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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • « C’est sur cet apartheid invisible que j’avais envie d’écrire »

    Et pourquoi pas parler de littérature ? Au Postillon, ça ne nous est jamais arrivé. Cet automne, on est tombés sur deux bouquins particulièrement touchants. Le premier, Encore vivant, de Pierre Souchon, a pour seul défaut d’être en dehors de notre ligne éditoriale – il ne parle pas du tout de Grenoble. Par contre, le second a en partie pour décor notre chère cuvette grenobloise. Et en plus il brasse plein de sujets rarement évoqués : les « prolos blancs », les rêves d’une jeune fille qui « aspirait sincèrement à une ascension sociale », les affres de l’université et du prolétariat moderne, les désillusions à propos de « l’égalité des chances ». On est donc allés poser quelques questions à Marion Messina, dont le premier roman Faux départ vient de sortir aux éditions Le Dilettante.

  • COURRIER DES LECTEURS du 43

    COURRIER DES LECTEURS
    Une poubelle à donner
    « Souvenez-vous, la lutte contre la LRU en 2007, des étudiants bien seuls (rejoints deux ans après par les enseignants chercheurs...), Sciences Po bloqué, une matinée brumeuse saturée de CRS... Et puis Olivier Ihl, un directeur grotesque, 7h10 du matin, qui veut désquatter l’entrée de son bâtiment et prend ce qu’il trouve sous la main, une poubelle. [NDR : et essaye de frapper les étudiants avec cette poubelle, un moment filmé qui fera beaucoup (…)

  • La noix connectée : Gre civic Lab

    116 ans après la création du concours Lépine, le fameux concours français d’inventions, Le Postillon lance son propre challenge, dénommé le concours de la noix connectée. À chaque numéro, nous honorerons l’innovation grenobloise la plus stupide du moment, celle qui pique le bon sens et la décence ordinaire. Les postulants étant chaque jour plus nombreux, la sélection d’un seul lauréat est un combat acharné ; aussi réclamerons-nous votre indulgence.

  • Écrans partout, abêtissement partout

    Même au ministère, ils commencent à se rendre compte que le numérique ne sauvera ni la jeunesse ni l’éducation, et pourrait même les plomber un peu plus.

  • Monel, l’homme aux deux temps pleins

    Thierry Monel est quelqu’un de polyvalent. Et bosseur avec ça.

  • Voitures électriques : une innovation ratée

    Le 13 septembre 2014, Le Daubé se demandait si l’I-Road serait la « voiture du futur » ? Trois ans plus tard, la réponse s’impose : non.

  • Des tee-shirts les plus sombres de notre histoire

    Pour traquer les vrais scandales, heureusement qu’il y a de courageux lanceurs d’alerte. Le 10 juin dernier se tenait la troisième fête des Tuiles. Tout se passait tranquillement jusqu’à ce que le militant PS Benjamin Rosmini lève une infamie : au milieu du défilé, deux personnes portent un tee-shirt « boycott Israël » (rendez-vous compte !) autour d’un char trimbalant une marionnette en papier mâché­, symbole de la campagne BDS (Boycott désinvestissement sanctions) – très critique envers la politique de l’État israélien

  • « En tant que dealer, je suis un macroniste en puissance »

    Sur le débat estival grenoblois de la légalisation du cannabis, on entend beaucoup les politiques et un peu les consommateurs enthousiastes. Mais il existe des personnes particulièrement concernées dont on ne connaît pas l’opinion : les dealers. Le Postillon a décidé de faire témoigner l’un d’entre eux.
    On l’appellera Ali. Il est quarantenaire et « dans le business » depuis le collège. L’ancien petit dealer de cannabis d’une cité grenobloise, installé maintenant dans un autre quartier, a gravi progressivement les échelons, au point de gérer désormais son propre réseau, en partenariat avec quelques associés. Polyconsommateur - « coke et shit, occasionnellement MDMA » - mais « petit consommateur », insiste-t-il, il vend « de tout sauf de l’héroïne » : cannabis, cocaïne, ecstasy, amphétamine, LSD, kétamine... Avec ses plus de 25 ans d’expérience dans ce milieu, il nous donne son avis à propos de la légalisation, mais surtout « raconte l’histoire d’un destin ».

  • Colas-Roy et les prud’hommes : un amour impossible

    Comme tout bon macroniste, Jean-Charles Colas-Roy est censé ne pas trop aimer les méchants prud’hommes, qui embêtent tant de nos héros-chefs-d’entreprise. Et pourtant, le nouveau député de la troisième circonscription de l’Isère a attaqué H3C-énergies au tribunal des prud’hommes - entreprise qu’il a cofondée -, en lui demandant près de 400 000 euros. C’est l’histoire d’un amour impossible entre un homme et une institution judiciaire, un amour inachevé, un amour qui n’aurait jamais dû être connu.

  • Émilie Chalas, directrice générale des sévices budgétaires

    Celle-là, on ne l’avait pas vue venir. Non seulement Émilie Chalas n’était pas engagée en politique, mais en plus elle n’est même pas scientifique. Autant dire que la nouvelle députée de la troisième circonscription détonne dans le monde politique grenoblois. Comme tous les macronistes, elle représente la « société civile » : avant d’aller à l’Assemblée nationale, elle n’occupait qu’un modeste poste de directrice générale des services de la Ville de Moirans. Dans cette ville de 8 000 habitants, elle a appris à réduire les coûts et sabrer dans les effectifs : une politique qu’elle compte bien accompagner au niveau national.