Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Chamrousse pourrit l’eau potable

    Encore un bienfait des stations de ski et de la neige de culture ! Avant, les habitants d’Herbeys, Brié et Angonnes ou Venon buvaient une bonne eau de montagne. Oui, mais ça c’était avant : depuis août ils ont droit à une eau surchlorée.

  • L’office du tourisme en crise aigüe d’innovationite

    Grenoble continue à subir une terrible épidémie d’innovationite. Dernier cas grave recensé, celui du directeur de l’office du tourisme métropolitain Yves Exbrayat. Dans une interview au Daubé (7/04/2017), il s’enflamme : « On a bien l’intention d’être le premier office de tourisme innovant au monde ».

  • Pour ou contre le pétage de câble ?

    Chantal Carlioz vient d’atteindre le point Georges W Bush. On se souvient que l’ancien président américain avait osé cette formule tout en finesse à propos du terrorisme : « soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous ». La vice-présidente du département au tourisme et à la montagne se place au même niveau de subtilité.

  • La co-construction de la propagande

    Pas facile de poser des questions aux élus écolo-citoyens de Grenoble : au Postillon, quand on cherche des informations normalement publiques, on se prend souvent des vents. C’est pas très sympa, mais bon on comprend : on ne couvre pas les événements de la mairie, on vient jamais à leurs conférences de presse, on signe pas nos articles, on ne sent pas bon des pieds et on écrit souvent des choses pas gentilles. Les écolo-gauchistes ne sont pas très joueurs, et surtout pas très ouvert à la « libération des données » (contrairement à leurs engagements de campagne), mais c’est presque compréhensible pour notre canard – quoique largement critiquable

  • L’affichage sauvage

    Grenoble ville de contraste On adore les conférences de presse : quand on arrive à rester jusqu’au bout, on peut manger du quatre-quarts. Par malheur le 23 mai, à la conférence de presse de lancement du Street Art Festival (un festival soutenu par la ville, où des artistes sont invités à peindre sur les murs de Grenoble au mois de juin), des perturbateurs ont interrompu la présentation pour protester contre la verbalisation de l’affichage libre par la mairie. Ces mécontents ont réclamé des (…)

  • le mauvais plan soirée

    Pour le résultat de chaque élection, la préfecture invite la presse et les élus à un moment mondain. Les résultats tombent en direct sur des écrans, et les politiciens les commentent aux journalistes. Le 23 avril, c’était ma toute-toute première soirée électorale. J’ai vu les immenses lustres de la préfecture et les tables remplies de champagne et de petits-fours. J’ai vu Michel Destot errer longuement dans les couloirs à la recherche d’un micro pour exposer ses brillantes analyses. J’ai vu (…)

  • Le pachyderme

    Pour la première élection de Destot député, Le Daubé (13/06/1988) racontait : « Visiblement, ce jeune rocardien n’a pas l’intention de se transformer en vieux pachyderme de la politique politicienne. "D’autant plus qu’à Grenoble, confie-t-il, c’est important de garder un pied dans la technologie"... » Trente ans plus tard, le pachyderme, toujours les deux pieds dans la promotion des technologies, veut repartir un huitième mandat.

  • La paix

    Manif du 1er mai 2017 à Grenoble. Le gouvernement n’a qu’à bien se tenir.

  • Les start-up : la vraie France des assistés

    Dans nos sociétés modernes-innovantes-à-la-pointe-du-progrès, il n’y a plus d’argent pour les hôpitaux, pour les trains régionaux, pour l’hébergement d’urgence, pour que les aides à domicile aient des conditions de travail décentes, etc. Par contre, il y en a toujours pour les start-up. C’est ce qu’ils appellent le fameux « modèle grenoblois ». Un modèle qui encense la R&D (recherche et développement) et l’esprit entrepreneurial, tout en reposant sur un pillage de l’argent public, une philosophie inepte et des procédés immoraux. Aujourd’hui, Le Postillon vous raconte l’histoire d’Ebikelabs, une jeune start-up sur laquelle pèsent des soupçons de trafic d’influence avec des élus de la Métro (voir https://www.lepostillon.org/Le-trafic-d-influence-co-construit.html). Elle promeut le « vélo électrique connecté », et a été fondée par un certain Maël Bosson, qui désire « sauver la démocratie par les start-up ». Bienvenue dans ce petit monde innovant où l’argent public coule à flots.

  • Le trafic d’influence co-construit

    Toujours plus loin dans la démocratie participative ! Deux élus écolos grenoblois tentent la co-construction d’appel d’offres avec la start-up d’un de leurs amis...