Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Eau froide à la ville, eau tiède à la métropole

    C’est pratique, la métropole. On peut s’en servir pour faire des déclarations passionnées dans sa commune, puis voter des positions beaucoup moins flamboyantes à la Métropole. On se souvient que la ville de Grenoble s’est désengagée financièrement avec fracas – et à raison – du projet de TGV Lyon-Turin. Bien joué ! Mais les mêmes élus verts & rouges ont voté le 6 février dernier un vœu à la Métropole pour conditionner le soutien de 227 millions d’euros de la collectivité au Lyon-Turin « (…)

  • « Comment un salarié peut rester dix ans sans travail ? »

    C’est une curieuse affaire qui était jugée au tribunal des prud’hommes ce 2 mars 2017. Nicolas ressemble à un ingénieur modèle. Pendant vingt-quatre ans, il a bossé pour Hewlett-Packard à Grenoble, Bristol ou dans le Colorado, sans jamais avoir la moindre remontrance. Et puis en 2006, il se rend compte qu’un logiciel que la société développait possède des erreurs. Consciencieux, il en fait part à sa hiérarchie, qui n’apprécie pas vraiment ce comportement pourtant exemplaire. Juste après, son (…)

  • À quand la Clause Molière sur la presqu’île scientifique ?

    Fervent défenseur de la « clause Molière », Laurent Wauquiez veut imposer que le français soit utilisé sur les chantiers dont la Région Auvergne-Rhône-Alpes est le maître d’œuvre. L’aboyeur en chef à la Région, a même annoncé la création d’une « brigade de la langue » chargée de contrôler la « bonne pratique de la langue de Molière sur les chantiers » (20 minutes, 14/03/2017). Va-t-elle être également déployée dans toutes ces entreprises que la région soutient en déversant des millions (…)

  • Wauquiez en plein e-trip, shooté au silicon

    La région dirigée par Laurent Wauquiez a produit un document « 2021, la Silicon Vallée européenne » censé faire rêver dans les chaumières auvergno-rhône-alpines. Rendez-vous compte : avec « l’E-pass citoyen », les élus de droite promettent « une vie quotidienne facilitée ». Au menu : « grâce à mon e-pass individuel et sécurisé, je valide l’accès à la navette autonome qui me dépose au travail. Puis en sortant du bureau, je monte à distance le chauffage de mon appartement et je vais visiter (…)

  • La contestation du Linky innove

    La métropole grenobloise toujours première sur l’innovation ! On a vu comment (Le Postillon n°35) quantité de responsables locaux militent pour le nouveau compteur « intelligent », symptomatique du foutage de gueule de la « transition énergétique », où des gadgets énergivores sont censés nous aider à consommer moins. Des militants anti-Linky ont réalisé une première nationale : enlever un compteur Linky existant, qui avait été posé contre l’avis de l’habitant, et rebrancher un ancien (…)

  • Abonnez vos ennemis

    Depuis notre procès perdu contre le maire de Pont-de-Claix Christophe Ferrari, vous êtes nombreux à vous inquiéter pour notre santé financière. Grâce à notre politique salariale audacieuse, reposant principalement sur le bénévolat, les quelque 6000 euros que nous aura coûtés cette aventure judiciaire (entre les frais d’avocat, les dommages & intérêts et les remboursements de frais de justice) ne nous plombent pas trop. En clair : on n’est pas en danger financièrement, surtout après tous (…)

  • Préserver l’entre-soi des riches

    Le collège Fantin Latour, situé dans le quartier Saint-Bruno de Grenoble, déborde. Cette année, les classes sont déjà pleines et les prévisions pour les prochaines années annoncent que l’établissement ne pourra pas accueillir tous les collégiens du quartier. Devant l’inquiétude des ensei-gnants, le Conseil départemental et le rectorat ont présenté leur solution : les élèves situés près des « grands axes » (le cours Jean-Jaurès ou le cours Berriat) iront étudier à Fontaine ou (…)

  • Dur avec les faibles, faible avec les (or)dures

    Après le Bas-Rhin et l’Eure, c’est au tour du Conseil départemental de l’Isère d’organiser la chasse aux pauvres, et notamment aux allocataires du RSA. Jean-Pierre Barbier, président Les Républicains du conseil départemental de l’Isère, flirte intentionnellement avec l’illégalité en exigeant l’accès aux comptes bancaires des bénéficiaires du RSA. Le Postillon a eu une copie d’un courrier envoyé à deux allocataires différents, les invitant à venir à un rendez-vous pour « procéder à la (…)

  • Délinquance innovante

    Dans Le Daubé, le quartier Mistral atterrit sempiternellement dans la colonne des faits divers. Mais pour une fois, les flics de Grenoble ont trompé nos braves journalistes locaux et c’est dans les colonnes du Parisien (6/02/2017) qu’on a appris que des adolescents de Mistral avaient fait preuve d’ingéniosité, en inventant une nouvelle arnaque. Ils se sont introduits par effraction dans nombre d’écoles et gymnases la nuit pour y passer des coups de fil. « Ces adolescents, décrits comme des (…)

  • Des palissades contre un « refuge »

    Au début de la rue du Drac de Grenoble, il y a un petit terrain vague, au milieu de la propriété d’ARaymond. Pour éviter qu’il serve de parking sauvage, la multinationale du bouton-pression avait fait installer des barrières il y a plusieurs années, permettant quand même aux piétons de profiter d’un des seuls espaces inutilisés du quartier. Depuis, ce terrain était seulement squatté de temps en temps par quelques fêtards. Début février, une bande d’amis y a installé un petit « refuge ». (…)