On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.
Le site du journal Le Postillon
Derniers articles en ligne
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Au lieu de participer, allez bosser à Eiffage !
Vous ne vous rendez pas compte de la chance que vous avez. Du 4 mai au 4 juillet, vous avez le droit, en tant qu’habitant de la communauté de communes de La Métro, de donner votre avis lors de l’enquête publique sur le Schéma de cohérence territoriale autrement appelé « Scot » 2030.
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Les soviets, plus les magasins
« Elle habite quelque part, dans une banlieue rouge, mais elle vit nulle part, y’a jamais rien qui bouge ». Depuis l’écriture de cette chanson en 1981, les temps ont changé. Non seulement la société a eu Renaud, qui a noyé sa plume dans l’alcool et la dépression ; mais surtout, dans les banlieues rouges « y’a » plein de choses qui bougent.
En matière de banlieue rouge, l’agglomération grenobloise est plutôt bien lotie avec trois communes dirigées par le parti communiste totalisant près de 100 000 habitants. -
Grenoble : les naufragés de Tripoli
Ils sont Soudanais, Erythréens et Somaliens. Persécutés, ils ont quitté leur pays pour travailler en Libye. Jusqu’à ce que les bombardements de l’Otan au printemps 2011 et la chute du régime de Kadhafi les poussent une nouvelle fois à l’exil.
Une trentaine d’entre eux a vécu à Grenoble dans un squat insalubre à deux pas de la préfecture avant d’occuper un immeuble vide à Fontaine. Tous ont fait une demande d’asile avec l’espoir d’obtenir le statut de réfugié pour rester en France. Un statut que très peu d’entre eux ont obtenu, l’État faisant tout pour les mettre dans une situation administrative inextricable. -
Eve : une tentative de putsch avortée
C’est une histoire d’association étudiante. Une assemblée générale tendue, un syndicat étudiant, l’Unef, désirant être éternellement majoritaire, une tentative de putsch, un contre-putsch, etc. Au premier abord rien de très intéressant pour les Grenoblois n’ayant jamais connu le campus, ou l’ayant quitté depuis longtemps. Mais en fait cette affaire nous concerne tous. Tout d’abord parce que la salle Eve (Espace de Vie Etudiante), même si elle est implantée sur le campus, est une des principales salles associatives de la cuvette et qu’elle a déjà dépanné nombre de groupes à la recherche d’un espace.
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Varces au parloir
A la maison d’arrêt de Varces le parloir est l’un des rares liens que les prisonniers ont avec le monde extérieur. Une proche de détenu témoigne.
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Le « torchon de luxe » répond à Fioraso
Rompant avec les habitudes des notables locaux qui réagissent aux écrits du Postillon uniquement par l’indifférence, la multi-mandatée Geneviève Fioraso s’est fendue d’un billet sur son blog (le 20/02/2012) pour répondre à l’article qui lui était consacré dans le dernier numéro du Postillon. Nous ne résistons pas au plaisir de vous faire lire sa prose, entrecoupée de nos commentaires.
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La guerre des Boutons
Grenoble, 1906. Il y a un an que la Confédération Générale du Travail, alors anarcho-syndicaliste et révolutionnaire, est majoritaire à la Bourse du Travail. Depuis le début de l’année, elle mène une vigoureuse campagne pour la journée de 8 heures. Pour la première fois à Grenoble, le 1er mai a été chômé, et les manifestants ont obligé les commerçants à fermer leur enseigne. C’est dans ce contexte, vers la fin de l’été, que Grenoble va connaître les grèves et manifestations ouvrières les plus violentes de son histoire.
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BD / Le passé ouvrier à Grenoble, l’antifascisme en 1934
Une page bande-dessinée :Le passé ouvrier à Grenoble, l’antifascisme en 1934. Épisode 2.
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Pierre et René
Mardi matin, il est 8h30.Comme toutes les semaines, je me rends chez Pierre et René, deux frères habitant une petite maison à Saint-Martin-d’Hères.
Quand j’arrive chez eux, c’est toujours le même rituel. -
Big Brother a aussi des oreilles
Grenoble à la pointe ! La municipalité n’en finit plus d’innover et vient d’installer dans certaines rues grenobloises des micros. Ce nouveau dispositif baptisé « sono-vigilance » est pour l’instant visible dans les rues Bayard et Auguste Gaché. En phase d’ « expérimentation » pendant un an, le dispositif pourrait être (sûrement ?) étendu à d’autres rues prochainement.