Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Clinatec n’a pas été inauguré

    Pour éviter les manifestations à l’occasion d’inaugurations d’instituts scientifiques contestés, les promoteurs de la technopole grenobloise ont décidé... d’annuler les inaugurations. En 2006, l’inauguration de Minatec «  premier pôle européen pour les nanotechnologies  » avait été perturbée par la première manifestation mondiale contre les nanotechnologies, réunissant un millier de personnes dans les rues de Grenoble.

  • Cause toujours, ça intéresse la ville

    Rions un peu avec la démocratie participative, un concept beaucoup mis en avant par la municipalité depuis le début du troisième mandat Destot. À tel point qu’une «  charte de la démocratie locale  » a été pondue, avec force communication. Cette charte est mise à mal depuis quelques mois par plusieurs collectifs d’habitants (...)

  • 12 000 entrées, zéro idée

    Début novembre, à la MC2 : encore un «  forum  » citoyen, reprenant la bonne vielle recette des experts d’accord sur l’essentiel déblatérant devant un public docile. Cette fois ça s’appelait «  Refaire société  » et c’était organisé par «  La République des Idées  », le fan-club de Pierre Rosanvallon, une des têtes pensantes de la droite complexée, alias le Parti Socialiste.

  • Monéo 1 - Humains 0

    On en avait parlé dans le dernier numéro du Postillon : depuis la rentrée 2011, les étudiants grenoblois sont contraints par le Crous de s’équiper d’une carte Monéo pour bénéficier du tarif étudiant dans les restos U. Dans le même temps, la cafétéria du Rabot, une résidence étudiante située au pied de la Bastille et accueillant plus de 500 étudiants, a fermé ses portes.

  • À Jarrie, les ravages de la chimie

    En ce mois de septembre 2011, un anniversaire est passé plus inaperçu qu’un autre. Si personne n’a pu manquer la commémoration du 11/09, les dix ans de l’accident d’AZF à Toulouse ont par contre beaucoup moins squatté journaux papiers et télévisés. Malgré plus de 30 morts, 2500 blessés et de considérables dégâts matériels, aucune «  guerre contre le terrorisme  » de l’industrie chimique n’a été déclarée et l’interminable procès a abouti à une relaxe générale. Plus jamais ça ? Rien n’est moins sûr, à Toulouse comme dans les communes du sud-grenoblois de Jarrie et de Pont-de-Claix, où les plateformes chimiques font la fierté des décideurs.

  • Les «  Eaux chaudes de Grenoble  », fuites nucléaires sur la presqu’île dans les années 1970

    Mars 2011 : trois réacteurs nucléaires entrent en fusion à Fukushima, générant la plus grande catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl. Pour l’occasion, l’Institut Laue Langevin (ILL), qui possède le dernier réacteur nucléaire en service dans l’agglomération grenobloise, s’empresse sur son site internet et dans Le Daubé de rassurer la populace. Braves gens, dormez sur vos deux oreilles  : l’ILL est un petit réacteur, toutes les mesures de sécurité ont été prises...Mais Père Castor n’est pas du genre à croire tout ce que la racaille nucléocrate essaie de lui faire gober. Il sait bien que le nucléaire c’est la catastrophe permanente, que les fuites et rejets radioactifs font partie du fonctionnement normal des centrales, et qu’ils empoisonnent en permanence les populations.

  • L’université en première ligne de l’acceptabilité

    Pas de Monéo, pas de gâteaux. Depuis la rentrée, les étudiants ne possédant pas de cartes Monéo ne peuvent plus manger dans les restaurants universitaires du campus de Grenoble. Ou plutôt : ils peuvent manger mais en payant deux fois plus cher : 7,20 € pour un «  repas passager  » contre 3,05 € pour un repas avec Monéo.
    La carte Monéo, c’est ce fameux «  porte-monnaie électronique  » dont le but avoué est de réduire l’usage de pièces de monnaie, c’est-à-dire d’optimiser l’encombrement des poches de son pantalon. Mais ce gadget présage surtout d’un futur ou l’électronique «  personnalisée  » sera devenue obligatoire pour avoir accès aux services les plus basiques. Et qui de mieux que les étudiants pour faire accepter cette invasion technologique ?

  • La mairie a plus d’une tour dans son sac

    Construire des grandes tours : c’est une des nouvelles lubies du maire Destot et de son adjoint à l’immobilier De Longevialle, qui projettent d’en bâtir au moins deux, une sur la presqu’île et une autre sur le quartier de l’Esplanade, toutes deux d’une centaine de mètres de haut, soit à peu près la hauteur des trois de l’Ile Verte. Pour les élus et les architectes, ces tours ont toutes les qualités du monde : densification, gain d’espaces verts, efficacité énergétique, renforcement des liens sociaux, etc. Mais qu’en pensent les habitants ? Deux stagiaires du Postillon sont allées faire un tour sur place. Compte-rendu.

  • Affaires Longo : la rédaction se déchire

    Jeannie Longo est à Grenoble ce qu’est la statue de Liberté à New York, le Machu Picchu au Pérou, les pyramides de Khéops à l’Égypte, le mont Ventoux au Vaucluse et les ravioles au Royans. La sportive préférée des Français (sondage L’Équipe Mag de cet été) pédale toujours du haut de ses 52 ans, ses plus de 1150 victoires et ses 38 records du monde. Combative, endurante, inépuisable, Jeannie était prête à prendre sa retraite à 67 ans comme le suggérait Fillon. Las, les révélations de la presse sportive de ces dernières semaines semblent l’avoir plombée.

  • Gloire aux pseudos

    Cela fait partie du Top 5 des reproches qui nous sont adressés : «  vous ne signez pas vos textes  » ou «  vous utilisez des pseudos  ». Pour ces seules raisons, certains refusent d’acheter Le Postillon. D’autres les utilisent pour tenter de discréditer nos écrits.