Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Quelles délégations pour les futurs adjoints ?

    Des adjoints « à la fraîcheur », « à la comptabilité écologique », « à la vitalité de proximité », aux « risques, prospectives, évaluation et nouveaux indicateurs », « à la démocratie ouverte », « au temps de la ville ». Des conseillers municipaux « à l’urbanisme transitoire » ou « à la stratégie de la donnée ». Les nouvelles dénominations des délégations à la ville de Grenoble ont suscité nombre de moqueries. « Je lis ici ou là l’ironie du bocal sur les délégations atypiques » a répondu (…)

  • Ici, c’est le Grenoble des patrons !

    À l’image de son slogan phare « Ici, c’est Grenoble ! », Piolle s’est lancé dans une entreprise de mystification du passé et de la réalité de la cuvette grenobloise pour faire croire qu’ « ici » on a toujours été des « super-héros de la ville de demain ». La réalité, c’est que la cuvette de Grenoble est un endroit surbétonné, où les derniers espaces verts disparaissent sous les assauts des promoteurs immobiliers et des zones commerciales, où les « pics » de pollution se transforment (…)

  • Piolle nage dans la réalité virtuelle

    Dans un article de L’Obs (17/09/2020), Piolle poursuit cette mystification sur ce que serait Grenoble. « Grenoble n’adopte pas l’innovation des Gafam [les géants de la technologie], n’adopte pas l’ubérisation [l’économie de services type Uber ou Deliveroo]. C’est une ville qui innove sur la transition écologique, sur la justice sociale. Ce n’est pas chez nous qu’on va inventer la 6 ou la 7G ! » On ne listera pas ici les entreprises et labos publics du coin bossant sur des technologies (…)

  • Rendez-nous le Tour de France de 1920 !

    Pour le premier mandat de Piolle, les polémiques futiles étaient déjà légion. Depuis les municipales 2020 et l’arrivée de maires écolos dans d’autres grandes villes (Bordeaux, Marseille, Lyon, Strasbourg, Tours, Poitiers,…), elles sont devenues quasiment quotidiennes. Il suffit d’une petite phrase ou d’une petite décision d’un élu écolo pour que certains médias et commentateurs montent sur leurs grands chevaux numériques et hurlent aux « nouveaux khmaires verts », à la « folie des maires (…)

  • L’abstention, toujours un temps d’avance

    Au soir du deuxième tour des municipales, des centaines de supporters de Piolle se sont retrouvés pour suivre les résultats sur écran géant. Le maire de Grenoble a fait un long discours, que du très classique, nous sommes des pionniers depuis toujours dans tous les domaines, blablabla, amplifier les transitions, blablabla, un temps d’avance, blablabla, ici c’est Grenoble, blablabla, Grenoble est une promesse, blabla, notre victoire à tous, qui s’est faite contre personne, blablabla, front (…)

  • Antenne, je ne boirai plus de ton réseau

    Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. Si la plupart des commentateurs ont déploré l’incendie de trois antennes relais autour de Grenoble dans la nuit du 17 au 18 mai dernier, presque personne ne s’est interrogé sur la dépendance de nos sociétés connectées à ces objets. Près de 100 000 personnes privées de réseau, des paiements par carte bancaire impossibles, une grande partie de fréquences radios, quelques chaînes de télévision inaccessibles... et ce pendant près d’une semaine. Pour ce premier épisode du feuilleton Crise‑Antennes, Le Postillon est allé faire le tour des antennes incendiées, à la rencontre des vigiles aujourd’hui chargés de veiller sur elles. Les bribes de reportages rapportées sont entrecoupés de message récoltés sur le réseau social Twitter dans les jours suivants les incendies.

  • Le dernier des cybers

    Stars des années 2000, les cybercafés ont disparu presque aussi vite qu’ils étaient apparus, rendant la vie numérique encore plus inaccessible pour les personnes n’ayant ni ordinateur ni smartphone. À Grenoble, il reste encore quelques petits lieux où on peut consulter internet. Ghislain estime tenir le dernier « vrai » cybercafé grenoblois et même plus que ça : « Un café internet proche, solidaire, engagé . »

  • La dignité, pas la charité

    Fini les applaudissements. Dans les discours, tout le monde est d’accord pour accorder au personnel soignant et aux « premiers de corvée » des conditions de travail dignes. Dans la réalité, rien ne change si aucune pression sociale n’est mise sur les gouvernants et les directions. À Saint-Martin-d’Hères, des salariées d’un Ehpad ont débuté une « grève illimitée » fin avril avec un mot d’ordre : «  Nous luttons pour la dignité, pas pour la charité.  » Si le mouvement a été suspendu trois semaines plus tard, une telle mobilisation donne des idées sur la voie à suivre.

  • Cheveux blancs de tous les pays, unissez-vous

    Tous les mois, on recevait son bulletin qui semblait éternel malgré (ou grâce à) sa maquette simpliste. Le Ciip (Centre d’information inter-peuples), institution grenobloise de lutte locale et internationaliste, vient pourtant d’être placé en liquidation judiciaire et de cesser ses activités. Faut dire aussi que ce n’est plus trop « à la mode » les luttes internationalistes : à Grenoble, les assos ou collectifs anti-impérialistes regroupent surtout des « cheveux blancs ». Le confinement nous a permis de prendre le temps de causer avec certains d’entre eux.

  • La chasse à la balance est ouverte

    Sur l’internet grenoblois, on trouve de tout, même des photos de potentiels indicateurs de la police. Cette « nouveauté » vient briser un tabou de la rue : le silence. Balancer ses amis gangsters aux flics, qu’ils dealent ou braquent des banques, c’est faire face à des représailles desdits dénoncés. Mais pour dénoncer les dénonciateurs, Snapchat apporte la solution : un corbeau utilise le compte «  Mort aux poukaves » et balance des indicateurs de la police. Mais à la fin, un mec qui « poukave » une balance n’est-il pas un indic ?