COURRIER DES LECTEURS
Une poubelle à donner
« Souvenez-vous, la lutte contre la LRU en 2007, des étudiants bien seuls (rejoints deux ans après par les enseignants chercheurs...), Sciences Po bloqué, une matinée brumeuse saturée de CRS... Et puis Olivier Ihl, un directeur grotesque, 7h10 du matin, qui veut désquatter l’entrée de son bâtiment et prend ce qu’il trouve sous la main, une poubelle. [NDR : et essaye de frapper les étudiants avec cette poubelle, un moment filmé qui fera beaucoup jaser à l’époque]
La poubelle reste aujourd’hui tranquille dans un grenier.
Elle a bien resservi une fois, lors de la représentation d’Ubu Roi par une troupe de théâtre de l’IEP, en 2009, en allusion au dirlo boufferesque.
Je me dis qu’il est peut-être temps de prendre des nouvelles d’Olivier, ce couillon déchu, qui aurait dû briller dans la cour de Destot, qui fut tout et puis plus rien.
Je ne sais plus quoi faire de la poubelle, je déménage. Elle pourrait servir aux jeunes espoirs des Big Bang Ballers [le club de basket de Grenoble] (…) vous avez peut-être des connaissances... »
[Écrire à la rédaction qui transmettra]
Pour des duels aériens sans moteur
Je viens de parcourir Le Postillon de septembre et j’y ai pris beaucoup de « plaisir », cela m’a même quelque peu remonté comme un coucou. Je ne sais si cela vous fera plaisir mais je voulais vous dire que la nature et notamment la flotte ne resteront pas sans défense (cf l’article sur STMicro). Voilà mon projet, mettre la misère aux petits connards (sses) qui bossent à ST de Crolles et qui chaque jour que la météo le permet vont voler entre midi et deux à St Hilaire. Mon projet donc, avec ma petite bombe (un deltaplane) passer si près de ces petits fumiers qu’ils (elles) vont en chier dans leur ben. En effet, un delta évolue (ou peut évoluer) à deux ou trois, quatre fois la vitesse d’un parapente. Donc, aller leur caresser le bout des plumes, passer dessus, dessous, passer si près qu’ils (elles) sentiront l’air de mon déplacement qui leur mettra une telle misère qu’ils (elles) iront se poser. De belles journées se préparent pour le printemps prochain. Comment je vais les reconnaître ? Cela est assez facile, ils et elles ont du super matos, parlent fort et volent souvent (pas tout le temps) comme des merdes… Voilà, j’ai trouvé un sens politique à ma pratique faire mettre pied à terre à cette bande de petits trouducs suffisants (es). Simple petit problème, leur faire comprendre pourquoi je fais cela, bref faire passer le message « tu niques la planète je te nique ton loisir », là ça ne va pas être de la tarte… si vous avez une idée n’hésitez pas. Vous avez toute mon amitié, XX
PS : je ne savais pas qu’il fallait touiller le caca, je le ferai dès à présent et je me torcherai le cul avec leurs parapentes... [NdR : dans notre dernier numéro, il y avait une BD sur comment chier dehors]
Réponse du Postillon : C’est un bien beau projet que voilà ! Pour ce qui est de passer le message, c’est chose faite : 62 % de nos abonné.es travaillent à STMicro, dont 37 % sont parapentistes. Gageons que le bouche-à-oreille fera le reste, et souhaitons-leur bonne chance. Quant à vous cher mystérieux justicier, nous vous invitons à la plus grande prudence : la plupart des parapentistes de ST sont équipés d’une caméra pour montrer leurs exploits à tous leurs amis. Prenez garde à voler hors-champ.
PS : la toile de parapente est très longue à composter, pensez à la remporter dans un pochon en plastique.
Entendu à Grenoble
« La conférence du philosophe Edgar Morin intitulée « Pour refonder une pensée politique » a attiré beaucoup de monde à l’Hôtel de Ville, le 24 octobre dernier. Tellement que les responsables ont ouvert une seconde salle avec retransmission en direct via YouTube. Il faut croire que les planètes étaient mal alignées ce jour-là car les problèmes techniques se sont accumulés et ont eu raison de la moitié du public. Et c’est là que j’ai entendu une personne dire « Grenoble, ville de demain ! Ce serait pas mal d’être une ville d’aujourd’hui pour commencer ». J’ai trouvé ça drôle. » Brice
Anonymat
« Une suggestion pour compléter la dernière de couverture du Postillon 42 : « Le Postillon garantit l’anonymat de chacune de ses sources »...
ET DE CHACUN DE SES JOURNALISTES... » J. J.
Objet trouvé, fichier augmenté
« Une petite anecdote à te rapporter. Il y a quelques mois, j’ai perdu le doudou de mon gamin.
J’ai donc appelé la TAG le lendemain au cas où et je suis tombé sur une charmante dame à qui j’ai pu exposer mon souci. Elle avait une chouette voix, a vite compris l’importance du doudou mais ils ne l’avaient pas dans leurs cartons. Bon, coup de bol, on l’a retrouvé au manège de la place Grenette. Fin de l’histoire.
Ces temps-ci, il y a de la communication dans les trams au sujet des objets trouvés. Samedi dernier, j’ai vraiment perdu un service à raclette dans le tram. Je suis descendu du C à Chavant et, tête en l’air, je l’ai oublié dedans. Comme j’avais aussi perdu le numéro de la TAG (oui je sais, je perds tout) je suis allé sur le site objets trouvés et là surprise, ça s’est super bien modernisé !
En fait il faut désormais se créer un compte et donner son adresse mail pour être contacté au cas où l’objet serait retrouvé : http://tag.franceobjetstrouves.fr/annonce/objets-perdus
Ben oui, c’est bête de faire perdre du temps à un ou une employé-e pour papoter au téléphone, en plus ça empêche de récupérer des adresses mails qui peuvent servir pour de la pub et plein d’autres choses encore (…). Bon, je vais aller dans une agence demander si ils ont des nouvelles de mon service à raclette et si il y a moyen d’en avoir sans se créer un compte. Bien amicalement à toi, cher journal payant. F. A.