Le Lyon-Turin ou la caverne
Une fois n’est pas coutume, les élus rouges & verts de Grenoble ont pris une bonne décision. Ils ont retiré la ville de Grenoble du « protocole d’intention » relatif au projet de TGV Lyon-Turin. Toute personne censée sait qu’il n’y a rien à gagner dans ce projet délirant, tout juste bon à faire un gros trou dans la montagne comme dans les finances publiques pour que les encravatés puissent gagner deux heures de trajet entre Lyon et Turin. Tout le monde à part les fanatiques du Progrès qui ont rivalisé de bêtise pour condamner cette décision, relevant du simple bon sens, et qui ne changera rien pour la Ville de Grenoble. L’ultra-socialiste Michel Destot, lobbyiste officiel de ce projet, a déploré que « la Ville de Grenoble opte pour l’étroitesse et le repli sur soi ». Jean-Damien Mermillod-Blandin, gourou de la secte des Républicains à la Métropole, a dit qu’il fallait réagir « avant que Grenoble et sa Métropole ne se meurent d’un isolement quasi unique en France » (Le Daubé, 13/04/2016). Mais la palme revient au jusqu’auboutiste extrémiste Matthieu Chamussy qui a balancé à Piolle, « vous êtes sur la voie de l’abandon. Vous n’êtes pas de gauche, vous êtes à l’ouest », et osé ce très fameux : « Éric Piolle envisage-t-il un ravitaillement de l’agglomération par les corbeaux ? ». Ah, les ravages de la radicalisation.