Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Le cheval connecté

    Qui a des chevaux, aujourd’hui ? Des bourges, quelques rêveurs et trois paysans (salut Jean-Pierre !). La start-up Animalinks basée à Meylan s’adresse clairement aux premiers avec CoHo, son produit de contrôle à distance des canassons. Un article de Présences Grenoble (24/01/2018), magazine d’actualités économiques consternant et parfois distrayant, présente ainsi cette innovation majeure : « Créée en 2016, Animalinks a inventé la solution d’écurie connectée CoHo ou Connected Horses. Son (…)

  • L’effeuillé

    Dans son numéro zéro, L’Effeuillé, meilleur journal du Royans, consacrait une page lèche-cul au Postillon. C’est bien gentil, mais on pouvait y lire entre autres : « Le secret ? Déjà la livraison à vélo du journal aux tabacs-presse de Grenoble et des 30 kilomètres aux alentours, sans passer par un diffuseur. » Or Méaudre est à 40 km de Grenoble. Ce journal ne vérifie pas ses informations. Si vous voulez quand même acheter le numéro 1, avec un prometteur dossier autour du bois, il sera (…)

  • Aurélien Barrau, communicant de Piolle

    Misère de la presse de « transition ». Kaizen est un magazine fondé par le colibri Cyril Dion et qui a l’ambition de « construire un autre monde, pas à pas ». Avec des luttes politiques, en se battant contre les inégalités sociales ? Non non : le magazine se veut « 100 % positif » et pense « qu’il ne peut y avoir de réelle métamorphose de nos sociétés sans un profond changement de ceux qui la constituent : nous » (in méditation we trust). Le dernier numéro (mai-juin 2019) propose une (…)

  • Capital, les rois de l’arnaque

    Capital, c’est un des magazines de promotion effrénée du capitalisme. Fidèles à leur ligne idéologique, les rédacteurs pratiquent l’arnaque décomplexée à l’intérieur même de leur canard. La Une du numéro de mai 2019 promettait un numéro « spécial Grenoble et sa région » avec plein d’accroches sur l’immobilier, les restos branchés ou les prix de l’écologie. On sait que c’est mal mais on s’est quand même fait avoir en l’achetant. En fait le dossier spécial est sur Rhône-Alpes et non sur (…)

  • Procès Emmaüs : Le Postillon relaxé

    Le 26 mars dernier, on passait en procès au tribunal de Grenoble, après avoir été attaqués pour diffamation par Emmaüs Grenoble. Plus précisément par François Potin et Jean-Pierre Polidori, respectivement président et responsable d’Emmaüs Grenoble, dont les actes avaient été critiqués dans un article paru dans Le Postillon n°47 (automne 2018). Autant dire que lorsqu’on a reçu les citations à comparaître, on n’a pas été très fiers. Avoir un procès contre un grand élu ou patron, c’est presque (…)

  • L’UGA et les petits soldats

    Patrick Lévy, le président de l’UGA (Université Grenoble Alpes), certifie à chaque mouvement social sur son campus d’excellence, quand des étudiants viennent le tarauder sur la question de l’implication de l’armée sur le campus qu’« il n’y a pas de labo militaire sur le campus », ou qu’« il n’y a pas de militaires sur le campus ».
    Et pourtant ce 12 mars 2019, le même Patrick Lévy signe une nouvelle convention avec les gendarmes et les militaires. Le communiqué annonce : « En ce qui (…)

  • Vive les crétins !

    Les crétins des Alpes ont presque complètement disparu de la mémoire collective. Un oubli que vient en partie combler le passionnant bouquin Histoire des crétins des Alpes (la librairie Vuibert, 2018). Quelques questions à l’auteur Antoine De Baecque.

  • (Jet) Set électro à l’Alpe du pèze

    Il paraît que plus de trente journalistes chinois avaient fait le déplacement. Le Postillon y était aussi. Tomorrowland Winter, c’est la première version hivernale d’un des plus gros festivals de musique électronique au monde. Tous les étés, il se déroule en Belgique. Cette année il y avait aussi une édition au mois de mars à l’Alpe d’Huez. 25 000 festivaliers, cent cinquante gendarmes, une station de ski privatisée pour des riches et des ultrariches, une subvention de 400 000 euros de la région, des scènes électro à l’arrivée des télésièges, des immenses structures montées pour l’occasion : est-ce que vous êtes prêts à foutre vos « fucking hands in the air » ?

  • Perchés comme jamais

    Les stations de ski sont un des gros débouchés des trafics de drogue qu’on imagine cantonnés aux « quartiers ». Mais comment se passe ce deal d’altitude, dans ces endroits reculés ou skieurs à la semaine et saisonniers sont bien en mal de ramener leur came en quantité suffisante ?
    Il y a les gros réseaux et les petits indépendants. Le Postillon a rencontré deux de ceux-là, aux profils bien différents, qu’on appellera Jake (le prénom a été changé) et David. Le premier est un simple grenoblois qui se la coule douce dans son salon. Le second est un beau néerlandais qui vient d’écoper d’un an de prison.

  • Volets vers quoi ?

    Elles font partie des plus vieux logements sociaux de Grenoble. Les vieilles cités de l’Abbaye, également appelés « volets verts » ont failli être rasées. Finalement, douze des quinze immeubles vont être rénovés, mais seuls une minorité d’entre eux resteront des logements sociaux. Un pas de plus vers un changement de population dans ce quartier populaire ? Rencontre avec quelques-uns des derniers habitants.