Accueil > Avril / Mai 2016 / N°35

La palme du fayot

On vient de lancer cette « palme du fayot », mais elle fait déjà trembler dans les chaumières. Guy nous écrit plein de prudence pour nous prévenir : « Je viens de publier sur mon blog (http://blog-de-guy.blogspot.fr) mon avis habituel sur votre dernière parution en espérant ne pas entrer dans la catégorie ‘‘fayot de la saison’’ car je me trouve, le temps passant, de plus en plus indulgent, bien que toujours ‘‘éligible’’ à une session de redressement idéologique car toujours en désaccord psycho rigide avec l’anonymat, très internet style, de beaucoup de rédacteurs ». Irène, elle, s’abonne mais s’agenouille : « J’ajoute (en priant pour ne pas figurer dans la rubrique des fayots) que je vous lis religieusement. »
D’autres tendent timidement d’accéder au Graal : « Bonjour Le Postillon. Je t’ai découvert il y a quelques années et tu m’as donné le goût de lire la presse ! (…) Merci d’être là et de faire du vrai journalisme ! » Mais pour ce numéro, la palme des fayots revient haut la main à Christophe Ferrari, maire de Pont-de-Claix et président de la métropole, et Yveline Denat, sa directrice de cabinet. Dans les citations à comparaître qu’ils nous ont transmises par huissier (voir page 4), ils estiment que suite à l’article qui leur était consacré dans le numéro 33, ils ont été « directement victimes d’un préjudice considérable, eu égard à la gravité et au nombre des propos diffamatoires et injurieux dont ils ont été l’objet, ainsi qu’à l’importance de la diffusion du Postillon sur la métropole ». Un peu plus et ils nous qualifiaient de « journal de référence », affirmaient que tout le monde lisait Le Postillon, et renvoyaient Le Daubé à un fanzine à la diffusion confidentielle !