Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Lutte des classes à la CGT

    « La République a de la chance, elle peut tirer sur le peuple ». Ainsi se lamentait l’ex-roi Louis-Philippe, en apprenant que la seconde république réprimait dans le sang la révolte de 1848.
    C’est toujours plus facile de faire des saloperies quand on est supposément du côté du « bien ». Si la droite ou les socialistes avaient fermé trois bibliothèques de quartier à Grenoble, tous les amis d’Éric Piolle seraient montés au créneau. Si ce n’était pas Lénine qui avait mis en place les goulags, les communistes auraient sûrement trouvé ça « totalitaire » voire « fasciste » bien avant que l’URSS ne chute. Si un pauvre avait touché près d’un million d’euros sans rien faire, François Fillon se serait insurgé contre cet « assisté ».
    Dans la même série, Le Postillon vous raconte l’histoire de la Mutuelle de France des hospitaliers (MFH). Où un membre de la CGT agit comme le pire des patrons.

  • Est-ce ainsi que la presse meurt ?

    « Tout est affaire de décor / Changer de lit changer de corps /
    À quoi bon puisque c’est encore / Moi qui moi-même me trahis
     ».
    C’est le début du poème Est-ce ainsi que les hommes vivent ? d’Aragon. Ça parle d’amour, de désir. Mais ces lignes pourraient aussi s’appliquer à la presse, en ce moment.
    Face au développement de la vie virtuelle, le nombre de journaux vendus diminue – lentement mais sûrement. Fort logiquement, de plus en plus de marchands de journaux baissent le rideau. Chaque année, 4 à 5 % des 25 000 points de vente de presse disparaissent en France. À Grenoble, les derniers diffuseurs de presse qui ne vendaient pas de tabac ont fermé : celui du cours Jean Jaurès avait cessé ses activités l’année dernière, celui du boulevard Joseph Vallier vient de le faire. L’occasion d’aller discuter avec leurs deux tauliers, qui racontent les joies et les peines de ce métier en voie de disparition.

  • Arnaque éthique au Crédit coopératif

    Au Postillon, comme plein de gens à la recherche d’une banque « moins pire », on a un compte au Crédit coopératif. On n’a jamais eu beaucoup d’illusions sur cette banque, mais on croyait jusqu’à peu que cette structure se tenait quand même un peu éloignée des affres du capitalisme moderne. Sur le site internet de cette « banque coopérative et engagée », on peut d’ailleurs lire qu’elle agit pour « une société où l’homme et son environnement priment sur le capital ». 
    Alors on est allé voir de plus près. Et patatras. Les « investissements socialement responsables » que propose la banque servent en fait à financer des entreprises comme Coca-Cola, Carrefour et Vinci. La « finance collaborative » permet avant tout à des riches de payer moins d’impôts, et comme toutes les autres banques, le Crédit coopératif pousse aussi ses clients à s’endetter.

  • Rectificatif

    Sur Le Pont (mars 2017), l’organe de propagande de la mairie de Pont-de-Claix, parle du Postillon en évoquant du « journalisme satyrique ». Calomnie : si l’adjectif « satirique » désigne des « critiques moqueuses », l’emploi du terme « satyrique » évoque plus la mythologie grecque et des « postures indécentes et lubriques ». Choqué par cette atteinte à notre honneur et aux bonnes mœurs, Le Postillon se réserve le droit de réfléchir à d’éventuelles poursuites judiciaires, blablabla.

  • Édito

    Sans doute, en regardant des photos de quatrième de couverture du Postillon, vous-êtes vous déjà demandé : « pourquoi ? ». Nous-mêmes n’avons pas souvent la réponse. Cette fois, on a quelques éléments d’explication à propos du panneau planté dans les boues du Drac, sur lequel il est écrit « Tous ensemble avec la mairie pour lutter contre l’affichage sauvage ». Au conseil municipal du 19 décembre 2016, les élus grenoblois ont voté une délibération pour engager une transition vers une ville (…)

  • Cumuldesmandatophobie

    « Très bon votre numéro de février-mars. Pourtant j’ai trouvé inélégante votre attaque contre “Destot le député transhumain”. Viser l’âge de qui que ce soit, c’est facile, trop facile, c’est indigne de vous. I.G. »
    Le Postillon : on ne s’est jamais moqué de l’âge de Destot, juste de son peu d’entrain à lâcher un poste de député qu’il occupe depuis vingt-neuf ans. Un défaut trop fréquent chez tous ces vieux cons de soixante-dix ans.

  • Le journal tendance du TGV Grenoble-Paris !

    On a appris ce mois-ci qu’on a parmi nos lecteurs quelques anciens Grenoblois ayant trahi la cuvette pour la capitale. Il y a cet anonyme qui nous écrit pour nous assurer : « Grenoblois expatrié depuis bientôt 10 ans, je ne manque pas, lors de mes courts mais régénérateurs séjours dans notre cuvette, de me procurer Le Postillon. Je l’apprécie tant sur la ligne que sur la possibilité stressante d’y voir apparaître le(s) nom(s) de connaissances proches, voire paternelles, que vous vilipendez (…)

  • Vive les profs de techno !

    On a énervé un lecteur : « Postillon, ton article sur l’enseignement de technologie m’a bien miné le moral. J’ai une certaine habitude que l’on crache sur mon métier, c’est quotidien, mais venant de toi le glaviot colle. J’ai choisi ce métier car je me sens utile. (...) Mon cours de technologie explique aux enfants de 11 à 16 ans le monde grâce aux objets qui les entourent. Les objets peuvent être composés d’une partie mécanique, d’une partie électrique, électronique et d’une aussi liée à la (…)

  • Libérez les cerveaux

    Rue Berthe de Boissieux, sur la caserne De Bonne, se trouvait fin mars ce tag-hommage à Patrick Le Lay (alors PDG de TF1) et sa célèbre citation : « ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible ».

  • La noix d’honneur...

    ...va être ingurgitée par l’ex-ministre socialiste Fioraso, furieuse contre le candidat socialiste : « Je ne me reconnais pas dans Benoît Hamon, ni dans ses propositions irréalistes. (…) Quant à ce qu’il avance sur l’énergie, c’est du grand n’importe quoi ! Comme son abandon du Lyon-Turin, tout ça pour faire plaisir à quelques militants écolos du Val d’Aoste » (Le Daubé, 18/03/2017). Non seulement le projet de ligne à grande vitesse entre la France et l’Italie - au coût exorbitant (26 (…)