Daubé pour raconter le bon temps d’avant, où l’on pouvait se baigner dans le Furon, la rivière à côté des cuves de Sassenage. Avec les quelques photos en noir & blanc d’usage, et les petits « souvenirs » d’antan, Le Daubé ne manque pas de rappeler que la baignade est aujourd’hui « strictement interdite pour des raisons de sécurité ».

  • La CIA a-t-elle coulé le Quick ?

    Le complotisme est aujourd’hui omniprésent sur internet. Dans la vraie vie grenobloise, il y a Julien (pseudo), qui dit être suivi et torturé à distance par l’OTAN. Il tient à faire connaître sa souffrance quotidienne par tous les moyens possibles. Par mail (que je reçois régulièrement), sur de larges panneaux lors des manifs contre la loi travail. Ou sur sa voiture, recouverte d’autocollants. Que se passe-t-il dans sa tête ?

  • Comboire le calice jusqu’à la lie

    Pas besoin de partir à l’autre bout du monde pour passer de bonnes vacances. Deux reporters du Postillon se sont complètement dépaysés en allant passer 24 heures dans le plus grand centre commercial de l’agglomération grenobloise, l’Espace Comboire.

  • Pour une réserve naturelle de crétins des Alpes

    Le Postillon propose aux promoteurs du parc de Belledonne de créer la première réserve naturelle mondiale de crétins des Alpes.(...) Si une telle expérience aboutit, on imagine aisément le nombre d’articles dans la presse internationale et les retombées économiques !

  • Le département subventionne Apple

    Depuis plusieurs années, toute l’ambition des classes dirigeantes à propos des jeunes et de l’éducation consiste à les abreuver de gadgets technologiques. Et les élites de répéter ad nauseam que « le numérique améliore l’éducation », en essayant de faire croire que la présence accrue d’écrans pouvait faciliter la concentration et l’apprentissage (1). Alors que l’argent public manque de partout (hôpitaux, culture, associations, etc), il coule toujours à flots pour subventionner les grandes entreprises (...)

  • Galerie de l’Arlequin : détruire, disent-ils

    Au Postillon, on ne comprend pas trop : cela fait des années que la Tour Perret se casse la gueule et qu’on ne la fait pas tomber. Mais par contre, les autorités mettent beaucoup d’argent public pour démolir des bâtiments en parfait état. Les « plans de sauvegarde » se multiplient dans Grenoble. Après celui des services publics, voilà venu celui de la galerie de l’Arlequin. Et là aussi, en guise de « sauvegarde », il s’agit avant tout de détruire. Après avoir dépensé des millions d’euros pour raser le 50, (...)

  • La police grenobloise passe aux aveux

    Dimanche 3 Juillet. La France a battu l’Islande en quart de finale de l’Euro de football. Émotion, drapeau tricolore : le cours Jean Jaures est rapidement envahi par des centaines de supporters. Sous les sifflets, les coups de klaxon et les chants, des jeunes s’en prennent, hilares, à des automobilistes qui tentent vainement de circuler sur le cours. Coups de pied dans les portières, jets de pétard à travers les fenêtres, concours de saut sur les capots... les voitures sont secouées de droite à (...)

  • Logistique urbaine : le bordel des sous-traitants

    La métropole de Grenoble vient de créer un centre de distribution urbaine à Noyarey. Son but est de mutualiser les transports de marchandises dans l’agglomération grenobloise dans des véhicules supposés être « propres » (c’est-à-dire n’utilisant pas de pétrole mais du gaz ou de l’électricité...), afin d’éviter que de gros camions roulent dans la ville pour livrer un seul colis. La métropole vient de confier la gestion de ce centre à... La Poste, qui pilote un consortium appelé Evol (regroupant d’autres boîtes (...)

  • Que peut-on espérer d’une « théorie du lotissement » ?

    Vous ne le savez pas, mais à Grenoble nous avons la chance d’avoir un intellectuel dont les théories vont sans doute sauver le monde. Loïck Roche est surtout connu en tant que dirigeant de Grenoble école de management. Eh bien sachez qu’il écrit également des livres, et pas n’importe lesquels : son dernier opus entreprend rien de moins que de proposer les solutions pour « sortir de la crise » et donner les « clefs pour réussir le monde de demain ». Intitulé La théorie du lotissement (PUG, 2016), ce (...)

  • Un procès mieux que le nôtre

    Il faut bien se l’avouer, on est jaloux ! Avec notre procès pour « injure » et « diffamation » de la part du président de la Métropole, on pensait avoir dégoté une inculpation des plus intéressantes. Mais on s’est fait doubler : nos confrères du journal lillois La Brique vont avoir un procès pour « vente à la criée ». En février 2015, alors que toute la France était « Charlie », et qu’ils vendaient tranquillement leur canard sur le marché de Wazemmes, la maréchaussée leur a collé une prune. Motif : un arrêté (...)

  • Des drones pour les Roms ?

    Depuis début juillet, environ vingt-cinq personnes roms vivent sur un terrain vague à Bouchayer-Viallet, entre la Belle électrique et la rocade. Suite à leur installation, la SEM Innovia (société d’économie mixte détenue majoritairement par la ville de Grenoble), propriétaire du terrain, a fait creuser des grosses tranchées autour des cabanes afin d’éviter une extension du camp. Mais les pouvoirs publics semblent également prêts, quant à eux, à user d’autres méthodes pour « gérer » ces sans-abris. Le 29 (...)

  • Ferrari se reconvertit en publicitaire

    Souffrant d’un déficit de notoriété, le président de la métropole est sur tous les fronts pour se faire connaître de ses administrés. Après avoir intenté un procès au Postillon, voilà que Christophe Ferrari se met à la publicité. Dans une vidéo de deux minutes sur Dailymotion (1), le « Con-de-Plaix » dresse les louanges de SFR-Numéricable en répétant trois fois le nom de l’opérateur et des phrases louangeuses comme : « ça a été pour moi très important d’aménager le territoire et ma commune de Pont-de-Claix avec (...)

  • Baisse des dotations de l’Etat : les élus obligés de faire la quête dans les manifs.

    Ici, Jean-Paul Trovero, maire de Fontaine

  • l’arnaque de la transition "connectée"

    Cette vidéo publicitaire se finit par une promesse ferrarienne : "je compte beaucoup faire de la métropole grenobloise à la fois la métropole de la transition énergétique et à la fois la métropole qui est la plus connectée". En une phrase, le "Con-de-Plaix" résume toutes les contradictions des adeptes-gaga de la "transition énergétique" : ils se targuent de vouloir aller vers la "sobriété" en économisant l’énergie, et dans le même temps, ils veulent sans cesse rajouter de nouvelles sources de consommation (...)

  • La fin du train dans le Trièves ?

    Le progrès, c’est de remplacer le train par des lignes de car. Une des prochaines voies de chemin de fer qui devrait disparaître, c’est la ligne des Alpes, reliant Grenoble et Gap. Selon une récente lettre de Sud Rail : "dans les cinq années à venir, la ligne des Alpes verra partir à la retraite un tiers de son effectif. à ce jour, un poste reste vacant à Lus-la-Croix-Haute et aucune arrivée n’est prévue pour y remédier. (...) L’inquiétude vient de la région par le biais de M. Mignola, vice-président qui (...)