Accueil > Mai / Juin 2013 / N°20

Courriers des lecteurs

Mise en demeure

« Monsieur,
Je vous informe que l’agent de surveillance des voies publiques a constaté l’affichage sauvage de deux affiches constituant une publicité aux termes de l’article 3 de la loi n°79-1150 du 29 décembre 1979 sur la publicité, aux enseignes et préenseignes, au bénéfice du Journal Payant Le POSTILLON relatif à « Enfin un journal payant le Postillon » (...)
Ces affiches de 40 cm sur 30 cm, collées route de Clémencières au niveau du numéro 1480 sur un poteau en bois de ligne téléphonique et sur un panneau de signalisation routière au croisement de la D57 et de la route de la Frette annoncent : « Un journal local disponible chez tous les bons buralistes de la cuvette ». Elles sont implantées en infraction avec les dispositions de ladite loi et de ses décrets d’application. (...)
à ce titre, je vous mets en demeure de supprimer l’ensemble des dispositifs mentionnés ci-dessus et de remettre les lieux dans leur état initial dans un délai de quinze jours francs à compter de l’avis de réception du présent courrier, en application des dispositions du premier alinéa de l’article L 581.27 du code susvisé. (...)
Pour le maire absent, le premier adjoint [de la commune de Saint-Martin-le-Vinoux]. »

Le Postillon : un peu de précision s’il vous plaît, ces affiches ne mesuraient pas 40 cm sur 30 mais 40 cm sur 60. Par ailleurs nous trouvons regrettable que les dix autres affiches aient été retirées, sans doute par des habitants zélés, avant le passage de l’agent de police. Grands princes, et charmés par la police municipale que nous avons eue au téléphone, nous avons retiré les deux dernières à la force du mollet.



Le Postillon, enfin une entreprise comme les autres

« Objet : candidature spontanée.
 (…) Je souhaite aujourd’hui pouvoir participer au rayonnement de votre titre en mettant à votre service mes qualités rédactionnelles et mon sens du contact (...) »


Groupuscule extrémiste

« J’ai hésité. Des détracteurs de la mairie colportent une rumeur d’appartenance à un groupuscule extrémiste. Assurément la lecture de vos investigations les dérange. Devais-je continuer de m’infliger pareilles vérités sur ma ville ? Assurément oui. Prolongez mon abonnement ! E. »

Le Postillon  : Ce n’est pas une rumeur, la mairie est bien un groupuscule extrémiste.

Incroyable belle-famille

« Mon abonnement, c’est un de mes cadeaux de Noël. Incroyable belle-famille ! Quand je vous dis qu’il y a de l’espoir... Promis j’en achèterai encore à la criée et l’offrirai à mon voisin ! S. »

Comment s’occupe-t-on au service com’ de la ville ?

« Le nombre de fans de la page Grenoble sur Facebook (NDR : voir précédent numéro) a été gonflé de manière très simple et gratuite. Un gars avait monté une page « J’aime Grenoble » (ou quelque chose dans le genre) depuis la préhistoire de Facebook. Il avait accumulé quelque chose comme 40 000 fans. Le service com’ de la ville était vert de voir un amateur (lyonnais en plus) occuper le terrain quand eux-mêmes atteignaient péniblement quelques milliers de fans, campagne de pub comprise. Du coup, ils ont eu l’idée d’adresser une réclamation à Facebook comme quoi il y avait usurpation de la marque « ville de Grenoble ». La page du gars a été clôturée et ses fans versés sur la page « ville de Grenoble ». Après ce coup là, ils ne se sentaient plus pisser. G. »


Zéro contenu

« Cher Postillon. Je t’écris pour ne pas t’abandonner lâchement sans prévenir. J’ai connu votre journal tardivement à l’occasion des articles Esplanade et Téléphérique, tous deux remarquables en terme d’écriture, d’engagement, de travail d’enquête, etc. Ensuite j’ai admiré votre effronterie « Enfin un journal payant » et votre provocant « Corenc le ghetto » dans votre campagne d’affichage sauvage et intensive. Ce qui m’amène à l’achat de ce journal payant et grosse déception dans ce n° « Corenc » ! Il n’y a rien dans cet article, rien en tout cas par rapport à ce que sait tout habitant de la cuvette. Article nul donc, pas au sens mauvais, mais au sens de zéro contenu, bon j’arrête là.
Un article nul ce n’est pas grave mais le plus embêtant c’est le tapage publicitaire dont vous avez cru bon l’accompagner. C’est dommage et surtout dommageable pour la pérennité du titre. Je vous aime bien, c’est pour cela que j’écris ! (…) C. »

Sur Twitter

« Quand je lis Le Postillon Grenoblois, j’ai cette incroyable sensation de culpabilité. Ensuite, je retourne toujours ma veste du bon coté. M. »