Le Postillon, dont le nouveau local est à Fontaine, doit subir comme les autres habitants de la « banlieue rouge » l’insistance d’ERDF pour installer le nouveau compteur « intelligent » Linky. On a beau avoir refusé par recommandé, ERDF nous a appelés et écrit une lettre pour nous dire qu’on n’avait pas le choix. Et qu’un technicien viendra donc sous peu nous l’installer (notre compteur est dans la montée d’escalier). Face à ces tentatives de passage en force, les opposants au compteur Linky continuent à s’activer dans la cuvette. Ils ont un nouveau site internet (grenoble-anti-linky.eklablog.fr), regroupant des informations pratiques pour refuser le compteur et des nouvelles de la lutte locale anti-Linky. On y apprend notamment que des opposants se sont incrustés dans une instructive réunion autour du Linky à la Métro. Un économiste a présenté le bilan de Greenlys, le démonstrateur grenoblois de compteurs intelligents. Malgré le déploiement d’une batterie de gadgets intelligents, le résultat est sans appel : les cobayes n’ont pas baissé leur consommation d’électricité. Et l’économiste de prévenir « le grand risque, avec Linky, c’est qu’on n’arrive pas à faire beaucoup mieux que les compteurs ‘‘heures creuses/heures pleines’’ avant pas mal d’années ». En résumé, Linky n’a absolument aucun intérêt pour le consommateur, ce qui rejoint nos propos du Postillon n°35. En revanche, « comme l’avoue Olivier Masset, le compteur communicant a été introduit par l’Union européenne ‘‘pour faciliter l’ouverture des marchés’’ ». Le gros enjeu de ces compteurs est en fait « l’achat et la vente d’électricité, en suivant la variation des cours sur le marché ». Cela n’empêche pas les élus écolos de Grenoble d’affirmer qu’il est indispensable à la « transition énergétique ». Devant cette bonne blague, co-construisons le refus du Linky !
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