Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • À la conquête de la Polarité Nord-Ouest

    Dans la cuvette, les projets d’urbanisme ont définitivement changé de siècle. Finis les projets à l’ancienne, concernant un seul quartier, une seule commune, ne voyant pas plus loin que le bout de la rue. Aujourd’hui, la construction de bâtiments se réfléchit en terme de « polarités ». Parfaitement, messieurs-dames. Les technocrates de la Métro, communauté d’agglomération, ont décidé de cibler trois « polarités », également dénommées «  espaces-relais majeurs  », afin de « concevoir l’agglomération durable » : la Polarité Nord-Ouest (Grenoble, Fontaine, Sassenage, Saint-Martin-le-Vinoux), la Polarité Nord-Est (autour du domaine universitaire) et la Polarité Sud (autour d’Echirolles, d’Eybens et des quartiers sud de Grenoble) .

  • « On est déjà dans une cuvette très polluée »

    Bernard et Joëlle sont maraîchers à Sassenage, leur terrain s’étend entre le chemin du Drac et le chemin du Néron. Les deux hectares qu’ils possèdent sont situés sur la zone de l’Argentière - au cœur du projet des Portes du Vercors - et devraient être entièrement récupérés par la Métro.
    On a rencontré Bernard, dossiers sous le bras et remonté, à une réunion d’information sur le projet des Portes du Vercors. Quelques jours plus tard, assis par terre à côté de ses légumes, on a taillé le bout de gras ensemble, avec vue sur les trois massifs.

  • « L’immeuble, tôt ou tard il viendra »

    Alain est l’un des derniers maraîchers de Fontaine. Aux pieds des falaises du Vercors s’étendent sa ferme et trois petits hectares - dont la moitié en location- qu’il continue de cultiver avec l’aide de son infatigable père. Lui, n’est pas touché par le projet des Portes du Vercors.

  • Cuvette 2030 : nos propositions

    Pour la deuxième fois de sa jeune histoire, Le Postillon a décidé d’être résolument constructif (1). Cette fois-ci encore, nous ne nous arrêterons pas à la critique d’une Écocité entièrement urbanisée, et de ces « polarités » uniformes et sans âme. Devant le manque d’imagination de nos décideurs, qui planifient tous la même chose à quelques étages d’immeuble près, nous vous proposons une vision véritablement innovante pour l’avenir de notre ville et de notre agglomération.

  • Méchamment drone

    As-tu déjà poussé ce profond soupir de dépit ? Celui qui vient spontanément en essayant de suivre un peu l’actualité des dernières innovations technologiques grenobloises ? Celui qui donne envie de refermer le journal, de débrancher Internet et de sortir dehors pour oublier tout ça, ramasser des morilles sous la pluie, lire un bon roman au soleil ou simplement regarder voler les martinets ?

  • Hébergement d’urgence discount

    Situés rue Verlaine à Grenoble, les anciens locaux de la Direction départementale de la jeunesse et des sports ont trouvé une nouvelle vocation. En décembre dernier, sous le joli nom fleuri de « Mimosa », le bâtiment a ré-ouvert comme structure d’hébergement d’urgence, selon la logique saisonnière de l’hébergement qui veut que le nombre de places proposées augmente durant la période hivernale.

  • « Rien n’est plus précieux que la vie d’un enfant » mais faut pas qu’elle coûte trop cher au conseil général

    L’annonce faite par le conseil général de l’Isère de supprimer 300 places en foyers dans le cadre de la protection de l’enfance et, de ce fait, 180 postes de travailleurs sociaux, avait suscité la colère de ces derniers (voir Le Postillon n°20). Si bien que Vallini, le président du conseil général, avait proposé une série de réunions de travail pour les associer à l’élaboration du nouveau schéma départemental.

  • L’histoire au coin de la rue

    Parlons d’un temps que les plus de vingt ans ne peuvent pas méconnaître. En mai 2003, un collectif grenoblois fit la tentative de débaptiser la rue Thiers.

  • La ville nous écrit (par recommandé)

    « Objet : Affichage sauvage à Grenoble
    Madame, monsieur,
    Courant Mars, les services municipaux de la ville de Grenoble ont constaté que vous utilisiez les mobiliers urbains de la ville de Grenoble pour l’affichage relatif à la vente de votre journal.

  • Toujours du bon côté, la veste

    André Vallini, président du conseil général de l’Isère et sénateur, décembre 2009 : « Quand j’étais lycéen, je me situais plutôt du côté de l’ultra-gauche même si je ne faisais pas grand chose. (...)