On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.
Le site du journal Le Postillon
Derniers articles en ligne
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L’écologie pour riches
Comment sauver la planète ? En empêchant les pauvres de circuler, pardi. Une Zapa (Zone d’action prioritaire pour l’air) devrait être expérimentée à partir de 2012 sur Grenoble comme dans quatre autres villes françaises.
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La noix d’honneur
Décrochée, entre deux powerpoints, par Geneviève Fioraso, députée, adjointe à la ville, vice-présidente de La Métro, présidente-directrice de la SEM Minatec (et supposément opposée au cumul des mandats car membre du P.S.), qui déclarait, un mois et demi avant « l’affaire » : « DSK est celui qu’il nous faut dans ce monde de zapping.
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Le BTP au secours de « l’agglo nature »
Depuis que la Rocade nord a été recalée (et qu’il essaie de grapiller les voix des écologistes), Marc Baïetto, président de La Métro (communauté de communes), annonce à tout-va qu’il désire construire « l’agglo post-carbone, l’agglo nature, l’agglo innovante »
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Concours de l’innovation la plus stupide
« Grenoble carbure à l’innovation », titrait en novembre dernier Challenges, le magazine de la gauche patronale. Et tous les élus, avec une mention spéciale pour les perroquets Destot et Fioraso, de ressasser ad nauseum, que Grenoble c’est l’innovation, l’innovation c’est la vie, et la vie c’est Grenoble. Mais pourquoi faire ?
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Démolition du 50, galerie de l’Arlequin : l’étude cachée
Avec les études publiques, la mairie procède comme avec les sondages : elle n’en parle que quand ça l’arrange. Suivant à la lettre les directives de l’Anru (Agence Nationale de Rénovation Urbaine), qui met son financement sous la condition de la destruction d’habitats, la mairie a décidé depuis un moment de détruire une petite partie du quartier de la Villeneuve, en l’occurrence le 50, galerie de l’Arlequin.
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Scientifiques recrutent banlieusards défavorisés
En ce moment se joue une bataille de com’. On vous résume les épisodes précédents : jusqu’à l’été dernier Grenoble se vendait dans les médias nationaux et internationaux comme la ville « scientifique », « moderne », « à la pointe des nouvelles technologies », « de l’innovation », pouet pouet pouet.
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Un Stade des Alpes plus vide que vide
Il ne faut jamais croire les journaux. On le savait mais on s’est encore fait piéger pour le remplissage du Stade des Alpes du GF38. Naïvement, on pensait que les chiffres du Daubé ou de L’Equipe, annonçant environ 5000 spectateurs pour chaque match,
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Smart attaque !
On sait que les petits enfants s’inventent des histoires extraordinaires pour vivre l’aventure qu’ils n’ont pas dans leur vraie vie. C’est le même procédé qui pousse les élites scientifiques et politiques à créer des objets « intelligents ». À voir la liste grandissante de ces gadgets destinés à devenir indispensables, voire obligatoires – des compteurs aux frigos en passant par le textile – on se dit que certains doivent souffrir d’un sacré manque.
À défaut d’inventer le journal intelligent, Le Postillon vous propose une histoire – non pas extraordinaire mais bien réelle – contant les aventures du Linky, l’invention de la ville intelligente et le rôle de Grenoble dans l’avènement de la smart révolution. -
« On est peut-être pauvres, mais on n’est pas cons »
Le 18 avril, une trentaine d’associations d’habitants et de copropriétés, de Grenoble, d’Échirolles, de Pont-de-Claix et de Saint-Martin-d’Hères appelaient à un rassemblement devant la mairie de Grenoble pour réclamer un « chauffage urbain plus juste ». Ils s’insurgent contre les tarifs prohibitifs pratiqués par la CCIAG (compagnie de chauffage de l’agglomération grenobloise) aux usagers, qui dégage une marge de plus de 6 millions d’euros.
Les premiers à se mobiliser sur cette question ont été les habitants de la Viscose d’Échirolles, scandalisés d’avoir vu leur facture de chauffage bondir suite à l’arrivée de la compagnie de chauffage dans leur quartier. -
Des caméras à la Capuche
Il y au moins deux points communs entre le square Lafleur, dans le quartier Capuche de Grenoble, et la place Louis Maisonnat à Fontaine. Premièrement, les municipalités respectives ont pour projet d’y installer des caméras. Deuxièmement, elles se justifient en affirmant que c’est une demande des habitants, qui seraient excédés par « des jeunes ». Mais « les habitants », (groupe aux contours flous car « les jeunes » ne sont-ils pas également des habitants ?) désirent-ils vraiment des caméras ? Qu’en pensent-ils ? Comment justifient-ils leur position, qu’elle soit « pour » ou « contre » ?